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Koffi Olomidé x Tiwa Savage : “Chief”
Ce vendredi 26 novembre, Koffi Olomidé a publié son nouveau clip, Chief. Un titre que le Quadra Koraman partage avec Tiwa Savage.
Quand deux artistes de sexe opposé collabore l’amour n’est jamais bien loin. C’est donc dans ce jeu que Koffi Olomidé et Tiwa Savage entrainent les mélomanes. Amoureux dans cette fiction, les deux acteurs expliquent le mal être que l’un peut ressentir quand l’autre n’est pas là.
Piste qui annonce la sortie imminente de l’album “Légende” de Koffi Olomidé, Chief, connaît un succès considérable depuis sa sortie, sur YouTube. En effet, sur cette plateforme, le clip compte près 520.000 vues 20 heures après sa publication. Un score qui augure des résultats encore plus renversant dans les prochaines heures.
Mihi…
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Tommy Tom et Mario d’Africadream : la belle folie artistique de “Ils vont lire l’heure”
Tommy Tom, artiste urbain de la nouvelle génération, surprend à nouveau avec “Ils vont lire l’heure”, un titre produit par Mario d’Africadream. Ce label, qui redéfinit la scène urbaine gabonaise, offre ici une plateforme idéale pour la fusion des styles chère à l’artiste.
Une signature culturelle forte
Malgré un univers musical qui flirte avec des sonorités modernes, la chanson reste ancrée dans ses racines gabonaises. Le clip, réalisé par Dan Scott, en est une preuve éclatante : les décors, les ornements et les expressions authentiques plongent le spectateur dans une ambiance familière. Tommy Tom réussit à combiner un flow urbain percutant avec une touche traditionnelle, créant une identité sonore unique.
Un héritage revendiqué
Par son flow et l’enchaînement des paroles, Tommy Tom évoque subtilement Vyckos Ekondo, figure emblématique du Tandima. Ce parallèle met en lumière un style qui s’en rapproche, tout en affirmant une identité urbaine contemporaine. Ce dialogue réussi entre l’héritage musical et une modernité revendiquée enrichit l’ensemble de son œuvre.
Une œuvre à fort potentiel
En abordant des thématiques variées, de la société à l’egotrip, Tommy Tom capte l’attention. Si les chiffres sur YouTube restent encore timides, le morceau possède toutes les qualités pour séduire un large public.
Avec cette collaboration, Mario d’Africadream et Tommy Tom enrichissent la scène musicale gabonaise d’une production audacieuse et prometteuse. Une œuvre à découvrir et à suivre de près.
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Josey et Didi B : l’afro-urbain en mouvement avec “Démarrage”
Josey, véritable icône de la musique ivoirienne et figure primée à l’échelle nationale et sous-régionale, continue de repousser les limites de sa créativité. Après la sortie de son album “Vibration Universelle” en avril 2024, la chanteuse explore sans relâche les multiples facettes de son univers musical.
Dans cette dynamique, elle a récemment dévoilé un nouveau titre issu de cet album : Démarrage, une collaboration avec Didi B, le rappeur ivoirien au sommet de sa notoriété. Ce duo offre un mélange audacieux de variété musicale et de sonorités urbaines. Le clip, aux accents résolument modernes, illustre l’alliance entre l’élégance musicale de Josey et l’énergie brute de Didi B. Tout en abordant les défis de la vie quotidienne et artistique, le morceau évoque avec subtilité les choix de vie et les sacrifices, loin des apparences de glamour.
Produit sous le label SchamaProduction, fondé par Josey et son partenaire, le footballeur et producteur Serey Dié, Démarrage connaît un début prometteur avec près de 500 000 vues sur YouTube en trois jours. Cette performance annonce de beaux succès pour le reste de l’album. À titre d’exemple, le titre On est là, en collaboration avec la chanteuse gabonaise Shan’l, cumule déjà 350 000 écoutes sur la même plateforme.
Avec Démarrage, Josey et Didi B confirment leur capacité à innover tout en consolidant leur position au sommet de la scène musicale africaine.
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“Démolution Man 2” : Keurtyce-E règle ses comptes avec Bilie-By-Nze
La scène politique gabonaise continue de vibrer au rythme des débats enflammés, notamment depuis la transition amorcée après la chute du régime d’Ali Bongo Ondimba en 2023. Alors que de nombreuses figures de l’ancien régime ont choisi de s’adapter au nouveau contexte politique, une voix discordante persiste : celle d’Alain-Claude Bilie-By-Nze. Opposant déclaré au régime de transition, il a récemment rejeté la nouvelle Constitution adoptée par référendum, un événement marqué par une participation relativement faible.
Face à ce climat tendu, Keurtyce-E, un rappeur engagé connu pour ses positions tranchées, a lancé un pavé dans la mare avec son titre percutant “Demolution Man 2”. Dans ce morceau, l’artiste s’attaque frontalement à Bilie-By-Nze, qu’il accuse d’incarner l’opportunisme politique.
“Girouette” et “perroquet” : des mots qui frappent
Keurtyce-E n’y va pas de main morte, qualifiant Bilie-By-Nze de “girouette” et de “perroquet”, en référence à son rôle de porte-parole du régime d’Ali Bongo, qu’il accuse d’avoir maintenu le pays sous une dictature prolongée. “Vous avez méprisé un pays qui vous a tout donné, nous étions vos otages”, lâche-t-il dans une punchline cinglante.
En s’attaquant également au livre de Bilie-By-Nze, Awu m’awu, qu’il qualifie ironiquement de “torchon”, le rappeur détourne son titre en affirmant : “Celui qui ment, on le surnomme Agnu m’awu.”
Un appel à tourner la page
Dans son titre, Keurtyce-E va plus loin, invitant Bilie-By-Nze à imiter Ali Bongo, qui s’est retiré de la vie politique, et à quitter définitivement la scène politique. Il souligne que “le retard du pays est dû à son incapacité”, tout en formulant un souhait glaçant : “Je vous souhaite la prison.”
Une critique politique tranchante
Alors que Brice-Clotaire Oligui Nguema, président de transition, peine à répondre aux critiques de Bilie-By-Nze, cette sortie musicale s’inscrit dans une tradition gabonaise où la musique est un puissant outil de contestation. Keurtyce-E donne ainsi une voix aux frustrations de nombreux Gabonais face à une élite politique accusée d’avoir trahi les aspirations du peuple.
Ce clash musical, au-delà de ses aspects artistiques, reflète l’intensité des débats qui traversent le pays en cette période charnière. Reste à savoir si ces critiques auront un écho dans l’arène politique ou si elles resteront de simples notes dans l’histoire tumultueuse du Gabon.