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Concerts de la Restauration: Ba’ponga, une Absence Suspecte qui Évoque un Possible Boycott

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Depuis plusieurs mois, Brice-Clotaire Oligui Nguema, Président de la Transition au Gabon, arpente le pays pour défendre son coup d’État et tracer la voie pour l’avenir national. Accompagné d’une sélection d’artistes pour animer ses spectacles populaires, cet événement a cependant révélé une absence notable : celle de Ba’ponga, figure emblématique du hip-hop gabonais.

Ba’ponga, dont la carrière s’étend sur plus de vingt ans, est reconnu pour ses contributions significatives à la scène musicale gabonaise. Avec quatre albums et plusieurs maxi singles à son actif, l’artiste a largement marqué les esprits et continue de captiver son public. Pourtant, lors des différents arrêts de la tournée présidentielle, il a systématiquement été absent des scènes, laissant place à d’autres artistes dont la notoriété et les messages ne semblent pas aussi percutants.

Cette absence répétée suscite de nombreuses interrogations. D’une part, certains se demandent si Ba’ponga pourrait faire l’objet d’un boycott. La possibilité que ses opinions ou son style musical ne soient pas en accord avec les objectifs ou l’image que le gouvernement souhaite projeter est évoquée. D’autre part, des raisons plus pratiques, telles que des questions de disponibilité ou de budget, pourraient également expliquer cette omission.

En outre, il est possible que la sélection des artistes ait été influencée par des considérations stratégiques. Les organisateurs pourraient préférer mettre en avant des talents plus récents ou alignés avec les thèmes de la Transition, laissant ainsi Ba’ponga en dehors des projecteurs.

Lors de la dernière étape de la tournée présidentielle dans la province de l’Estuaire, l’absence de Ba’ponga a de nouveau marqué les esprits. Aucun commentaire officiel n’a été fourni pour clarifier cette situation, laissant planer le mystère sur les véritables raisons de cette exclusion.

En conclusion, la question de savoir pourquoi Ba’ponga, une icône du hip-hop gabonais, est systématiquement écarté des événements de la Transition reste sans réponse. Pour l’instant, les spéculations vont bon train parmi les fans et les observateurs, en attendant peut-être une déclaration officielle ou une explication de la part des organisateurs de la tournée présidentielle.

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Crise de Paiement : La SEEG Plonge SMIN et PC SERVICES CONSULTING dans l’Incertitude avec 36 Millions d’Impayés

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Depuis plusieurs mois, les entreprises SMIN et PC SERVICES CONSULTING, dirigées par Pierre-Claver Nzigou, traverse une période critique. En cause : des impayés importants accumulés par la Société d’Énergie et d’Eau du Gabon (SEEG), sur des marchés exécutés dans les provinces de l’Ogooué-Lolo et du Haut-Ogooué.

Sur la période 2023-2024, l’entreprise avait été sélectionnée pour plusieurs chantiers d’intérêt public, portant sur des interventions techniques, des aménagements ainsi que des travaux d’entretien d’infrastructures électriques et environnementales.

Parmi les travaux réalisés figurent notamment :

▪︎L’ouverture de tranchées

▪︎La fourniture et la fixation de grilles de sécurité

▪︎Le redressement de supports à Dienga

▪︎L’élagage de points chauds à Franceville, Nzela, Koula-Moutou et Pana

▪︎L’aménagement de bureaux et vestiaires de la centrale thermique de Koula-Moutou

▪︎La construction d’un regard en parpaings au château Maëla à Koula-Moutou

Mais cette liste est loin d’être exhaustive. Plusieurs autres projets, de nature variée, ont également été exécutés avec diligence par les équipes de SMIN et PC SERVICES CONSULTING dans différents sites de la région, toujours pour le compte de la SEEG.

Un partenariat prometteur devenu problématique

Selon M. Nzigou, les débuts de cette collaboration étaient positifs : les premières factures avaient été honorées conformément aux délais convenus. Cependant, depuis neuf mois, plus aucun paiement n’a été effectué par la SEEG, malgré la validation des pièces administratives et techniques nécessaires.

L’entreprise affirme aujourd’hui que la SEEG lui doit un montant de 36.885.674 FCFA, une somme qui, selon le chef d’entreprise, compromet gravement la continuité des activités.

Un impact social et économique inquiétant

Privées de liquidités, SMIN et PC SERVICES CONSULTING est aujourd’hui confrontée à de graves tensions : salaires en souffrance, blocages comptables, impossibilité de maintenir certains contrats, et une grogne montante au sein des équipes.

« Nous avons respecté nos engagements contractuels sur tous les chantiers, même dans des zones difficiles d’accès. Ce silence prolongé de la SEEG nous plonge dans l’impasse », déplore Pierre-Claver Nzigou.

Une attente qui devient insoutenable

Face à cette situation, l’entrepreneur appelle les responsables de la SEEG à prendre leurs responsabilités, afin d’éviter un effondrement de l’activité et les pertes d’emplois qui pourraient en résulter. Il dit garder espoir d’un règlement rapide, mais n’exclut pas d’entreprendre d’autres démarches en cas de non-réaction.

Pour l’instant, la SEEG n’a pas encore officiellement communiqué sur cette affaire.

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Sortis de prison, la famille Bongo exilée en Angola : la “Young Team” toujours incarcérée, quelle justice pour les collaborateurs de l’ancien régime ?

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Sous pression probable de l’Union africaine et d’alliés internationaux, le président Oligui Nguema aurait cédé à une sortie diplomatique pour la famille Bongo. Pendant ce temps, les anciens proches de Noureddin restent emprisonnés, ravivant les soupçons de justice à deux vitesses.

Dans la nuit du 15 au 16 mai 2025, Ali Bongo Ondimba, son épouse Sylvia Bongo Valentin et leur fils Noureddin ont discrètement quitté le Gabon à bord d’un avion officiel. Direction : l’Angola. Luanda a confirmé l’accueil de la famille à la demande du président João Lourenço, également président en exercice de l’Union africaine.

Ce transfert fait suite à la visite du président angolais à Libreville le 12 mai, et serait, selon plusieurs sources diplomatiques, le fruit de pressions internationales pour éviter une crise politique et humanitaire prolongée.

Sylvia et Noureddin ont pourtant été inculpés pour des faits graves : blanchiment de capitaux, escroquerie en bande organisée, détournement de fonds publics, corruption, association de malfaiteurs. Leur libération, les 6 et 9 mai pour raisons médicales, et leur exfiltration précipitée interrogent.

La “Young Team” toujours en détention

Contrairement à la famille Bongo, leurs anciens collaborateurs restent derrière les barreaux :

▪︎Cyriaque Mvourandjami, ex-directeur de cabinet politique d’Ali Bongo, figure du clan de Noureddin, est poursuivi pour complicité de détournement de fonds publics.

▪︎Ian Ghislain Ngoulou, directeur de cabinet adjoint d’Ali Bongo, acteur-clé de la “Young Team”, est accusé de malversations financières.

▪︎Abdul Hosseini, conseiller spécial du président déchu, reste incarcéré dans un silence judiciaire pesant.

Une transition sous tension

Ce traitement différencié interroge : pourquoi épargner les Bongo tout en maintenant en prison leurs collaborateurs ? Une déclaration du procureur est attendue pour clarifier cette décision, mais l’opinion redoute déjà un récit arrangé.

En cédant à la diplomatie, la transition compromet-elle la promesse d’une justice équitable ? Pour l’instant, la page Bongo ne semble pas tournée, et la justice gabonaise, elle, reste en question.

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Yêmï démarre fort sur Urban FM : la santé publique au cœur du premier numéro

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L’émission Yêmï a fait ses premiers pas ce lundi 12 mai sur les ondes de Urban FM 104.5, avec une thématique de fond : la santé publique. Porté par LOPS à la présentation et Dr Marcia Angue épouse Pemengoye en qualité de médecin-conseil, ce premier numéro a ouvert un débat riche et accessible à tous.

Une émission utile, un sujet essentiel

Pour introduire l’échange, LOPS a invité Dr Marcia à rappeler la définition de la santé publique selon l’OMS : « l’art et la science de prévenir les maladies, de prolonger la vie et d’améliorer la santé par des efforts collectifs ». Ce champ vaste inclut l’éducation, la prévention, l’assainissement, la sécurité sanitaire et bien plus.

Le cadre gabonais mis en lumière

Au Gabon, la santé publique repose sur deux documents de référence :

Le Plan national de développement sanitaire 2024-2027,

La Politique nationale de santé.

Deux outils d’action publique directement alignés avec le pilier 4 du projet de société du Président Brice-Clotaire Oligui Nguema, qui fait de la réforme du système de santé une priorité. Une ambition saluée par les acteurs du terrain, alors que le Chef de l’État multiplie les initiatives concrètes.

Prévenir, éduquer, impliquer

Pour LOPS, « la santé publique, c’est l’affaire de tous ». Une approche partagée par Dr Marcia, qui insiste sur l’engagement des entreprises via la responsabilité sociétale (RSE), la santé au travail et les actions communautaires. À l’image des campagnes contre le paludisme ou des initiatives d’assainissement urbain.

Les publics cibles ? Les populations, les décideurs, les soignants, les entreprises, mais aussi les médias et influenceurs qui participent à la diffusion des messages de prévention.

Des attentes fortes pour le système de santé

Dans la rubrique entretien, Dr Marcia a aussi formulé plusieurs attentes :

Des médicaments accessibles,

Un renouvellement du plateau technique,

Une formation spécialisée du personnel,

L’intégration de nouveaux métiers (biostatisticiens, ingénieurs biomédicaux, cybersécurité santé),

Et la lutte contre les déserts médicaux dans les zones reculées.

Autant de pistes pour mieux anticiper les crises sanitaires, comme cela pourrait être le cas lors d’une épidémie.

À suivre…
Diffusée du lundi au vendredi à 11h00 sur Urban FM 104.5, Yëmi s’annonce comme un rendez-vous d’information et de sensibilisation incontournable. Et si la santé publique est le thème de cette semaine de lancement, un nouveau sujet sera à l’honneur dès la semaine du 19 au 23 mai 2025, pour le deuxième numéro.

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