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”La Conjuration des Mélopées” : Quand la littérature forge la conscience Sociopolitique
Un appel à la responsabilité collective résonne à travers les pages de “La conjuration des mélopées,” le dernier ouvrage des auteurs gabonais Benicien Bouschedy et Peter Stephen Assaghlé, fraîchement paru aux éditions Amandla. Cette œuvre poétique va au-delà de l’expression artistique, plaidant pour une place centrale de la littérature dans les débats nationaux sur la gestion sociale et la construction de l’état de droit.
Plongée dans les Profondeurs Sociopolitiques
L’ouvrage offre une plongée captivante dans les méandres des problèmes sociopolitiques contemporains. Corruption, inégalités sociales, injustice, abus de pouvoir : autant de défis que les auteurs exposent avec une analyse approfondie, usant de correspondances poétiques pour dévoiler les intrications de notre société.
La Littérature comme Instrument Essentiel
Ce qui distingue “La conjuration des mélopées” va au-delà de l’analyse. Bouschedy et Assaghlé proposent une approche audacieuse : faire de la littérature un instrument essentiel dans les débats nationaux. Ils affirment que la littérature, en tant que reflet profond de la société, peut non seulement mettre en évidence les problèmes sociaux, mais également susciter la réflexion critique et inspirer des actions positives.
“C’est encore difficile chez nous, mais les grandes Nations accordent une place importante aux préoccupations véhiculées par la littérature et aux idées incarnées par certains écrivains. Ce livre propose un narratif qui interpelle plus que jamais la responsabilité collective,” confie Peter Stephen Assaghlé.
La Puissance Émotionnelle de la Littérature
Les auteurs mettent en avant le pouvoir unique de la littérature à toucher les émotions, à stimuler l’empathie et à favoriser une compréhension mutuelle. Ils soutiennent que les récits fictifs peuvent incarner les injustices et les dilemmes moraux, permettant ainsi aux lecteurs de s’identifier et de se connecter émotionnellement à ces enjeux.
Une Approche Immersive vers le Changement
La deuxième partie de l’œuvre prend la forme d’une série d’audiences fictives adressées aux gouvernants, une approche immersive visant à encourager des changements positifs dans le monde réel.
“Nous espérons que ce livre trouvera sa place chez nos lecteurs et permettra aux décideurs politiques et à la société dans son ensemble de considérer la littérature comme un outil précieux pour comprendre et résoudre les problèmes sociopolitiques qui s’imposent à nous. Nous espérons que les autorités gabonaises liront ce livre utile,” déclare Benicien Bouschedy.
Vers une Société Éclairée et Juste
“La Conjuration des Mélopées” se positionne comme un ouvrage stimulant, invitant à repenser les rapports entre littérature et politique. En plaçant la littérature au cœur des débats nationaux, les auteurs appellent à une société plus éclairée, plus juste, et plus démocratique, où la créativité et l’imagination jouent un rôle essentiel dans la construction d’un état de droit solide.
L’œuvre est accessible en ligne et disponible à Libreville au numéro suivant : 062795771.
Mihi…
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Référendum et soif d’eau : Moabi entre promesses politiques et pénurie criante
Alors que le Gabon est en pleine effervescence politique avec le référendum constitutionnel du 16 novembre 2024, Moabi, une petite ville située dans la province de la Nyanga, fait face à une crise bien plus urgente : l’absence d’eau potable. Depuis quelques jours, la pénurie d’eau touche particulièrement les habitants, compliquant leur quotidien. Des milliers de Gabonais affluant pour participer au vote sont confrontés à cette réalité dévastatrice.
Les habitants de Moabi, déjà fragilisés par la pauvreté, doivent se tourner vers des solutions précaires pour subvenir à leurs besoins en eau. L’eau de pluie est une alternative risquée, souvent insuffisante pour les besoins quotidiens, tandis que l’eau minérale reste hors de portée pour une grande partie de la population. Les infrastructures sont inexistantes et les points de distribution d’eau sont rares.
“On ne peut même pas boire l’eau qui sort des robinets, il n’y en a pas. Les rares bouteilles d’eau que l’on trouve sont beaucoup trop chères pour nous”, explique Lucienne, une habitante locale. “Ici, c’est la lutte pour avoir de l’eau, pendant que d’autres discutent de réformes.”
Les visiteurs venus de Libreville et des autres grandes villes du pays sont également touchés par cette situation. “On est venus pour participer au référendum, mais le manque d’eau, c’est un vrai problème”, témoigne Jean, un participant venu de la capitale. “Même si on veut soutenir le changement, il faudrait d’abord que les conditions de vie de base soient assurées.”
Malgré la promesse d’un avenir politique différent avec la nouvelle constitution, la réalité sur le terrain reste marquée par un décalage frappant. Le défi d’assurer un accès universel à l’eau potable, et d’améliorer les conditions de vie des Gabonais les plus vulnérables, demeure une priorité absolue pour le pays. Tant que ce problème persistera, toute réforme politique risquera de perdre de son sens pour ceux qui n’ont même pas un droit fondamental : l’eau.
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BENGS : L’Artiste Gabonais Qui Fait Sensation avec “Commando”
Le Gabon est sur le point de vivre une révolution musicale avec BENGS, un artiste dont le talent multiplie les attentes. À la croisée du rap et du chant, il propose une musique profonde et authentique, marquée par des influences variées et une écriture poétique. À la fin de 2024 et au début de 2025, BENGS semble prêt à marquer un tournant sur la scène musicale gabonaise.
Son premier single “Commando”, sorti sous le label COMMANDO++, fait déjà sensation. Diffusé en rotation sur Akûm Radio (98.3)et Urban FM, le titre a été sélectionné comme le “titre de la semaine” sur Urban FM (104.5) du 11 au 17 novembre 2024, un honneur qui témoigne de l’engouement croissant pour l’artiste. Dans ce morceau, BENGS rend hommage aux “commandos” de la vie quotidienne : ces personnes résilientes qui font face aux difficultés avec courage et détermination. Ce message résonne particulièrement auprès des jeunes, public principal de l’artiste.
En plus de ses talents de rappeur, BENGS est un guitariste accompli, ajoutant une dimension musicale unique à ses compositions. Ses morceaux allient des mélodies riches et des paroles introspectives, abordant des thèmes comme la résilience et l’espoir. Son écriture, à la fois incisive et pleine de sens, ne laisse personne indifférent.
Commando, Cover
La sortie officielle de “Commando” sur des plateformes comme YouTube est attendue dans les prochaines semaines, permettant ainsi au plus grand nombre de découvrir ce talent en pleine ascension et de s’imprégner de son univers musical unique.
Alors que la fin de l’année approche, BENGS prépare des prestations scéniques qui s’annoncent inoubliables. Avec sa créativité débordante et sa musique qui touche l’âme, l’artiste gabonais se positionne comme l’un des talents les plus prometteurs de sa génération.
BENGS est sans aucun doute un artiste à suivre de près dans les mois à venir. Ne manquez pas cette étoile montante, qui s’apprête à redéfinir la scène musicale du Gabon.
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Référendum : Monseigneur Iba-ba dément les fausses informations et réaffirme la neutralité de l’Église
Alors que le Gabon se prépare pour un référendum crucial, une vague de désinformation déferle sur les réseaux sociaux, cherchant à semer la confusion parmi les citoyens. L’une des fausses informations les plus relayées concerne un message attribué à Monseigneur Iba-ba, dans lequel il aurait exprimé son soutien pour un camp spécifique dans le cadre du référendum à venir. Face à cette manipulation, l’évêque a tenu à intervenir pour clarifier sa position et rappeler à la population l’importance de faire preuve de discernement.
Dans un message adressé à la nation, sur ses reseaux sociaux, Monseigneur Iba-ba a pris le temps de préciser son rôle en tant que guide spirituel, insistant sur la neutralité de l’Église en matière de politique. Il a notamment déclaré : « L’Église n’a pas vocation à dicter la conduite des fidèles. Elle invite chacun à exercer librement son devoir civique, sans prendre parti, ni pour le ‘oui’, ni pour le ‘non’. » Ce rappel vise à dissiper les malentendus autour de son engagement public et à garantir que ses propos ne soient pas instrumentalisés à des fins politiques.
L’évêque a également dénoncé les risques que font peser ces fausses informations sur la cohésion sociale, soulignant que « ce type de publication vise à induire en erreur, semer la confusion et compromettre la sérénité de notre société, particulièrement en cette période cruciale où nous devons tous œuvrer ensemble pour l’avenir prospère de notre pays ». Il a appelé à une responsabilité collective pour éviter que des éléments perturbateurs ne sapent la stabilité de la société gabonaise.
Face à l’ampleur du phénomène des fake news, Monseigneur Iba-ba a insisté sur la nécessité pour chaque citoyen de faire preuve de « vigilance et de discernement », soulignant qu’il était essentiel de ne se fier qu’aux canaux de communication officiels pour obtenir des informations fiables. « Je recommande vivement aux fidèles et aux citoyens de se référer uniquement à mes canaux de communication officiels », a-t-il ajouté, affirmant que ses messages seraient toujours clairs et vérifiables.
Enfin, l’évêque a rappelé que, dans le cadre du référendum, chaque citoyen doit pouvoir exercer ses droits et devoirs en toute liberté et conscience, dans le respect des principes fondamentaux de paix et de fraternité. « Il est primordial que chacun puisse exercer ses droits et devoirs en toute liberté, en conscience et dans le respect des valeurs de Paix et de Fraternité qui nous unissent. »
Ce message, porté par Monseigneur Iba-ba, vise à rassurer la population gabonaise sur l’importance de rester unie et disciplinée face à la tempête des fausses informations qui ne cessent de circuler à l’approche du référendum. Il appelle à une participation éclairée, libre et sereine au processus démocratique, tout en défendant les principes fondamentaux de vérité et de solidarité nationale.