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Le Club Fashion Show : Une Soirée Qui Sublime la Mode Gabonaise
Le vendredi 27 décembre 2024, Le Beach Club a accueilli l’ événement de mode le plus attendu de l’année : Le Club Fashion Show, orchestré par Shawn André Oyini et son label Oyin Studio. Ce rendez-vous glamour, mêlant mode, art et musique, visait principalement à présenter la collection Le Club de Shawn André Oyini. Une soirée qui a ébloui les invités et marqué une nouvelle étape dans la promotion de la créativité gabonaise.
Une Entrée Sous le Signe de l’Élégance

Ici, une œuvre réalisée lors de l’exposition artistique de l’événement, présentant le portrait de Shawn André Oyini.
Dès 19h30, les convives ont été accueillis dans une ambiance chic et musicale, avec un coin photo soigneusement aménagé et un cocktail de bienvenue. L’exposition artistique, animée par des talents locaux comme Patrick Louembe et Winona Bongo, a permis d’initier la soirée sur une note culturelle.
Mode et Gastronomie au Menu

Annie-Flore Batchiellilys, en parfaite communion avec le public, a livré une prestation empreinte d’émotion.
Le dîner de gala, rythmé par les prestations de Clarisse Mouassi, Annie-Flore Batchiellilys et Jey Rspctme, a offert un mélange unique de saveurs et de musique. Annie-Flore, avec ses titres Je t’invite, Bisse Ngabu et Le chant c’est mon champ, a particulièrement ému le public, tandis que la performance énergique de Jey Rspctme a ajouté une touche de modernité.
Un Défilé Spectaculaire

Anthony Bachir et Demagdalla Eyi ont captivé le public avec une animation dynamique et élégante tout au long du spectacle.
Le moment phare de la soirée a été le défilé de mode où Shawn André Oyini a dévoilé sa nouvelle collection intitulée Le Club. À travers ces créations audacieuses, le designer a exploré une fusion parfaite entre tradition gabonaise et modernité internationale. Certaines pièces, empreintes de créativité et d’élégance, seront disponibles dès février 2025, témoignant de la vision d’avenir du jeune designer.

Dafresh, patron d’Urban FM, partenaire de l’événement, était présent aux côtés d’autres acteurs pour célébrer cette soirée.
Un Message Inspirant
Anthony Bachir, animateur à Urban FM, et Demagdalla Eyi, présentatrice à Akûm Radio, ont brillamment animé la soirée. La présence de la mère de Shawn sur scène a été un moment d’émotion intense. « Soutenez vos enfants », a déclaré Anthony Bachir, rappelant l’importance de l’accompagnement familial dans les parcours artistiques.

Shawn André Oyini et sa maman, partageant un moment d’émotion à la fin du spectacle.
Une Fin d’Année Mémorable
Avec Le Club Fashion Show, Shawn André Oyini ne se contente pas de célébrer la mode : il redéfinit les codes culturels gabonais et inspire une nouvelle génération de créateurs.
Le rendez-vous est pris pour 2025, où Oyin Studio promet de continuer à briller.

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Cameroun : Le père de Lydol présumé auteur du meurtre d’un enfant de 6 ans – Entre douleur et indignation, l’artiste suspend sa carrière

Un drame secoue la capitale camerounaise depuis quelques jours : le père de la slameuse Lydol est présumé auteur du meurtre d’un enfant de six ans, à Ngoa-Ekélé, un quartier de Yaoundé. Selon plusieurs médias locaux, les premiers éléments de l’enquête confirment la réalité du crime, et le suspect a été placé en garde à vue.
Face à la gravité des faits, l’affaire est désormais entre les mains de la justice, qui promet de faire toute la lumière sur ce drame.
Restée silencieuse depuis le début de l’affaire, Lydol a réagi le 12 mai, dans une vidéo émotive publiée sur ses réseaux sociaux. En larmes, elle a exprimé sa « douleur indescriptible » face à l’implication de son père, affirmant n’avoir « aucun lien avec cette tragédie, si ce n’est celui du sang ».
L’artiste a présenté ses condoléances les plus sincères à la famille de la victime, se disant bouleversée « en tant qu’être humain, femme et artiste ». Elle a également annoncé la suspension de toutes ses prestations à venir, précisant vouloir faire preuve de respect et de décence dans ces moments douloureux.
« Mon cœur est en deuil. Je choisis le silence respectueux », a-t-elle conclu.
Alors que l’enquête suit son cours, l’opinion publique reste profondément choquée par cette affaire mêlant crime, famille et notoriété.
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Démission des cadres du Woleu-Ntem : le PDG verrouille la sortie et brandit son règlement

La scène politique gabonaise a été secouée ce 9 mai par la déclaration de démission collective de plusieurs cadres influents du Parti démocratique gabonais (PDG), tous issus du Woleu-Ntem. Réunis à la Chambre de commerce de Libreville, ces ex-barons du parti, dont le Dr Guy Patrick Obiang, Pr Daniel Ona Ondo ou encore René Nzemezo’o Obiang, ont annoncé se mettre « à la disposition du Chef de l’État », Brice Clotaire Oligui Nguema. Une sortie fracassante que le Secrétariat Exécutif du PDG a rapidement déclarée irrecevable.
Dans un point de presse tenu le 10 mai, la porte-parole du parti, Darlène Boukandou Nzamba, a invoqué les articles 53 et 54 du manuel disciplinaire du PDG : toute démission doit être individuelle et soumise avec accusé de réception au Secrétaire fédéral. Un rappel strict du règlement intérieur qui tranche avec la gravité politique de l’acte.
Mais au-delà du juridique, c’est le timing de ces départs qui interroge. Pourquoi ces figures, qui ont incarné le pouvoir PDG pendant des décennies, choisissent-elles de rompre maintenant, plusieurs mois après la chute du régime et à quelques encablures des élections législatives et locales ? S’agit-il d’un réveil tardif ou d’un repositionnement stratégique ?
Difficile de ne pas y voir une tentative de se refaire une place auprès du nouveau pouvoir, dans une période où les cartes sont redistribuées. Les mots sont soigneusement choisis, mais l’intention paraît claire : l’ancien costume PDG pèse désormais plus qu’il ne protège. La promesse implicite d’un avenir politique sous Oligui Nguema aiguise visiblement les ambitions.
Reste que cette vague de démissions traduit aussi l’état de délabrement interne du PDG, incapable de retenir ses cadres ni de proposer une ligne cohérente. Le parti paie aujourd’hui le prix d’années de gestion autoritaire, sans renouvellement, ni vision claire.
Les électeurs, eux, observent : entre recyclage politique et quête sincère de rupture, la différence est mince mais décisive.
La rédaction/Louise
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PDG | Woleu-Ntem : Les démissions, un “Obangame” déguisé pour quémander des privilèges auprès d’Oligui Nguema ?

Sous couvert d’un soutien assumé à Brice Clotaire Oligui Nguema et à sa politique de rassemblement national, une série de démissions au sein du Parti démocratique gabonais (PDG) dans la province du Woleu-Ntem donne le ton d’un jeu politique plus subtil qu’il n’y paraît. Daniel Ona Ondo, ancien Premier ministre, accompagné d’Emmanuel Ondo Methogo, René Ndemezoo Obiang, Guy Patrick Obiang, Charles Mve Ella et d’autres figures connues du PDG, ont quitté le navire ce vendredi 9 mai. Officiellement : pour “accompagner librement” le président élu le 12 avril dernier. Officieusement : un parfum de frustration et d’opportunisme politique flotte derrière ce coup d’éclat orchestré.
Un départ en bloc, bien chorégraphié, au nom de la “liberté”
Les démissionnaires se présentent comme des patriotes décidés à œuvrer “sans contrainte partisane” pour le chef de l’État. Ils dénoncent un carcan idéologique devenu incompatible avec la nouvelle orientation du pays. Mais cette justification peine à convaincre. Pourquoi une telle désolidarisation maintenant, et surtout en rangs si serrés ? Pourquoi ces figures longtemps silencieuses sous le régime Bongo, et parfois directement associées à ses dérives, choisissent-elles soudainement la rupture ?
S’agit-il réellement d’une prise de conscience politique tardive, ou d’un mouvement calculé visant à se repositionner dans le nouvel ordre en construction autour du président Oligui Nguema ?
Un signal à la présidence ?
Difficile de ne pas lier ce mouvement à la récente annonce du gouvernement, dans lequel la province du Woleu-Ntem, pourtant première au classement électoral en faveur d’Oligui Nguema, est très peu représentée. Aucun ministère de poids, aucune présence marquante : une absence qui a sans doute laissé un goût amer aux notables locaux, habitués à jouer un rôle central dans les gouvernements précédents.
Faut-il y voir une tentative de pression déguisée ? Une manœuvre pour rappeler à la présidence que le soutien populaire du Woleu-Ntem ne peut être ignoré sans conséquences ? La chronologie interpelle : la publication de la composition du gouvernement précède de quelques jours à peine cette rupture collective, un hasard difficile à croire.
Un parti moribond comme prétexte ?
Il est vrai que le PDG est en perte de vitesse depuis sa chute brutale le 30 août 2023. Entre luttes internes, départs en série et la naissance d’une aile dissidente dirigée par Ali Akbar Onanga Y’Obegue, proche de l’ex-président Ali Bongo, le “parti de masse” n’est plus que l’ombre de lui-même. Mais là encore, pourquoi ces personnalités, restées fidèles au PDG pendant des décennies, y compris dans ses heures les plus sombres, décident-elles de s’en éloigner seulement maintenant ?
N’est-ce pas plutôt que, sans perspective de pouvoir à l’intérieur d’un parti marginalisé, ces cadres cherchent à se rapprocher du centre décisionnel, incarné aujourd’hui par Oligui Nguema ?
Un alignement tactique sous couvert de rassemblement
Le discours de rassemblement national porté par le chef de l’État semble devenir l’alibi politique parfait pour les repositionnements individuels. En se disant “pour le président, et non contre quelqu’un”, les démissionnaires se donnent une posture neutre, mais n’envoient-ils pas plutôt un message clair : “Nous voulons être comptés dans le nouveau jeu” ?
Soutenir un président élu, en dehors de tout cadre partisan, c’est aussi s’ouvrir à d’éventuelles nominations, responsabilités, ou rôles de conseillers. Et cette liberté tant vantée n’est peut-être que celle d’anciens décideurs cherchant une nouvelle porte d’entrée dans le pouvoir, hors de la maison en ruines du PDG.
Vers une recomposition masquée ?
Ce mouvement pourrait marquer le début d’un processus plus large : la formation, autour d’Oligui Nguema, d’un nouveau bloc politique, mêlant anciens du PDG, indépendants, et opportunistes de la dernière heure. Un bloc sans nom pour l’instant, mais dont les contours se dessinent à travers ces “démissions stratégiques”.
La vraie question reste donc entière : ces départs sont-ils un acte de foi politique, ou le signe d’un opportunisme déguisé, surfant sur le vent du changement pour ne pas rester à quai ? Les Gabonais, encore marqués par des décennies de calculs partisans et de loyautés fluctuantes, sauront-ils faire la différence ?
La rédaction/Pascal