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“Biographie Musicale” de Nicksi 2 Nicksa : la voix du peuple pour Oligui Nguema
À travers son titre “Biographie Musicale”, le rappeur gabonais Nicksi 2 Nicksa s’est fait l’écho des aspirations populaires en racontant le parcours exceptionnel du Général Brice-Clotaire Oligui Nguema. Cette œuvre musicale, qui fusionne le rap et la rumba, va bien au-delà d’un simple hommage : elle devient un véritable manifeste artistique traduisant la reconnaissance et les attentes du peuple gabonais.
La chanson retrace le parcours du président de la Transition, depuis son enfance modeste dans le Haut-Ogooué jusqu’à son accession au pouvoir lors du coup d’État pacifique du 30 août 2023. Elle met en avant des valeurs clés comme la persévérance, la résilience et le leadership, qui ont permis à Oligui Nguema de surmonter les épreuves de la vie et de la politique gabonaise. En rendant hommage à cet homme, Nicksi 2 Nicksa évoque aussi l’espoir d’une jeunesse en quête de repères et de modèles d’inspiration.
“Biographie musicale” retrace le parcours de OLIGUI NGUEMA et l’adhésion populaire.
Cet élan artistique s’inscrit dans une dynamique plus large, portée par une mobilisation populaire sans précédent. Le 18 janvier 2025, des milliers de Gabonais se sont rassemblés à Libreville et dans d’autres provinces pour inviter Brice-Clotaire Oligui Nguema à se porter candidat à la présidentielle. Au Monument de la Libération, ce rassemblement historique a témoigné de la reconnaissance pour ses réformes et de la volonté collective de voir son action se prolonger.
Biographie Musicale agit comme un guide émotionnel et symbolique pour ce mouvement, incarnant à la fois la gratitude et les attentes d’une nation. En mettant en musique un parcours exemplaire, Nicksi 2 Nicksa donne une voix à cette aspiration populaire.
L’œuvre, produite par La Peste Production, marque un tournant dans la carrière de l’artiste et dans la manière dont la culture peut contribuer à façonner les grands débats nationaux. À travers ce titre, Nicksi 2 Nicksa offre bien plus qu’une chanson : il traduit l’élan d’un peuple désireux de voir le président de la Transition répondre à l’appel de la nation.
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Créol exprime son souhait d’être récompensée comme Papé Nziengui : << Moi, je vis dans la rue depuis 3 ans… >>
Le Président de la Transition, Brice-Clotaire Oligui Nguema, poursuit son engagement de valorisation des artistes et acteurs culturels gabonais. Dans cette dynamique, plusieurs figures emblématiques ont récemment bénéficié de dons symboliques, tels que des maisons et des soutiens financiers.
Ce week-end, la ministre de la Culture, Madame Armande Longo Épouse Moulengui, a remis une maison à Papé Nziengui, icône de la musique gabonaise et ambassadeur culturel reconnu pour son rôle dans la promotion du pays à l’international. Cette initiative s’inscrit dans une volonté de récompenser les artistes pour leurs contributions au patrimoine culturel national.
Félicitant son collègue, l’artiste Créol n’a pas manqué de faire entendre sa voix avec une pointe d’humour. « Moi, je vis dans la rue depuis 3 ans… ha, la vie il n’y a que Dieu », a-t-elle écrit en commentaire sur une publication consacrée à cet événement. Connue pour son caractère audacieux, cette sortie humoristique a fait sourire ses fans tout en soulevant une problématique : celle de la reconnaissance et du soutien aux artistes gabonais encore en situation de précarité.
Si ces initiatives marquent un pas en avant, elles ravivent également les attentes autour d’un statut officiel pour les artistes, réclamé depuis longtemps. Créol, par son franc-parler, a peut-être ouvert la porte à une réflexion plus large sur les conditions de vie et le soutien à tous les acteurs du secteur culturel.
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Papé Nziengui honoré : une maison offerte par l’État pour célébrer un ambassadeur de la culture gabonaise
Après plus de quarante ans à sublimer et promouvoir la culture gabonaise sur les scènes du monde entier, Papé Nziengui, maître de la cithare et figure emblématique des traditions gabonaises, a reçu une reconnaissance à la hauteur de son héritage. Une résidence moderne située à Bikélé, dans la commune de Ntoum, lui a été offerte par l’État, sous l’impulsion du Président de la Transition, Son Excellence Brice Clotaire Oligui Nguema.
La remise officielle des clés, effectuée par Madame Armande Longo épouse Moulengui, Ministre de la Culture et des Arts, marque un moment historique pour cet artiste globe-trotter. La résidence, érigée sur une parcelle de 1700 m², comprend trois chambres et deux salons, offrant un cadre confortable et paisible à celui qui a consacré sa vie à faire briller le Gabon à l’international. Les travaux de construction ont été réalisés par la Société Nationale Immobilière (SNI), garantissant une qualité à la hauteur de l’hommage rendu.
Vue de la maison de Papé Nziengui, offerte par le président de la Transition à travers la ministre de la Culture.
De ses débuts à Edemba, son village natal niché sur l’axe Mouila-Mimongo, à ses tournées en France, en Colombie, en Corée du Sud ou encore au Brésil, Papé Nziengui a porté haut les couleurs de la tradition tsogho. Sa cithare, devenue son arme de prédilection, a enchanté des milliers d’oreilles et ouvert les cœurs à la richesse culturelle du Gabon. Ce geste de reconnaissance, rare et puissant, symbolise l’importance de protéger et de valoriser les artistes qui sont les gardiens de notre identité collective.
La ministre de la Culture, Armande Longo Épse Moulengui, s’est exprimée après avoir remis les clés à Papé Nziengui, saluant son apport à la culture gabonaise.
Lors de la cérémonie, Madame la Ministre a souligné l’engagement du gouvernement en ces termes : « Nous poursuivons cette idée de récompense aux acteurs culturels, impulsée par le Président de la Transition. Nul doute qu’après les premiers bénéficiaires, et récemment Papé Nziengui, d’autres artistes manquants seront honorés. »
Papé Nziengui, tout sourire et ému, tient fièrement la clé de sa nouvelle maison.
« Cette maison, c’est le Gabon qui me dit merci », a confié l’artiste, visiblement ému. Ce logement ne représente pas seulement un lieu de repos, mais un hommage à un homme devenu un trésor national, dont la musique continue d’élever l’âme gabonaise sur tous les continents.
La ministre de la Culture, entourée de son cabinet, du directeur général de la SNI et de quelques invités, pose en photo de famille avec Papé Nziengui devant sa maison.
À travers ce geste, le Gabon réaffirme son engagement à célébrer ses figures culturelles vivantes, rappelant que le patrimoine d’un pays repose avant tout sur les hommes et les femmes qui le portent. Papé Nziengui, chez lui à Bikélé, peut désormais savourer la reconnaissance de sa nation tout en continuant de faire vibrer les cordes de son instrument, symbole d’unité et d’authenticité.
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Décès de Prince de Capistran : Hommage du Président, à quand l’amélioration du secteur culturel en période de transition ?
Le 13 janvier 2025, le Gabon a perdu une figure emblématique de son cinéma. Prince de Capistran, acteur, dramaturge et icône de la culture gabonaise, est décédé le 5 janvier à l’âge de 74 ans. Son départ laisse un vide immense dans le paysage culturel du pays, d’autant plus que sa carrière s’étend sur plus de quatre décennies. Il a marqué l’histoire du cinéma africain avec des rôles inoubliables, devenant une référence pour plusieurs générations d’artistes.
Pour honorer sa mémoire, le Président de la Transition, Brice-Clotaire Oligui Nguema, accompagné de la ministre de la Communication et des Médias, Laurence Ndong, s’est rendu au domicile du défunt le 13 janvier. Cette visite symbolique a permis aux autorités de témoigner leur reconnaissance envers celui qui, par son travail et son engagement, a contribué à la notoriété de la culture gabonaise sur la scène internationale.
Le Chef de l’État a salué l’impact que Prince de Capistran a eu non seulement dans le domaine du cinéma mais aussi dans la promotion de l’identité culturelle du Gabon. Les hommages ont souligné la polyvalence de l’artiste, qui, par son jeu d’acteur, a su incarner des personnages universels tout en mettant en lumière des réalités gabonaises.
Cependant, au-delà de l’hommage rendu à l’illustre disparu, cette visite a mis en lumière des enjeux cruciaux qui concernent la condition des artistes gabonais. En effet, malgré son statut de pionnier et son rôle central dans le développement du cinéma gabonais, Prince de Capistran a souvent dénoncé un manque de soutien pour les créateurs locaux. La frustration de l’artiste de ne pas bénéficier de la reconnaissance et des moyens nécessaires à l’exercice de son métier résonne aujourd’hui comme un appel à l’action pour les autorités.
La question du statut des artistes gabonais, de leur sécurité sociale, ainsi que de leur accès à des financements et à des soutiens institutionnels, demeure une priorité pour le secteur culturel. Ce n’est un secret pour personne que nombreux sont les artistes, cinéastes et créateurs qui, faute de moyens et de structures adaptées, se voient contraints de mener leur carrière dans des conditions précaires.
Les propos de Prince de Capistran, affirmant qu’il était un “paria dans son propre pays”, soulignent ce décalage entre l’importance qu’il a eue pour la culture gabonaise et les difficultés qu’il a rencontrées pour vivre de son art. En cela, son décès réveille un besoin urgent de réforme dans la manière dont l’État soutient ses artistes.
Nous reviendrons sur cette actualité et l’organisation des obsèques de Prince de Capistran dès que les informations officielles seront communiquées.