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Brice-Clotaire Oligui Nguema : La Candidature Attendue Qui Se Concrétise enfin

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Le 3 mars 2025 restera gravé dans les mémoires comme une journée historique pour le Gabon. À l’occasion de son 50e anniversaire, Brice-Clotaire Oligui Nguema, Président de la Transition, a officiellement annoncé sa candidature à l’élection présidentielle prévue pour le 12 avril 2025. C’est devant des milliers de partisans réunis à la Cité de la Démocratie de Libreville, un site symbolique en pleine reconstruction, que le Président-candidat a pris la parole, annonçant son intention de briguer son premier mandat à la tête du pays.

Dans son allocution, Oligui Nguema a fait l’éloge des réalisations de son gouvernement depuis la prise de pouvoir du Comité pour la Transition et la Restauration des Institutions (CTRI) le 30 août 2023. Il a mis en avant les chantiers importants lancés en seulement 18 mois, déclarant : “Si en 18 mois, nous pouvons faire tout cela, imaginez ce que nous pouvons accomplir en sept ans.” Ce discours a largement résonné auprès de ses supporters, soulignant son ambition de poursuivre la transformation du pays et de répondre aux attentes des Gabonais.

L’annonce de la candidature d’Oligui Nguema, bien que largement attendue, fait écho à une situation plus complexe. Le 2 mars 2025, la présidence avait été contrainte de démentir les informations circulant dans les médias, qui affirmaient que le président avait déjà démissionné de l’armée pour se lancer officiellement dans la course présidentielle. Ces rumeurs ont pris de l’ampleur après des propos du président lors de ses échanges avec les forces de défense et de sécurité, interprétés par certains comme un signe de sa démission imminente.

En réponse à ces spéculations, la présidence de la République, à travers son porte-parole Max-Olivier Obame Ndong, a communiqué : “La présidence dément formellement cette information. Le Général Brice-Clotaire Oligui Nguema reste en fonction. Aucune démission n’a été effectuée.” Ce démenti a permis de calmer les inquiétudes, clarifiant que le président n’avait pas quitté son poste militaire, conformément à la législation gabonaise qui exige des militaires qu’ils se mettent en disponibilité ou démissionnent pour briguer la présidence.

Ainsi, même si la presse avait révélé la candidature du président de manière prématurée, l’annonce officielle de ce 3 mars n’a fait que confirmer les rumeurs, mais à un moment plus approprié et dans le cadre d’un discours bien orchestré. L’heureux hasard a permis de faire coïncider cette déclaration avec l’anniversaire d’Oligui Nguema, ce qui a ajouté un poids symbolique à cet événement majeur.

Lors de cette journée, le président-candidat a également rappelé les rencontres qu’il a multipliées au cours des derniers jours avec divers secteurs de la société gabonaise, notamment les forces de défense et de sécurité, les responsables religieux et les universitaires. Ces échanges ont renforcé l’idée que sa candidature est le résultat d’une vaste consultation populaire, et qu’il se présente en réponse à un appel national à la responsabilité.

À ce jour, bien que le président n’ait pas encore pris la décision formelle de démissionner de l’armée, il a annoncé sa volonté de participer à la course électorale. La législation gabonaise, qui exige la démission ou la mise en disponibilité des militaires candidats, impose une décision qui pourrait intervenir dans les jours à venir.

En conclusion, bien que la presse ait été en avance sur l’annonce officielle, le démenti du 2 mars a permis de rétablir l’ordre et la clarté. L’annonce d’Oligui Nguema ce 3 mars a scellé une étape importante dans le processus électoral, marquée par l’ambiguïté des informations circulant dans la presse, mais aussi par la solidité de sa position en tant que candidat officiel. Le Gabon se prépare désormais pour une campagne présidentielle qui promet de dévoiler de nouvelles dynamiques politiques dans le pays.

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“Prison Break” à Koula-Moutou : 16 évadés traqués sous les balles dans la Bouenguidi !

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Scène digne d’un film d’action ce mercredi matin à la prison centrale de Koula Moutou, capitale de l’Ogooué-Lolo. Seize détenus ont réussi à s’évader après avoir violemment agressé un gardien. Face à cette fuite massive, l’armée et les forces de sécurité ont rapidement été mobilisées pour tenter de les rattraper.

Un plan d’évasion bien orchestré

Selon des sources locales, les faits se sont déroulés en milieu de matinée. Profitant d’un moment d’inattention, un groupe de détenus s’est rué sur un gardien, le ligotant et le rouant de coups avant de s’emparer de ses clés. Une fois libres, ils ont pris la direction de la rivière Bouenguidi, qui serpente à travers la ville, espérant ainsi échapper aux forces de l’ordre.

Fusillades et course-poursuite en pleine ville

L’évasion a provoqué une alerte générale et des scènes de chaos. Des vidéos circulant sur les réseaux sociaux montrent des habitants filmant la fusillade depuis le pont au-dessus de la Bouenguidi. Gendarmerie, police et armée ont immédiatement été déployées pour sécuriser la zone et intercepter les fugitifs. Des coups de feu ont été tirés alors que les forces de l’ordre tentaient de stopper la fuite des prisonniers. Plusieurs d’entre eux ont été rattrapés alors qu’ils luttaient contre le courant de la Bouenguidi, tentant désespérément de traverser la rivière à la nage.

Une ville sous tension

La panique s’est rapidement emparée des habitants de Koula Moutou, peu habitués à une telle agitation. « Nous avons entendu des cris et des tirs. Par précaution, nous avons fermé nos boutiques et nos maisons », témoigne un commerçant du centre-ville.

Pour l’instant, les autorités n’ont pas encore précisé le nombre exact de prisonniers toujours en cavale. Une enquête a été ouverte afin de comprendre comment une telle évasion a pu se produire et d’éventuellement identifier des complicités internes.

Des prisons sous haute tension

Cet incident met une fois de plus en lumière les défaillances du système carcéral gabonais. La prison de Koula-Moutou, comme beaucoup d’autres dans le pays, souffre d’une infrastructure vétuste et d’un manque criant d’effectifs de surveillance. Cette évasion spectaculaire relance ainsi le débat sur la nécessité de réformer en profondeur le secteur pénitentiaire.

Pendant ce temps, les recherches se poursuivent pour retrouver les évadés encore en fuite. Les autorités appellent la population à signaler tout individu suspect et à éviter toute tentative d’aide aux fugitifs, sous peine de poursuites judiciaires.

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Concert “Solidarité Congo” menacé d’annulation : entre tensions diplomatiques et enjeux mémoriels

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Le concert Solidarité Congo, prévu le 7 avril à l’Accor Arena à Paris, est sous la menace d’une annulation. Destiné à lever des fonds pour les enfants victimes du conflit dans l’est de la RDC, l’événement se heurte à une vive opposition de la diaspora rwandaise, de l’ambassade du Rwanda et de la Mairie de Paris. En cause : la coïncidence avec la journée internationale de commémoration du génocide des Tutsi, qui ravive des tensions profondes entre les communautés rwandaise et congolaise.

Une date hautement symbolique

Le 7 avril 1994 marque le début du génocide des Tutsi au Rwanda, qui a fait plus de 800 000 morts en trois mois. Chaque année, cette date est consacrée au recueillement et à la mémoire des victimes. La tenue d’un concert, qui plus est en soutien aux populations de l’est congolais où Kigali est accusé d’ingérence militaire, est perçue comme une provocation par la communauté rwandaise en France. Plusieurs associations et l’ambassade du Rwanda ont officiellement demandé l’interdiction de l’événement.

La Mairie de Paris, actionnaire principal de l’Accor Arena, a saisi le préfet de police pour examiner un possible report ou annulation. Dans un communiqué, elle évoque des risques de troubles à l’ordre public, alimentés par des tensions déjà palpables sur les réseaux sociaux. La Préfecture de police indique que le dossier est « à l’étude ».

Les organisateurs refusent de céder à la pression

Malgré la controverse, les organisateurs du concert maintiennent leur position. Selon eux, Solidarité Congo est une initiative humanitaire cruciale qui ne devrait pas être politisée. « Nous respectons la mémoire du génocide, mais nous ne pouvons pas ignorer la souffrance des enfants congolais aujourd’hui », expliquent-ils.

Des artistes de renom comme Gims et Fally Ipupa figurent toujours à l’affiche, et le concert doit permettre de récolter des fonds pour des actions en faveur des populations déplacées par la guerre en RDC. « Ce n’est pas un concert contre le Rwanda, c’est un concert pour le Congo », insistent-ils.

Unicef se retire, la tension monte

Face à la polémique, l’Unicef, qui devait bénéficier des recettes du concert, a décidé de se retirer. L’agence onusienne juge « impossible » d’être associée à un événement organisé le jour de la commémoration d’un génocide reconnu internationalement.

Cette affaire dépasse le cadre musical et met en lumière les tensions diplomatiques entre la RDC et le Rwanda. Kinshasa accuse Kigali de soutenir le groupe armé M23, responsable de violences dans l’est congolais, tandis que Kigali rejette ces accusations. Ces antagonismes trouvent un écho dans les communautés diasporiques en France, rendant la situation explosive.

Alors que le 7 avril approche, la Préfecture de police devra trancher entre le respect du devoir de mémoire et la liberté d’organiser un événement à vocation humanitaire. Une décision attendue sous haute tension.

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Gabon : Brice-Clotaire Oligui Nguema, Un homme d’action déterminé à éviter les éléphants blancs

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Dans une interview télévisée très attendue, Brice-Clotaire Oligui Nguema, Président de la Transition et candidat à l’élection présidentielle du 12 avril, a défendu avec fermeté son bilan à la tête du pays depuis 19 mois. Se présentant comme un homme d’action, il a rappelé que sa gouvernance repose sur des engagements concrets et des résultats tangibles. « Je ne sais pas faire des éléphants blancs », a-t-il martelé, insistant sur sa volonté de mener des projets durables et bénéfiques à la population.

Des réalisations marquantes en 19 mois

Depuis son arrivée au pouvoir, plusieurs mesures emblématiques ont été mises en place. Sur le plan social, le retour des bourses scolaires a été un signal fort en faveur de la jeunesse, tout comme le paiement des rappels de salaires des fonctionnaires et des retraités, incluant l’arrimage des pensions. Dans la fonction publique, l’ouverture de 26 000 postes budgétaires a marqué une rupture avec la politique de gel des recrutements du précédent régime.

Sur le plan économique, l’État a renforcé son contrôle sur des secteurs stratégiques, notamment avec l’acquisition d’Assala Energy et la récupération des actifs de la SNBG. Le lancement de Fly Gabon et la création de la Banque de l’Entrepreneuriat visent également à dynamiser l’économie nationale. Dans le secteur des transports, 417 taxis ont été distribués dans le cadre de l’opération Taxi Gab, et un vaste programme de réhabilitation des infrastructures routières a permis la construction et la modernisation de 1 950 km de routes en béton et en goudron.

Des chantiers en cours, mais des ralentissements

Si ces avancées sont indéniables, le Président de la Transition n’a pas éludé les défis qui entravent certains projets. Il a notamment évoqué une pénurie de matériaux de construction, freinant le rythme des travaux. « Tout le pays est en chantier », a-t-il expliqué, faisant état de difficultés d’approvisionnement en sable, ciment et fer. Cette situation impacte directement l’achèvement de certains projets, notamment en matière de routes et d’infrastructures publiques.

Un leadership fondé sur l’action et les résultats

Tout au long de son intervention, Brice-Clotaire Oligui Nguema s’est présenté comme un dirigeant pragmatique, refusant les promesses sans lendemain. « Nous avons fait beaucoup en 19 mois, mais nous devons aller plus loin », a-t-il déclaré, appelant les Gabonais à lui accorder leur confiance lors de l’élection présidentielle du 12 avril, afin de poursuivre les réformes et les projets en cours.

Face aux attentes et aux défis à relever, son message est clair : il entend poursuivre les réformes engagées, accélérer les projets en cours et garantir que chaque initiative bénéficie réellement à la population. Une posture qui, à quelques semaines du scrutin, pose la question de la continuité et de la consolidation des acquis de la transition.

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