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Composition de l’ACER : Chérie Yoni Tsango Ngoussi dénonce l’inégalité de genre

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Le 26 février 2025, le ministre de l’Intérieur, Hermann Immogault, a annoncé les neuf membres choisis pour siéger à l’Autorité de Contrôle des Elections et du Référendum (ACER). Toutefois, cette composition a suscité de vives critiques, notamment de Chérie Yoni Tsango Ngoussi, présidente de l’ONG Ladies Club For Leadership And Development (LCLD). En effet, parmi les neuf membres désignés, seules deux femmes ont été retenues, représentant ainsi seulement 22 % de l’effectif, loin des 30 % imposés par la législation gabonaise.

Si des progrès sont visibles, notamment avec un gouvernement comprenant 30 % de femmes, la situation au sein de l’ACER révèle un retard dans la mise en œuvre de la parité. Cette faible représentation féminine a été pointée du doigt par Mme Tsango Ngoussi, qui considère cette situation comme un manquement aux engagements pris par le gouvernement en matière d’égalité de genre.

Dans une déclaration relayée par nos confrères de Gabonews, Chérie Yoni Tsango Ngoussi a rappelé que la parité ne se limite pas à une exigence légale, mais qu’elle est essentielle pour garantir un développement durable et une représentation équilibrée des femmes dans les instances décisionnelles du Gabon. Elle a également critiqué les nominations récentes au sein du gouvernement et des autorités locales, où les femmes demeurent sous-représentées, comme l’illustrent les nominations des gouverneurs et préfets.

Chérie Yoni Tsango Ngoussi a appelé les autorités gabonaises, et en particulier la ministre de la Femme, Élodie Diane Fouefoue épouse Sandjoh, à prendre des mesures concrètes pour garantir une meilleure intégration des femmes dans les fonctions de décision. “Le Gabon a des femmes compétentes et politiquement actives”, a-t-elle souligné, insistant sur la nécessité d’agir pour que les femmes contribuent activement au développement et à la prospérité du pays.

Pour conclure, Mme Tsango Ngoussi a lancé un appel à l’action collective, précisant que seul un véritable engagement en faveur de la parité permettra de construire une société plus juste et inclusive, conforme aux objectifs mondiaux de l’ONU à l’horizon 2030.

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Présidentielle 2025 : Marlène Fabienne Essola Efoutame, un coup de théâtre au service de Bilie-By-Nze ?

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À quelques semaines de la présidentielle gabonaise de 2025, un rebondissement inattendu secoue la scène politique. Après avoir suscité des spéculations sur une candidature indépendante, Marlène Fabienne Essola Efoutame, dont la demande a été rejetée par la Commission Nationale d’Organisation et de Coordination des Élections et du Référendum (CNOCER), a choisi de revenir dans le giron de son mentor, Alain-Claude Bilie-By-Nze. Surpris par son soutien récent à ce dernier, alors qu’elle avait jusque-là entretenu l’idée d’une rupture, cette volte-face soulève de nombreuses interrogations : manipulation stratégique ou simple alignement politique ?

Le 10 mars dernier, Alain-Claude Bilie-By-Nze, leader de la plateforme Ensemble pour le Gabon, a lancé une déclaration publique attaquant le régime d’Oligui Nguema tout en exposant les grandes lignes de son projet de société, “Oser l’espérance”. Un moment marquant où, loin de se tenir à l’écart ou de manifester une quelconque opposition, Marlène Fabienne Essola Efoutame a fait une apparition surprise aux côtés de son mentor. Son rôle n’a pas tardé à se préciser : elle a accepté l’invitation de Bilie-By-Nze pour participer à cette déclaration officielle, signifiant ainsi son soutien public.

Selon des sources bien informées, Marlène Essola serait désormais prête à faire le tour des plateaux télévisés et radiophoniques pour défendre la candidature de Bilie-By-Nze, apportant ainsi son soutien à sa campagne présidentielle. Ce revirement rapide et inattendu met en lumière une dynamique politique complexe qui pourrait avoir des motivations stratégiques.

Le déroulement des événements semble suggérer une opération soigneusement orchestrée. Pendant quelques jours, Marlène Essola avait entretenu l’image d’une candidate, suscitant l’enthousiasme de nombreux partisans et divisant l’opinion publique gabonaise. Ses déclarations sur les réseaux sociaux avaient laissé croire à une rupture avec Bilie-By-Nze, alimentant ainsi la rumeur d’une candidature en solo. Cependant, le rejet de sa candidature par la CNOCER a mis un frein à ses ambitions, tandis que Bilie-By-Nze poursuivait son chemin.

Ce retournement soulève la question : s’agit-il d’une stratégie politique calculée ? Une tentative de créer une dynamique médiatique autour de la rupture avant un rassemblement final autour de Bilie-By-Nze pour renforcer sa position et rallier davantage d’électeurs ? Si l’on suit cette hypothèse, le rôle de Essola Efoutame pourrait bien avoir été celui de tester la réceptivité de l’électorat à une figure féminine, tout en focalisant l’attention sur un soi-disant schisme qui, en fin de compte, sert à consolider les soutiens en faveur de son mentor.

Cette démarche pourrait cependant se retourner contre elle, surtout si une partie de l’électorat se sent trahi par son retournement. Toutefois, dans le monde politique gabonais, où les alliances et les dissidences sont monnaie courante, tout reste possible. Le véritable défi pour Bilie-By-Nze sera de savoir comment capitaliser sur cette situation sans perdre la confiance des électeurs qui ont été séduits par l’apparente indépendance de Efoutame.

En fin de compte, ce coup de théâtre pourrait jouer en faveur de Bilie-By-Nze, mais rien n’est encore acquis. La clé sera de savoir si l’électorat acceptera ce jeu de dupes ou si la stratégie de “la rupture avant le ralliement” s’avérera contre-productive pour les deux protagonistes.

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Gabon – Présidentielle 2025 : Ce sera sans Pierre-Claver Maganga Moussavou, écarté pour son âge

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Après plusieurs jours d’examen des dossiers de candidature, la Commission nationale d’organisation et de coordination des élections et du référendum (CNOCER), en charge de la supervision du processus électoral, a finalisé la liste des candidats en lice pour la présidentielle. C’est lors d’une déclaration de presse du Ministre de l’Intérieur et de la Sécurité, Hermann Immongault, ce dimanche 9 mars 2025, que cette liste définitive a été rendue publique. Sur les 23 dossiers déposés, seuls quatre candidats ont été validés, marquant une étape décisive dans le processus devant conduire au retour à l’ordre constitutionnel.

Quatre candidats retenus sur 23 dossiers déposés

La liste des candidats à la magistrature suprême se compose des personnalités suivantes :

Alain-Claude Bilie-By-Nze, ancien Premier ministre sous le régime d’Ali Bongo Ondimba, figure expérimentée de la politique gabonaise ;

Joseph Essingone Lapensée, candidat issu de l’opposition, dont la participation à cette élection suscite des attentes parmi ses partisans ;

Stéphane Germain Iloko Boussiengui, acteur politique émergent, dont la candidature interroge sur son poids électoral face aux figures établies ;

Brice Clotaire Oligui Nguema, actuel président de la Transition, qui bénéficie de la dynamique du pouvoir en place et d’un appareil d’État structuré.

Le CNOCER, conformément à la Charte de la Transition, à la Constitution et au Code électoral, a écarté 19 autres candidatures après une analyse minutieuse. Ces candidats recalés disposent toutefois d’un délai de 72 heures pour déposer un recours devant la Cour constitutionnelle.

Pierre-Claver Maganga Moussavou écarté pour cause d’âge

Parmi les candidatures rejetées, celle de Pierre-Claver Maganga Moussavou, président du Parti Socialiste Démocrate (PSD), a particulièrement retenu l’attention. L’ancien vice-président de la République a vu son dossier rejeté en raison de son âge : 72 ans, soit au-delà de la limite de 70 ans imposée aux candidats à l’élection présidentielle.

Cette exclusion marque un tournant dans la carrière politique de Maganga Moussavou, qui a été un acteur majeur des scrutins présidentiels au Gabon. Il s’était présenté six fois à l’élection présidentielle, en 1993, 1998, 2005, 2009, 2016 et 2023, incarnant une opposition constante aux différents pouvoirs en place. Son éviction pour raison d’âge souligne l’un des aspects controversés des nouvelles règles électorales issues de la transition.

Un duel attendu entre Oligui Nguema et Bilie-By-Nze

Avec l’ouverture officielle de la campagne le 29 mars 2025, la compétition s’annonce intense. L’élection semble déjà se dessiner comme un duel entre l’actuel chef de l’État, Brice-Clotaire Oligui Nguema, et son principal rival, Alain-Claude Bilie-By-Nze. Face à eux, la candidature de Joseph Essingone Lapensée et de Stéphane Germain Iloko Boussiengui apparaît davantage comme symbolique, leur poids politique restant limité à ce stade.

Reste à voir si les premiers meetings viendront bouleverser cet équilibre ou si cette présidentielle se résumera effectivement à un affrontement entre Oligui Nguema et Bilie-By-Nze, dans une élection aux enjeux cruciaux pour l’avenir du Gabon.

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Crise à “Ensemble pour le Gabon” : Pas de Relais, Juste une Course de Candidats et de Divisions Avant l’Élection Présidentielle

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À l’approche de l’élection présidentielle du 12 avril 2025, la plateforme “Ensemble pour le Gabon” d’Alain Claude Bilie-By-Nze traverse une crise interne qui pourrait bien affecter ses chances. L’ancien Premier ministre, pressenti comme un des adversaires les plus sérieux du président de la transition, Brice Clotaire Oligui Nguema, a fait parler de lui en retirant sa candidature, mais d’une manière particulière : c’est un membre de son entourage qui a déposé la demande au ministère de l’Intérieur, soulevant des interrogations sur les intentions politiques derrière ce geste.

Ce retrait s’accompagne de la montée en puissance de deux figures clés de sa plateforme : Marlène Fabienne Essola Efountame et le Dr Germain Iloko Boussiengui, qui ont annoncé leur propre candidature. Bien que certains y voient une simple stratégie pour renforcer la position de Bilie-By-Nze, d’autres estiment que ces candidatures risquent de diviser le soutien populaire et de créer des tensions au sein du groupe.

Le climat s’est encore tendu lorsque Dr Iloko a accusé Bilie-By-Nze de détournement de fonds. Selon le médecin et homme politique, une somme de 100 millions de francs CFA lui aurait été remise par Brice Clotaire Oligui Nguema, mais Bilie-By-Nze aurait utilisé une partie de cet argent à des fins personnelles, déclarant seulement 50 millions officiellement. Cette accusation de malversations financières jette une ombre sur la crédibilité de Bilie-By-Nze et de sa plateforme, créant une nouvelle source de division au sein du mouvement.

En cette période de campagne intense, “Ensemble pour le Gabon” semble être en pleine déroute. Les divisions internes, les accusations de détournement et les candidatures concurrentes soulèvent des doutes sur la capacité de Bilie-By-Nze à maintenir une coalition cohérente et à lutter efficacement face à Oligui Nguema. À quelques jours de la date limite pour le dépôt des candidatures, les membres de la plateforme devront réagir rapidement s’ils souhaitent rester compétitifs dans cette élection cruciale.

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