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L’Oiseau Rare : “Niamatos”, un Pari Audacieux et une Victoire Symbolique pour la Musique Gabonaise

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Le 08 novembre 2024, le Gabon a vécu un moment marquant de son histoire musicale. L’artiste urbain L’Oiseau Rare, l’un des talents les plus populaires du pays, a lancé son clip “Niamatos” avec un pari audacieux : atteindre un million de vues en seulement 24 heures sur YouTube. Un défi ambitieux, d’autant plus qu’avec une population estimée à 2 millions d’habitants, tous les Gabonais ne sont pas nécessairement des consommateurs de musique urbaine. Pourtant, grâce à une stratégie bien orchestrée et un soutien massif des artistes et du public, L’Oiseau Rare et son équipe ont presque atteint cet exploit.

Un Pari Audacieux et un Soutien Solide

Le pari de L’Oiseau Rare semblait risqué, surtout dans un pays avec un marché musical encore en développement. Mais l’artiste a compté sur la forte présence d’internet et des réseaux sociaux, notamment parmi les jeunes, pour fédérer un large public. Le clip de “Niamatos” a été lancé à 19h30 le 08 novembre. Après un début timide, avec moins de 15 000 vues en une heure, les partages ont commencé à se multiplier, notamment grâce à des figures comme l’humoriste Chambre à Louer et la chanteuse Espoir la Tigresse. Ces partages ont donné une nouvelle impulsion au clip, créant un buzz croissant.

L’appui international a été un autre facteur clé. Des artistes comme le Camerounais Ténor et le Nigérian Davido ont soutenu L’Oiseau Rare, partageant le clip sur leurs réseaux et aidant à attirer l’attention d’un public encore plus large. Un moment marquant a été lorsque Davido a fait un appel vidéo à L’Oiseau Rare, un geste symbolique qui a été largement diffusé sur les réseaux sociaux, amplifiant l’impact du clip. Grâce à cette solidarité, “Niamatos” a atteint plus de 600 000 vues en 24 heures, et en 40 heures, le million de vues était atteint.

Une Victoire au-Delà des Chiffres

Bien que le pari de faire un million de vues en 24 heures n’ait pas été totalement remporté, le résultat est impressionnant. Ce succès numérique montre que la scène musicale gabonaise a un véritable potentiel, capable de se faire entendre au-delà des frontières du pays. L’Oiseau Rare a prouvé que, même avec un marché relativement modeste, un artiste peut atteindre des objectifs ambitieux grâce à une bonne stratégie et un réseau solide.

En outre, cette expérience met en lumière l’importance des réseaux sociaux comme levier de croissance pour les artistes africains, permettant de connecter des publics d’horizons divers et de renforcer la visibilité de la musique locale sur la scène internationale.

Le Concert de la Victoire : Un Nouveau Défi

Le succès de “Niamatos” s’accompagne d’un autre grand défi : le concert live de L’Oiseau Rare, prévu pour le 21 décembre 2024 au Palais des Sports de Libreville. Produit par le label Mario d’Africadream, cet événement est l’occasion pour l’artiste de récompenser ses fans et de capitaliser sur l’enthousiasme généré par son clip. La billetterie digitale est déjà ouverte, avec des prix allant de 3 000 à 100 000 FCFA, offrant diverses options allant de la fosse générale aux accès VIP, incluant des loges privées et des photos avec l’artiste.

Le pari lancé par L’Oiseau Rare, bien qu’il n’ait pas été totalement gagné dans les 24 heures, représente une véritable victoire. Il montre que la scène musicale gabonaise a un fort potentiel et que les artistes locaux peuvent se faire une place sur la scène internationale grâce à une stratégie digitale efficace et un soutien massif. La billetterie digitale pour son concert est déjà ouverte, et avec un tel engouement, l’événement du 21 décembre s’annonce comme un tournant majeur dans la carrière de L’Oiseau Rare.

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Josey et Didi B : l’afro-urbain en mouvement avec “Démarrage”

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Josey, véritable icône de la musique ivoirienne et figure primée à l’échelle nationale et sous-régionale, continue de repousser les limites de sa créativité. Après la sortie de son album “Vibration Universelle” en avril 2024, la chanteuse explore sans relâche les multiples facettes de son univers musical.

Dans cette dynamique, elle a récemment dévoilé un nouveau titre issu de cet album : Démarrage, une collaboration avec Didi B, le rappeur ivoirien au sommet de sa notoriété. Ce duo offre un mélange audacieux de variété musicale et de sonorités urbaines. Le clip, aux accents résolument modernes, illustre l’alliance entre l’élégance musicale de Josey et l’énergie brute de Didi B. Tout en abordant les défis de la vie quotidienne et artistique, le morceau évoque avec subtilité les choix de vie et les sacrifices, loin des apparences de glamour.

Produit sous le label SchamaProduction, fondé par Josey et son partenaire, le footballeur et producteur Serey Dié, Démarrage connaît un début prometteur avec près de 500 000 vues sur YouTube en trois jours. Cette performance annonce de beaux succès pour le reste de l’album. À titre d’exemple, le titre On est là, en collaboration avec la chanteuse gabonaise Shan’l, cumule déjà 350 000 écoutes sur la même plateforme.

Avec Démarrage, Josey et Didi B confirment leur capacité à innover tout en consolidant leur position au sommet de la scène musicale africaine.

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“Démolution Man 2” : Keurtyce-E règle ses comptes avec Bilie-By-Nze

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La scène politique gabonaise continue de vibrer au rythme des débats enflammés, notamment depuis la transition amorcée après la chute du régime d’Ali Bongo Ondimba en 2023. Alors que de nombreuses figures de l’ancien régime ont choisi de s’adapter au nouveau contexte politique, une voix discordante persiste : celle d’Alain-Claude Bilie-By-Nze. Opposant déclaré au régime de transition, il a récemment rejeté la nouvelle Constitution adoptée par référendum, un événement marqué par une participation relativement faible.

Face à ce climat tendu, Keurtyce-E, un rappeur engagé connu pour ses positions tranchées, a lancé un pavé dans la mare avec son titre percutant “Demolution Man 2”. Dans ce morceau, l’artiste s’attaque frontalement à Bilie-By-Nze, qu’il accuse d’incarner l’opportunisme politique.

“Girouette” et “perroquet” : des mots qui frappent

Keurtyce-E n’y va pas de main morte, qualifiant Bilie-By-Nze de “girouette” et de “perroquet”, en référence à son rôle de porte-parole du régime d’Ali Bongo, qu’il accuse d’avoir maintenu le pays sous une dictature prolongée. “Vous avez méprisé un pays qui vous a tout donné, nous étions vos otages”, lâche-t-il dans une punchline cinglante.

En s’attaquant également au livre de Bilie-By-Nze, Awu m’awu, qu’il qualifie ironiquement de “torchon”, le rappeur détourne son titre en affirmant : “Celui qui ment, on le surnomme Agnu m’awu.”

Un appel à tourner la page

Dans son titre, Keurtyce-E va plus loin, invitant Bilie-By-Nze à imiter Ali Bongo, qui s’est retiré de la vie politique, et à quitter définitivement la scène politique. Il souligne que “le retard du pays est dû à son incapacité”, tout en formulant un souhait glaçant : “Je vous souhaite la prison.”

Une critique politique tranchante

Alors que Brice-Clotaire Oligui Nguema, président de transition, peine à répondre aux critiques de Bilie-By-Nze, cette sortie musicale s’inscrit dans une tradition gabonaise où la musique est un puissant outil de contestation. Keurtyce-E donne ainsi une voix aux frustrations de nombreux Gabonais face à une élite politique accusée d’avoir trahi les aspirations du peuple.

Ce clash musical, au-delà de ses aspects artistiques, reflète l’intensité des débats qui traversent le pays en cette période charnière. Reste à savoir si ces critiques auront un écho dans l’arène politique ou si elles resteront de simples notes dans l’histoire tumultueuse du Gabon.

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Macy Ilema sensibilise contre la violence en milieu scolaire avec “L’COLE”

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L’artiste gabonaise Macy Ilema fait parler d’elle avec la sortie de son nouveau clip “L’COLE”, une œuvre musicale poignante qui traite de la violence en milieu scolaire. À travers ce morceau, elle cherche à sensibiliser les jeunes et la société sur les dangers de l’oisiveté et de l’agression dans les écoles, tout en valorisant le rôle crucial de l’éducation dans la construction de l’avenir des apprenants.

Dans le clip réalisé par Bernel, Macy Ilema incarne une enseignante au Lycée Jean-Baptiste Obiang Etoughe de Nzeng-Ayong, un établissement emblématique de la capitale gabonaise. En pleine immersion dans l’univers scolaire, elle délivre un message fort à ses élèves : l’avenir de chacun dépend de l’école, un lieu d’apprentissage et d’épanouissement, et non de violence.

À travers ce projet, Macy Ilema se veut être la grande sœur, la conseillère bienveillante, qui accompagne les jeunes dans un monde où les tensions et les pulsions peuvent parfois mener à des comportements destructeurs. Elle offre ainsi une alternative positive à ceux qui peuvent être tentés de se laisser emporter par la violence.

Le clip, tout en étant un appel à la réflexion, n’oublie pas la dimension festive qui caractérise la musique de Macy Ilema. Produit par Wimbil Studio, le titre propose une ambiance urbaine et mélancolique qui invite également à la danse, un équilibre subtil entre message sérieux et joie de vivre.

Ce projet s’inscrit parfaitement dans l’actualité du ministère de l’Éducation nationale, dirigé par Carmelia Ntoutoume Leclerq, qui lutte activement contre la violence scolaire, notamment à travers la mise en place de brigades de surveillance. En mettant son art au service de cette cause, Macy Ilema rejoint ainsi les efforts collectifs pour un milieu scolaire plus sûr et plus respectueux.

Avec “L’COLE”, l’artiste gabonaise prouve une fois de plus que la musique peut être un outil puissant de changement social. En touchant le cœur des jeunes, elle espère inspirer une nouvelle génération prête à faire de l’éducation un vecteur de paix et de progrès.

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