Clips
“Biso Mibale” de Emma’a et Jungeli : Hommage ou Plagiat à “Nous deux” d’Isaac M ?
La scène musicale africaine est secouée par des interrogations alors que le dernier single de Emma’a, “Biso Mibale”, en collaboration avec Jungeli, suscite des comparaisons frappantes avec le titre “Nous deux” d’Isaac M sorti en 2023. La chanteuse gabonaise, déjà acclamée pour son EP éponyme sorti fin 2023, voit son nouveau morceau faire le buzz avec plus de 500 000 vues sur YouTube en moins d’une semaine.
“Biso Mibale” offre une ambiance afro envoûtante, accompagnée des mots d’amour caractéristiques de Emma’a et du style distinctif de son flow. Cependant, cette ascension rapide vers le succès s’accompagne de spéculations sur la créativité de la chanteuse. Les similitudes frappantes avec “Nous deux” d’Isaac M ont suscité des doutes quant à une possible inspiration ou même un plagiat.
La communauté des mélomanes et les médias se lancent dans une quête pour démêler cette affaire. Les interrogations se dirigent non seulement vers Emma’a mais également vers Jungeli, le jeune chanteur congolais qui partage la vedette sur cette chanson. Originaire du Congo comme Isaac M, Jungeli pourrait-il avoir été influencé par la musique de son compatriote au point d’influencer involontairement le style de Emma’a ?
La question centrale demeure : Emma’a a-t-elle sciemment emprunté des éléments de “Nous deux”, ou ces similitudes sont-elles le résultat d’une influence artistique involontaire ? Certains spéculent sur la possibilité d’une direction artistique mal interprétée lors de l’enregistrement.
La vérité derrière ces questions pourrait émerger des déclarations des artistes eux-mêmes, des producteurs et des personnes impliquées dans la création de “Biso Mibale”. Alors que les fans continuent de célébrer le succès du single, l’ombre du doute plane sur la crédibilité artistique de Emma’a. La réponse à ces interrogations pourrait bien redéfinir la perception de cette talentueuse artiste dans le paysage musical africain. Restez à l’écoute pour plus de développements sur cette affaire musicale en ébullition.
Mihi…

Clips
Emma’a touche en plein cœur avec « Ça m’a laissé » et fait naître l’attente d’un album

Le 2 mai 2025, Emma’a, étoile montante de la scène afro-r’n’b francophone, a révélé son tout nouveau titre intitulé « Ça m’a laissé », sous le label Sony Music Africa. En quelques jours à peine, le clip de la chanson, porté par une esthétique intimiste et émotive, a franchi le cap du million de vues sur YouTube, confirmant une fois de plus l’attachement croissant du public pour la voix singulière de l’artiste gabonaise.
« Ça m’a laissé » dépeint le désarroi sentimental d’une femme confrontée à une énième rupture. Entre mélancolie et résilience, Emma’a y chante l’amour qui déchire, le chagrin qui persiste, mais aussi cette force intérieure qui pousse à avancer malgré les cœurs brisés. Sa voix expressive, portée par une production musicale soignée, donne toute sa puissance à ce récit personnel et universel à la fois.
Tourné dans des décors feutrés reflétant solitude et introspection, le clip accompagne habilement le message de la chanson, renforçant l’authenticité de l’interprétation d’Emma’a.
Depuis ses deux EPs qui ont séduit critiques et fans, Emma’a n’a cessé de démontrer l’étendue de son potentiel. Mais avec ce nouveau succès, le public manifeste de plus en plus son impatience de la découvrir sur un format long. Un album, tant espéré, offrirait enfin une palette plus large de son univers artistique, approfondissant encore la richesse émotionnelle et musicale qu’elle distille dans chacun de ses morceaux.
Emma’a, par sa sincérité, sa finesse vocale et sa capacité à toucher les cœurs, semble prête à franchir une nouvelle étape dans sa jeune carrière. Et si « Ça m’a laissé » en est le prélude, alors l’album à venir promet d’être un véritable tournant.
Clips
Queen Koumb fait vibrer les racines gabonaises dans Missime, un retour aux sources empreint de spiritualité

Queen Koumb est de retour, et elle frappe fort. Après une année 2024 marquée par la sortie de “Y’a affaire”, morceau aux accents urbains ivoiriens ayant reçu un accueil mitigé, la chanteuse gabonaise opère un tournant artistique saisissant avec Missime. Dans ce nouveau single, tradition et spiritualité se fondent en une œuvre puissante et profondément enracinée dans la culture gabonaise.
Avec Missime, Queen Koumb renoue avec les fondements qui ont fait sa notoriété : une musique identitaire, portée par une voix vibrante et une mise en scène ancrée dans le patrimoine. À travers ce morceau, elle invoque le Seigneur, sollicitant protection et bénédiction. Ce message spirituel, loin d’être anecdotique, s’intègre harmonieusement à une ambiance sonore marquée par des rythmes afro et des sonorités ancestrales, créant une atmosphère à la fois mystique et authentique.
Ce retour à l’essentiel n’est pas sans rappeler ses débuts avec le morceau “Sissa nu bu ngussu”, véritable révélation pour le public gabonais. Là encore, Queen Koumb avait su séduire par sa capacité à valoriser la tradition tout en gardant une portée contemporaine. Avec Missime, elle confirme cette volonté de faire vivre la culture locale à travers la musique.
Le clip, soigneusement réalisé, renforce cette intention. Tourné dans des lieux emblématiques — sur l’eau, au cœur de la forêt —, il met en scène des symboles traditionnels forts, des tenues aux accessoires, évoquant les rituels, les croyances et la beauté des pratiques ancestrales. Cette dimension visuelle accompagne avec justesse la portée spirituelle du morceau.
Ce positionnement artistique s’inscrit dans une dynamique plus large observée sur la scène gabonaise. À l’instar de LAMALGAME avec “Bassé”, de M.O.R dans “Moukou y’a Pindi“, ou encore du groupe AFRIK’AN LEGEND et son titre emblématique “C’est comment ?”, Queen Koumb participe à cette vague de renouveau musical qui puise dans les racines culturelles pour construire un avenir musical résolument authentique et moderne.
Missime n’est donc pas qu’un simple single : c’est une immersion dans l’âme gabonaise, une déclaration d’amour aux traditions, et une démonstration que la musique, lorsqu’elle s’inspire du patrimoine, peut transcender les frontières.
Queen Koumb signe ainsi un retour fort, à la fois audacieux et nécessaire, confirmant qu’elle reste l’une des voix les plus singulières et engagées de la scène musicale gabonaise.
La rédaction/Tanda
Clips
Fally Ipupa signe son retour avec “Le Temps”, un single entre introspection et promesse d’un nouvel album

Le chanteur congolais Fally Ipupa a dévoilé, ce vendredi 2 mai, son nouveau single intitulé Le Temps, disponible sur toutes les plateformes de streaming. Une sortie qui marque le retour de l’artiste sur le devant de la scène, et prépare le terrain pour son très attendu prochain album, Delirium.
Auteur, compositeur et interprète infatigable, Fally Ipupa ne cesse d’enrichir sa discographie. Avec Le Temps, il livre un morceau aux accents rumba, fidèle à son style, tout en y ajoutant une touche de douceur et de maturité musicale. Le titre est accompagné d’un visualizer tourné à Paris, qui met en scène le quotidien de l’artiste : balades dans les rues de la capitale française, instants de vie capturés avec simplicité, et immersion dans des sessions en studio. Une ambiance intimiste où l’on découvre Fally au plus près de sa musique, sur un fond de guitare qui souligne la sincérité du propos.
Le clip, bien que sobre, remplit son rôle : montrer l’artiste en pleine création, fidèle à lui-même, sans artifice. Une manière pour lui de maintenir le lien avec ses fans – les « Warriors » – et de confirmer que le projet Delirium est en bonne voie.
Au-delà de la mélodie envoûtante, le message de Le Temps se veut introspectif et inspirant. Fally y évoque la force du temps qui passe, ce temps qui éclaire, apaise, révèle, et remet chacun à sa place. Une philosophie qu’il partage avec élégance et maturité. Les amateurs de musique congolaise noteront également une réminiscence musicale du morceau Horizon 2000 du célèbre groupe Extra Musica, comme un clin d’œil à ses racines et à ses influences.
Avec ce nouveau titre, Fally Ipupa démontre une fois de plus sa capacité à se renouveler sans se renier, à mêler tradition et modernité, tout en préparant soigneusement le terrain pour un album qui s’annonce déjà incontournable.