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Harcèlement sexuel en milieu professionnel : Qui est le bourreau de Maguy Demagdalla Eyi ?
Dans le cadre des 16 jours d’activisme contre les violences basées sur le genre, la journaliste et présentatrice TV Maguy Demagdalla Eyi a décidé de briser le silence en dénonçant un acte de harcèlement sexuel dont elle a été victime. Le 6 décembre 2024, elle a publié une vidéo sur Média 241, racontant son histoire pour sensibiliser la société aux violences présentes dans le milieu professionnel des médias, un secteur souvent perçu comme glamour mais qui cache parfois des abus de pouvoir.
“Je rêvais de vivre de mon métier”, confie Maguy, soulignant sa passion pour le journalisme. Cependant, ce rêve a été terni par une expérience traumatisante de harcèlement sexuel de la part d’un supérieur, un acte qui s’est produit dans un environnement censé favoriser l’échange et la professionnalisation. “Dans son bureau, devant moi, il a retiré ses vêtements et s’est m…é”, raconte-t-elle, soulignant l’agression dégradante qu’elle a subie. “Le milieu des médias ne doit pas être un lieu où le pouvoir est utilisé pour abuser”, ajoute-t-elle.
En partageant son expérience, Maguy Demagdalla Eyi espère encourager d’autres victimes à se libérer du silence et à dénoncer les abus qu’elles subissent. “Nous devons dénoncer, briser la peur et chercher justice”, insiste-t-elle. Elle appelle toutes les femmes victimes de violences à prendre la parole et à ne plus se laisser intimider par la peur des représailles.
Gabon Égalité : Un soutien précieux pour les victimes
Maguy a également salué le travail de Gabon Égalité, l’organisation pionnière dans la lutte contre les violences basées sur le genre. Le centre d’accueil des victimes, dirigé par Madame Betty Abaghe Messie, est un pilier dans ce combat. Il offre un soutien psychologique, juridique et social aux victimes, leur permettant de se reconstruire et d’engager des actions en justice. Le numéro 1404 mis en place par Gabon Égalité permet aux victimes de contacter des professionnels pour un accompagnement personnalisé.
“Ce numéro est une ressource indispensable pour toute personne confrontée à des violences,” affirme Maguy, soulignant l’importance de ce dispositif pour garantir un soutien immédiat et approprié.
L’absence du nom de l’agresseur : Un manque de transparence ?
Bien que le geste de Maguy Demagdalla Eyi soit salué pour sa courageuse prise de parole, une question importante reste en suspens : pourquoi ne pas avoir nommé son agresseur ? Si son témoignage est un acte libérateur pour elle-même et un encouragement pour d’autres victimes à parler, l’absence du nom de l’agresseur limite l’impact de cette dénonciation. En choisissant de ne pas dévoiler l’identité de la personne responsable de ces actes, elle pourrait involontairement réduire l’efficacité de son appel à la justice.
Une telle omission soulève une critique importante : dans d’autres pays, comme en France, des révélations publiques ont eu des conséquences majeures. Par exemple, le journaliste Pierre Ménès, accusé de harcèlement dans un documentaire, a été suspendu après que ses gestes déplacés envers ses collègues femmes aient été rendus publics. En dévoilant les noms des agresseurs, on permettrait de mieux lutter contre l’impunité et de créer un environnement professionnel plus respectueux.
Appel à la responsabilité et à l’action collective
Le témoignage de Maguy est un appel à l’action collective pour que les comportements abusifs en milieu de travail ne soient plus tolérés. Cependant, pour que ce changement se produise, il est essentiel que les responsables de tels actes soient clairement identifiés et tenus responsables de leurs actions. Maguy Demagdalla Eyi a donc ouvert une porte à la discussion, mais sa prise de parole pourrait avoir encore plus d’impact si elle avait donné le nom de son agresseur. Cela permettrait de renforcer la lutte contre le harcèlement sexuel et d’envoyer un message fort aux responsables de tels comportements : ils doivent rendre des comptes.
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Shawn André Oyini : Le Club Fashion Show, un événement qui redéfinit la mode gabonaise
Invité ce vendredi 20 décembre 2024 sur Dafreshmorning à Urban FM, Shawn André Oyini, jeune prodige de la mode gabonaise, a levé le voile sur Le Club Fashion Show, un événement ambitieux prévu le 27 décembre au Beach Club Libreville. Ce rendez-vous glamour promet de marquer un tournant pour la mode et la culture gabonaise.
Un parcours et une passion en lumière
À seulement 25 ans, Shawn André Oyini s’est imposé comme une figure montante de la mode africaine. Lors de son passage à l’émission, il a évoqué son parcours, de Libreville à Paris, puis Dubaï, où il a affiné son savoir-faire. Ce créateur, passionné depuis l’adolescence, a pour ambition de transmettre des émotions à travers ses œuvres.
« La mode, pour moi, c’est raconter des histoires, célébrer la vie », a-t-il confié. S’inspirant des moments festifs du quotidien, Shawn a également dévoilé des créations exclusives, notamment une pièce audacieuse inspirée du quotidien L’Union, qui a impressionné les animateurs Dafresh et Renée-Ruth.
Un prix qui a marqué sa carrière
Shawn André Oyini s’est fait remarquer en 2022 à Runway Dubai, une compétition prestigieuse où il a remporté un prix autour du thème Athlètes avant-gardistes. Sa création, un gilet réalisé à partir de coupures de balles de tennis, était un hommage à la résilience et à la puissance de l’athlète Serena Williams. Cette pièce, à la fois artistique et innovante, symbolise l’équilibre entre sport et élégance, un message qui a séduit le jury.
Le Club Fashion Show : trois actes pour célébrer l’art et la mode
Prévu pour le vendredi 27 décembre à partir de 19h30, Le Club Fashion Show se déroulera en trois étapes :
- Une exposition artistique, mettant en avant des œuvres de peintres et sculpteurs locaux.
- Un dîner de gala, ponctué par les prestations d’artistes de renom comme Annie-Flore Batchiellilys, Papé Nziengui, Clarisse Mouassi et Jey Rspctme.
- Un défilé de mode, où Shawn présentera ses dernières créations. Certaines seront disponibles à la vente lors de l’événement, tandis que ses collections complètes seront accessibles dès février 2025.
Avec un code vestimentaire rouge, noir ou blanc, cet événement se veut une véritable célébration de l’art, de la musique et de la mode dans un cadre prestigieux.
Une vision tournée vers l’avenir
Lauréat de Runway Dubai en 2022, Shawn ambitionne de positionner sa marque, OYIN STUDIO, comme une référence incontournable de la mode africaine. « Mon objectif est de valoriser la culture gabonaise à l’échelle mondiale, tout en inspirant d’autres jeunes créateurs », a-t-il affirmé.
Avec Le Club Fashion Show, Shawn André Oyini ne se contente pas de faire briller la mode gabonaise : il redéfinit ses codes en alliant tradition et modernité. Un événement à ne pas manquer, qui clôturera l’année 2024 sur une note artistique et audacieuse.
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FEGABAB : Le duel Asseko-Lasme reporté au 11 janvier 2025 pour plus d’équité
L’élection à la présidence de la Fédération Gabonaise de Basketball (FEGABAB), initialement prévue pour le 21 décembre 2024, a été reportée au 11 janvier 2025. Une décision prise à la suite d’une recommandation du ministère des Sports, officialisée dans un communiqué rendu public le 9 décembre. Ce report, qui modifie le chronogramme électoral, suscite diverses interprétations au sein de la communauté sportive.
Une réorganisation motivée par le ministère des Sports
Le communiqué explique que cette décision résulte d’une concertation entre la Direction générale des Sports et le bureau fédéral de la FEGABAB. Elle fait suite à une note du ministère demandant un réaménagement du calendrier électoral pour assurer une meilleure préparation et équité entre les candidats.
Le nouveau chronogramme prévoit désormais une campagne électorale étendue sur 17 jours, du 23 décembre 2024 au 10 janvier 2025, contre seulement cinq jours dans le planning initial. L’assemblée générale élective aura lieu le lendemain, le 11 janvier 2025.
Un geste pour plus d’équité électorale
Selon certains observateurs, ce report vise à corriger des déséquilibres dans l’organisation initiale. Le précédent calendrier était perçu comme favorable au bureau sortant, qui aurait bénéficié d’une campagne restreinte et d’un avantage logistique. En prolongeant la période de campagne, le ministère souhaite garantir une compétition plus équitable et prévenir les contestations post-électorales.
Une décision saluée par certains, critiquée par d’autres
Si cette initiative est accueillie positivement par les partisans d’une élection transparente, elle soulève également des interrogations sur le climat de tensions qui entoure le scrutin. Les deux principaux candidats, Willy Conrad Asseko, président sortant, et Stéphane Lasme, figure emblématique du basketball gabonais, se préparent désormais à prolonger leurs efforts pour convaincre les électeurs.
Un scrutin crucial pour l’avenir du basketball gabonais
Le report de l’élection marque une étape clé dans ce processus électoral, qui pourrait déterminer l’avenir d’un sport en quête de stabilité et de développement. Les acteurs du basketball gabonais espèrent que cette réorganisation permettra d’apaiser les tensions et d’assurer un scrutin qui reflète réellement les aspirations de la communauté sportive.
La nouvelle échéance du 11 janvier 2025 offre donc une opportunité pour des débats approfondis et une campagne plus équilibrée, dans un contexte où l’enjeu dépasse les ambitions personnelles des candidats pour toucher à l’avenir même du basketball gabonais.
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Reconstruction de la Cité de la Démocratie : Brice-Clotaire Oligui Nguema inspecte l’avancement des travaux
Le Président de la Transition, Général Brice Clotaire Oligui Nguema, a effectué une visite remarquée ce samedi 14 décembre 2024 sur le chantier de la Cité de la Démocratie à Libreville. Accompagné du Premier Ministre Raymond Ndong Sima, du ministre des travaux publics Flavien Nzengui Nzoundou,du ministre de la Défense Brigitte Onkanowa, et des responsables de la société turque Summa, cette visite, conduite par Juste Louangou Bouyomeka, conseiller spécial du Président de la Transition, a permis de constater l’avancement d’un projet qui ambitionne de redéfinir le visage du Gabon.
Une reconstruction au cœur de l’histoire
Image d’archive de la Cité de la Démocratie : vue sur le Palais des Conférences.
Construite en 1977 sous l’égide d’Omar Bongo Ondimba, la Cité de la Démocratie est un site historique chargé de symboles. Elle a accueilli des événements majeurs comme le sommet de l’Organisation de l’Unité Africaine et la Conférence nationale des forces vives. En 2014, la décision controversée de démolir ce lieu emblématique a laissé un vide dans l’imaginaire collectif gabonais.
Vue du chantier de la Cité de la Démocratie, actuellement en pleine reconstruction.
Aujourd’hui, sa reconstruction symbolise une renaissance nationale. Plus qu’une simple restauration, le projet propose une infrastructure moderne incluant un centre de conférences de 3 000 places, 55 villas pour les chefs d’État, une clinique, un zoo, et des installations sportives.
Un chantier qui crée des opportunités
Koka Ulrich, travailleur sur le site de la Cité de la Démocratie, exprime sa fierté de contribuer au projet et adresse ses remerciements aux autorités.
Depuis le lancement des travaux il y a quatre mois, plus de 1 350 personnes, dont 900 Gabonais, contribuent à ce vaste chantier. Parmi eux, Koka Ulrich, aide-topographe, confie avec fierté :
“Travailler sur ce chantier a transformé ma vie. En rejoignant cette équipe, j’ai quitté le chômage, et aujourd’hui, je participe à un projet d’envergure qui va marquer l’histoire de notre pays. Comme moi, de nombreux compatriotes trouvent ici une chance de contribuer à la renaissance du Gabon.”
L’Aéroport Blaise Diagne au Sénégal témoigne du savoir-faire de l’entreprise turque SUMMA.
La société turque Summa, chargée des travaux, s’appuie sur une expertise éprouvée à travers le continent. Connue pour ses réalisations telles que l’Aéroport Blaise Diagne au Sénégal et le Palais des Sports de Yaoundé au Cameroun, elle a été mandatée pour livrer le projet en 16 mois.
Un levier de rayonnement pour le Gabon
La nouvelle Cité de la Démocratie vise à positionner le Gabon comme un hub régional pour les conférences internationales, les événements culturels et le tourisme d’affaires. Lors de la visite, le Président de la Transition a insisté sur l’importance de respecter les délais et la qualité des travaux.
Une vision pour un Gabon moderne
En visite sur le site, Brice-Clotaire OLIGUI NGUEMA était accompagné des dirigeants de SUMMA, du Premier ministre et du ministre des Travaux publics.
Ce projet ambitieux incarne la volonté du gouvernement de Transition de conjuguer héritage et modernité. En redonnant vie à ce lieu historique, le Gabon aspire à se repositionner sur l’échiquier international comme un acteur clé de la diplomatie et du développement économique en Afrique.
Les responsables de SUMMA ont présenté au président de la Transition la maquette de la future Cité Démocratie.
La Cité de la Démocratie, en pleine reconstruction, s’annonce déjà comme un pilier de la renaissance nationale, alliant fierté historique et ambition moderne. Le défi est immense, mais la vision portée par le gouvernement de Transition laisse entrevoir un avenir prometteur pour le Gabon.