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K.IN.G : Un engagement solidaire pour les communautés et le soutien aux structures sanitaires

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Dans le cadre de ses actions en faveur du bien-être des communautés locales, l’Association KÛMBA Y’INÔNGÔ GUWANANI (K.IN.G) a lancé une campagne de dons les 21 et 22 mars 2025, visant à soutenir plusieurs centres de santé de la région de Libreville et de Cocobeach. Cette initiative s’inscrit dans un cadre plus large de développement social et solidaire, en réponse aux défis sanitaires rencontrés par les populations locales. L’action a eu un impact direct sur les Omyènè, mais également sur d’autres communautés vivant dans ces zones.

Une aide précieuse pour les centres de santé locaux

Les membres de l’association ont visité plusieurs établissements sanitaires pour offrir des équipements et des médicaments de première nécessité. Parmi les dons, des réfrigérateurs ont été remis pour garantir une meilleure conservation des traitements, accompagnés de médicaments essentiels tels que Advil, Combiart, Flagyl, Amoxicilline, ainsi que des seringues et du glucose. Les centres bénéficiaires de ces dons comprennent :

▪Le Centre de Santé Communautaire d’Owendo ;

▪Le Centre de Santé Communautaire de London ;

▪Le Centre de Santé Communautaire de Louis ;

▪Le Centre de Santé Communautaire d’Akanda ;

▪Le Centre de Santé Communautaire du Cap-Estérias ;

▪Le Centre de Santé de Cocobeach.

Lors de ces visites, les responsables des centres ont exprimé leur gratitude pour cette aide précieuse. Nicole Mbadinga, chef du personnel du centre d’Owendo, a salué cet engagement qui permet d’améliorer la qualité des soins, tandis que Dr Minko Davy, médecin-chef du centre de Cocobeach, a souligné l’importance de ces dons pour renforcer les structures sanitaires dans des zones parfois isolées.

Une action sociale, culturelle et politique qui se renforce

Au-delà de ses actions humanitaires, l’association K.IN.G a exprimé son soutien au Président de la Transition, Brice-Clotaire Oligui Nguema, lors de son point de presse du 19 mars 2025. Selon l’association, leur vision se rapproche de celle du Président : un amour dévoué pour la patrie, la défense des valeurs morales et culturelles, et l’aspiration à voir le pays se développer vers un avenir prospère. En témoigne la déclaration de Victor Simeth, président de l’association, qui a rappelé aux membres du collectif de K.IN.G l’importance de s’engager activement pour la nation :

« Ne te demande pas ce que ton pays peut faire pour toi, mais ce que tu peux faire pour ton pays. »

Un appel fort à l’action qui résonne tant sur le plan social qu’électoral, avec un soutien marqué en faveur des priorités du gouvernement de transition.

Des actions qui se poursuivent dans l’attente de l’élection présidentielle

Cette campagne de dons s’inscrit également dans une dynamique politique, à l’approche de la campagne électorale prévue pour le 29 mars 2025, en vue de l’élection présidentielle du 12 avril 2025. L’Association K.IN.G prévoit de maintenir son action de solidarité sur le terrain, soutenant non seulement les communautés dans les zones d’ancrage mais aussi les besoins sanitaires de plus en plus pressants.

Les résultats de cette mobilisation, concrétisés par la distribution de dons, sont un témoignage de l’engagement de l’association envers les populations locales, qui aspirent à un futur de développement et de solidarité. Ces initiatives soulignent l’importance d’une action collective et engagée, dans la perspective d’un pays en mutation, et d’une transition politique orientée vers l’unité nationale et le progrès.

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Drapeaux en berne pour le pape : le gouvernement brouille-t-il les lignes de la laïcité ?

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Le décès du pape François, survenu le 21 avril 2025 à l’âge de 88 ans, a suscité une vague d’émotion à travers le monde. Au Gabon, le chef de l’État, Brice-Clotaire Oligui Nguema, a rapidement exprimé sa profonde tristesse et salué « le message de foi, de paix et d’humilité » de celui qui a dirigé l’Église catholique pendant plus d’une décennie.

En hommage au souverain pontife, le gouvernement gabonais a décidé, le 22 avril, de mettre les drapeaux en berne sur tout le territoire national, du vendredi 25 avril à 18h jusqu’au dimanche 27 avril à 18h. Un geste symbolique fort, qui, bien que présenté comme diplomatique, soulève des interrogations dans une partie de l’opinion publique.

Un hommage qui interroge la laïcité gabonaise

Si le Vatican est un État souverain, et que le pape François en était le chef, le choix d’un deuil national pour sa disparition est vu par certains Gabonais comme une entorse au principe de neutralité religieuse de l’État. Le Gabon est un pays laïque, comme le précise sa Constitution, et cette décision gouvernementale est perçue par une frange de la population comme un message ambigu envoyé aux autres communautés religieuses du pays.

« Pourquoi cet honneur particulier à une figure religieuse catholique, alors que d’autres chefs spirituels sont décédés sans que la nation ne s’en émeuve officiellement ? », s’interroge un chrétien protestant de Libreville.

Un geste diplomatique ou religieux ?

La mise en berne des drapeaux est, dans certains cas, un acte protocolaire envers des chefs d’État étrangers ou des figures internationales ayant marqué l’histoire. Mais dans un pays officiellement laïque, cette décision suscite un débat légitime. L’hommage, bien que chargé de solennité, semble brouiller la frontière entre reconnaissance d’un leader mondial et favoritisme religieux.

Au-delà de la controverse, cette décision relance une réflexion plus large sur la place des religions dans l’espace public gabonais et sur les limites symboliques de la laïcité. Elle met aussi en lumière l’attachement historique du Gabon au catholicisme, religion majoritaire dans le pays, mais aussi les attentes croissantes des autres confessions pour un traitement équitable dans les décisions de l’État.

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Concert « Solidarité Congo » : Ferré Gola brille par une absence qui interpelle

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Le concert « Congo Solidarité », présenté comme l’événement musical humanitaire le plus marquant de l’année, s’est tenu le samedi 20 avril 2025 à l’Accor Arena à Paris. Dans une salle comble, chauffée à blanc par la ferveur populaire et la noblesse de la cause – venir en aide aux populations touchées par les conflits dans l’Est de la RDC – les grandes figures de la musique congolaise et de la diaspora ont répondu présentes. Tous, sauf un.

Ferré Gola, alias « Jésus de Nuances », a brillé… par son absence.

Alors que Fally Ipupa, tête d’affiche incontestée, a livré un show explosif, et que Gims a enflammé la foule avec ses tubes planétaires, d’autres artistes d’origine congolaise ont partagé la scène dans une ambiance de communion artistique et militante. Le concert a également accueilli des artistes venus d’ailleurs, comme le rappeur ivoirien Didi B, dont la performance remarquée a ajouté une touche panafricaine à l’événement.

L’événement a réuni ce que la musique congolaise a de plus brillant : une rencontre intergénérationnelle entre icônes de la rumba et figures de l’afro-urbain, portées par un même cri du cœur : soutenir l’Est du Congo.

Un moment d’unité, un vide qui interroge

Ferré Gola, dont l’engagement social est régulièrement salué, était naturellement attendu à un tel rendez-vous. Surnommé « Jésus de Nuances » pour son style vocal inimitable et sa finesse artistique, il est aussi perçu comme une voix morale de la musique congolaise contemporaine. D’où les nombreuses interrogations dans le public et parmi les observateurs du milieu musical.

Le silence du chanteur contraste fortement avec l’élan de solidarité et l’engagement démontré par ses pairs, donnant à son absence une portée symbolique que nul ne peut ignorer.

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Gabon – Présidentielle : Oligui Nguema entre dans l’histoire en surclassant les scores d’Omar Bongo

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Avec un score de 94,85 % au scrutin du 12 avril dernier, Brice Clotaire Oligui Nguema dépasse largement les meilleurs résultats électoraux jamais enregistrés par Omar Bongo Ondimba. Une performance politique qui alimente l’idée d’un élève désormais soucieux de dépasser le maître, dans la forme comme dans le fond.

« Le Président, je le considère comme un père », disait Brice-Clotaire Oligui Nguema à propos d’Omar Bongo Ondimba, dont il fut aide de camp. À la faveur de l’élection présidentielle du 12 avril 2025, l’admiration laisse place à la comparaison. Et celle-ci tourne nettement à l’avantage du successeur. Avec un score de 94,85 %, selon les résultats provisoires « consolidés » transmis à la Cour constitutionnelle, Oligui Nguema surpasse les meilleurs pourcentages obtenus par Omar Bongo, qui culmina à 79,2 % en 2005, à 66,6 % en 1998, et 51,2 % en 1993.

Certes, le contexte est différent. En 1993, l’opposition gabonaise sortait ragaillardie de la Conférence nationale. En 1998, le multipartisme était installé, mais contrôlé. Et en 2005, la mécanique du pouvoir était déjà bien huilée. En 2025, Brice-Clotaire Oligui Nguema, au pouvoir depuis la transition militaire d’août 2023, avait pour ambition de s’inscrire dans la continuité du « redressement institutionnel » tout en réaffirmant une autorité forte.

Ce score de 94,85 %, annoncé après une « correction d’erreurs de calcul » ayant fait bondir le total de plus de 4 points en quelques jours, traduit plus qu’une victoire. Il est un message. Un chiffre qui sonne comme une démonstration d’autorité et de légitimité incontestable. Pour certains observateurs, cela rappelle les pratiques des régimes où le consensus électoral ne se discute pas.

Mais il faut aussi y lire une certaine forme de fidélité symbolique. Dépasser Omar Bongo, c’est aussi lui rendre hommage, en s’inscrivant dans sa lignée tout en affirmant sa propre stature. Car Oligui Nguema, dont la carrière militaire et politique a été façonnée dans l’ombre de Bongo père, semble vouloir inscrire son nom plus haut dans les chiffres de l’histoire.

Cependant, face à cette comparaison entre présidents, certains rappellent que les scores de l’époque du parti unique sont à relativiser : durant les années fastes du PDG triomphant, Omar Bongo recueillait souvent officiellement plus de 98 % des suffrages. Des chiffres d’un autre temps, dans un système verrouillé, qui aujourd’hui relèvent davantage du folklore politique que d’une réalité électorale.

Reste à savoir si cette performance électorale sera suivie d’un renouveau politique profond, ou si elle ne restera qu’un exercice de style dans un Gabon toujours en quête de démocratie véritable et de développement.

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