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“Calée” avec un bébé en route : Le couple Daphné et William Sama prêt pour un solo de couche-culotte
Une nouvelle mélodie de la vie de la talentueuse chanteuse Daphné est en train de se composer, et cette fois, elle ne se chante pas, elle se vit. Après avoir enchanté le Cameroun et l’Afrique avec ses succès musicaux, Daphné partage aujourd’hui une nouvelle note de bonheur avec ses fans : sa grossesse tant attendue. Cette annonce réjouissante vient couronner son parcours artistique et personnel.
Daphné, connue pour son titre emblématique “Calée” qui traduit la rencontre d’un amour qui aboutit au mariage, est sur le point d’écrire un nouveau chapitre de sa vie. En 2020, elle s’est unie à William Sama, rencontré à travers les aléas de la vie. Trois ans après leur mariage, le couple célèbre la naissance imminente de leur premier enfant. Cette nouvelle étape dans la vie de Daphné est un rayon de lumière pour elle et ses fans, marquant une nouvelle aventure remplie d’amour et de joie.
La grossesse de Daphné est une nouvelle mélodie de bonheur qui résonne dans sa vie et dans le cœur de ses admirateurs. Cette nouvelle étape est un témoignage de sa croissance personnelle et de son épanouissement. Alors que Daphné continue à briller sur la scène musicale et à inspirer par sa résilience, cette nouvelle mélodie de vie apporte une touche supplémentaire de douceur à son parcours. Nous sommes impatients de suivre ce chapitre prometteur de la vie de cette artiste talentueuse.
Mihi…

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Gabon – Présidentielle 2025 : Oligui Nguema proclamé vainqueur provisoire à 90.35 % des voix

Avec un peu plus de trois heures de retard sur l’horaire initialement annoncé, le ministre de l’Intérieur, Hermann Immongault, a finalement pris la parole ce dimanche 13 avril aux alentours de 16h30 pour proclamer les résultats provisoires de l’élection présidentielle tenue la veille au Gabon. Sans surprise, c’est le président de la Transition, Brice-Clotaire Oligui Nguema, qui sort largement vainqueur du scrutin.
Une victoire écrasante dès le premier tour
Selon les chiffres livrés par le ministère de l’Intérieur, Oligui Nguema remporte cette élection avec 90,35 % des suffrages exprimés, reléguant très loin son principal adversaire, Alain-Claude Bilie-By-Nze, qui ne recueille que 3,02 % des voix. Un écart abyssal, qui confirme les premières tendances observées dès l’affichage des procès-verbaux dans les bureaux de vote à travers le pays.
Les autres candidats se partagent les miettes, avec des scores inférieurs à 2 %, soulignant l’ampleur du plébiscite en faveur du chef de l’État sortant.
Un retard expliqué par des vérifications minutieuses
Prévue à 13h30, l’allocution ministérielle n’a débuté qu’en fin d’après-midi, alimentant les spéculations et l’impatience sur les réseaux sociaux. Le ministère de l’Intérieur a expliqué ce décalage par la nécessité de procéder à des vérifications minutieuses et rigoureuses des résultats compilés, afin de garantir la fiabilité des chiffres présentés au public. Une précaution qui, selon les autorités, témoigne de la volonté d’assurer la transparence et l’intégrité du processus électoral.
Une proclamation encore provisoire
Il convient toutefois de rappeler que ces résultats sont provisoires, en attendant leur validation formelle par la Cour constitutionnelle. Celle-ci devra examiner d’éventuels recours, vérifier la régularité du scrutin et proclamer les résultats définitifs dans les délais prévus par la loi.
Une transition confortée, une légitimité renforcée
Avec ce score sans appel, Oligui Nguema voit sa légitimité fortement renforcée. Après une période de Transition amorcée en août 2023, le général-président s’apprête désormais à entamer un mandat de sept ans issu des urnes. Reste à voir comment les autres acteurs politiques réagiront à ces résultats, et si cette étape ouvrira enfin une ère d’apaisement, de réformes profondes et de stabilité durable pour le Gabon.
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Présidentielle 2025 : Maganga Moussavou opte pour l’abstention et se désolidarise de Bilie-By-Nze

Alors qu’il avait mené, aux côtés de Albert Ondo Ossa, Ali Akbar Onanga et Alain-Claude Bilie-By-Nze, une fronde contre les dérives de la Transition, Pierre-Claver Maganga Moussavou refuse aujourd’hui de soutenir le principal challenger de Brice-Clotaire Oligui Nguema. Exclu de la course à la présidentielle, l’ancien vice-président appelle à l’abstention et exprime un profond désaveu envers le processus électoral en cours.
À un jours d’un scrutin crucial pour l’avenir du Gabon, la déclaration de Pierre-Claver Maganga Moussavou vient jeter un trouble dans le camp des opposants au régime de la Transition. Dans une vidéo publiée le jeudi 10 avril sur les réseaux sociaux, le président du Parti social démocrate (PSD) a annoncé qu’il ne se rendra pas aux urnes le 12 avril prochain, estimant que ses droits civiques et politiques ont été volontairement bafoués.
« Voter signifierait pour moi me dédire et cautionner une telle infamie », a-t-il déclaré, en référence à son exclusion du processus de sélection des candidats. Un processus qu’il qualifie de biaisé, orchestré selon lui pour écarter des voix dissidentes.
Un refus de cautionner le système
La posture de Maganga Moussavou tranche avec celle d’Alain-Claude Bilie-By-Nze, ancien Premier ministre sous Ali Bongo et aujourd’hui principal rival de Brice-Clotaire Oligui Nguema dans cette élection présidentielle. Si les deux hommes ont un temps partagé une opposition active à la Transition – dénonçant le manque de clarté sur les réformes institutionnelles, la militarisation du pouvoir et l’absence de garanties démocratiques – Maganga Moussavou fait aujourd’hui bande à part.
En refusant de voter, et donc de soutenir Bilie-By-Nze, il envoie un message fort : pour lui, l’alternance ne peut pas se construire sur des bases fragiles. « Les tenants de cet acte d’épouvante ont inventé voire renforcé une abstention assumée par une Constitution volontairement discriminatoire », a-t-il martelé.
Pas de consigne de vote, pas d’illusion
Contrairement à d’autres figures politiques recalées, qui appellent à voter « utile » ou à se rallier à l’un des candidats restants, Maganga Moussavou s’abstient sans ambiguïté et n’appelle à soutenir aucun camp. Il répond ainsi à ceux qui espéraient une consigne claire de sa part : « Je n’ai malheureusement pas d’indication à donner », a-t-il tranché.
Le 2 avril dernier, Jean Rémy Yama, du PNTP, avait déjà fait le choix de l’abstention. La prise de position de Maganga Moussavou vient donc renforcer un courant sceptique, voire résigné, face à l’offre politique actuelle et au cadre électoral imposé.
Vers une abstention massive ?
Ce geste politique pourrait alimenter l’abstention au sein de l’électorat, notamment chez les sympathisants du PSD et les indécis. Car au-delà du cas personnel de Maganga Moussavou, c’est bien la crédibilité du scrutin du 12 avril qui est en jeu.
À mesure que les voix discordantes se multiplient, l’interrogation grandit : cette élection sera-t-elle un moment de renouveau ou le prolongement d’un système verrouillé ? Maganga Moussavou, en tout cas, a fait son choix : s’abstenir, pour ne pas trahir ses principes.
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“Prison Break” à Koula-Moutou : 16 évadés traqués sous les balles dans la Bouenguidi !

Scène digne d’un film d’action ce mercredi matin à la prison centrale de Koula Moutou, capitale de l’Ogooué-Lolo. Seize détenus ont réussi à s’évader après avoir violemment agressé un gardien. Face à cette fuite massive, l’armée et les forces de sécurité ont rapidement été mobilisées pour tenter de les rattraper.
Un plan d’évasion bien orchestré
Selon des sources locales, les faits se sont déroulés en milieu de matinée. Profitant d’un moment d’inattention, un groupe de détenus s’est rué sur un gardien, le ligotant et le rouant de coups avant de s’emparer de ses clés. Une fois libres, ils ont pris la direction de la rivière Bouenguidi, qui serpente à travers la ville, espérant ainsi échapper aux forces de l’ordre.
Fusillades et course-poursuite en pleine ville
L’évasion a provoqué une alerte générale et des scènes de chaos. Des vidéos circulant sur les réseaux sociaux montrent des habitants filmant la fusillade depuis le pont au-dessus de la Bouenguidi. Gendarmerie, police et armée ont immédiatement été déployées pour sécuriser la zone et intercepter les fugitifs. Des coups de feu ont été tirés alors que les forces de l’ordre tentaient de stopper la fuite des prisonniers. Plusieurs d’entre eux ont été rattrapés alors qu’ils luttaient contre le courant de la Bouenguidi, tentant désespérément de traverser la rivière à la nage.
Une ville sous tension
La panique s’est rapidement emparée des habitants de Koula Moutou, peu habitués à une telle agitation. « Nous avons entendu des cris et des tirs. Par précaution, nous avons fermé nos boutiques et nos maisons », témoigne un commerçant du centre-ville.
Pour l’instant, les autorités n’ont pas encore précisé le nombre exact de prisonniers toujours en cavale. Une enquête a été ouverte afin de comprendre comment une telle évasion a pu se produire et d’éventuellement identifier des complicités internes.
Des prisons sous haute tension
Cet incident met une fois de plus en lumière les défaillances du système carcéral gabonais. La prison de Koula-Moutou, comme beaucoup d’autres dans le pays, souffre d’une infrastructure vétuste et d’un manque criant d’effectifs de surveillance. Cette évasion spectaculaire relance ainsi le débat sur la nécessité de réformer en profondeur le secteur pénitentiaire.
Pendant ce temps, les recherches se poursuivent pour retrouver les évadés encore en fuite. Les autorités appellent la population à signaler tout individu suspect et à éviter toute tentative d’aide aux fugitifs, sous peine de poursuites judiciaires.