Connect with us

News

Ba’ponga : La symphonie de l’influence Vycko’s Ekondo dans la Musique Urbaine Gabonaise

Publié il y a

le

par

Ba’ponga, rappeur actif depuis la fin des années 90, a fait vibrer les scènes gabonaises pendant des décennies. Membre du groupe Raaboon, il s’est ensuite aventuré en solo au début des années 2000 et continue à éblouir son public jusqu’à nos jours. Tout au long de sa carrière, Ba’ponga s’est distingué par une approche musicale qui embrasse résolument ses racines gabonaises, mais également par son hommage continu à une légende de la musique gabonaise, Vycko’s Ekondo.

Alors que de nombreux artistes trouvent leur inspiration dans des influences étrangères, Ba’ponga a toujours préféré puiser dans son patrimoine culturel gabonais pour construire son art. Bien que sa connaissance de sa culture natale n’ait pas toujours été complète, il a réussi à capturer l’essence de la culture gabonaise à travers son langage, ses rythmes et sa musique. Cette démarche singulière l’a constamment poussé à chercher une inspiration peut-être divine, guidée par une volonté de reconnecter les auditeurs à leur terroir.

Vycko’s Ekondo, figure légendaire de la musique gabonaise, joue un rôle central dans le parcours artistique de Ba’ponga. Ce musicien qui a récemment quitté ce monde avait une caractéristique unique : la promotion de la culture gabonaise dans son ensemble, en utilisant la musique, la danse et la spiritualité comme médiums. Vycko’s Ekondo a laissé une empreinte indélébile sur la scène musicale gabonaise, et Ba’ponga s’est emparé de cette influence de manière significative.

Dans le titre mémorable “Vivre libre,” Ba’ponga explore une tradition traditionnelle fortement influencée par les rites Bwiti. Ces rituels initiatiques, transmis par les Pygmées, le premier peuple du Gabon, ont été incorporés dans la culture gabonaise. Le morceau, avec sa voix profonde et expressive, évoque la présence indéniable de Vycko’s Ekondo dans la musique de Ba’ponga.

L’héritage de Vycko’s Ekondo est également perceptible dans un autre classique de Ba’ponga, “Eben vient jouer.” Ici, on peut entendre l’utilisation répétée d’un cri initiatique, rendu célèbre par Vycko’s Ekondo dans son titre “AYUBA.”

Au cours de sa carrière, que ce soit en groupe ou en solo, Ba’ponga n’a jamais dévié de sa mission de valoriser la culture gabonaise. Il a souvent puisé dans les œuvres ou les inspirations de Vycko’s Ekondo, qui était véritablement le gardien de la trame culturelle du pays.

Pour renforcer son engagement en faveur de la culture gabonaise, Vycko’s Ekondo a accepté de collaborer avec Ba’ponga dans son troisième album, intitulé “Or’felin D’art Mur.” Dans cet opus, Ba’ponga et Vycko’s Ekondo ont donné naissance au morceau “Self Made Men.” Cette chanson est en réalité un échantillon de “Dibenga,” une composition de Vycko’s Ekondo.

“Self Made Men” est bien plus qu’une simple chanson, c’est un hymne galvanisateur destiné aux autodidactes, une célébration du dépassement de soi et de la poursuite de ses rêves.

Ainsi, Ba’ponga continue de porter haut les couleurs de la culture gabonaise à travers sa musique, tout en rendant hommage à l’héritage musical de Vycko’s Ekondo. Sa carrière est une illustration de la manière dont la musique peut servir de lien entre le passé et le présent, tout en inspirant les générations futures à embrasser leur identité culturelle tout en poursuivant leurs rêves. Le rappeur gabonais incarne l’idée que la musique peut être un puissant vecteur culturel, capable de construire des ponts entre les générations et de célébrer la richesse d’une culture.

Mihi…

Advertisement
Commenter

Leave a Reply

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

News

Référendum et soif d’eau : Moabi entre promesses politiques et pénurie criante

Publié le

le

par

Alors que le Gabon est en pleine effervescence politique avec le référendum constitutionnel du 16 novembre 2024, Moabi, une petite ville située dans la province de la Nyanga, fait face à une crise bien plus urgente : l’absence d’eau potable. Depuis quelques jours, la pénurie d’eau touche particulièrement les habitants, compliquant leur quotidien. Des milliers de Gabonais affluant pour participer au vote sont confrontés à cette réalité dévastatrice.

Les habitants de Moabi, déjà fragilisés par la pauvreté, doivent se tourner vers des solutions précaires pour subvenir à leurs besoins en eau. L’eau de pluie est une alternative risquée, souvent insuffisante pour les besoins quotidiens, tandis que l’eau minérale reste hors de portée pour une grande partie de la population. Les infrastructures sont inexistantes et les points de distribution d’eau sont rares.

“On ne peut même pas boire l’eau qui sort des robinets, il n’y en a pas. Les rares bouteilles d’eau que l’on trouve sont beaucoup trop chères pour nous”, explique Lucienne, une habitante locale. “Ici, c’est la lutte pour avoir de l’eau, pendant que d’autres discutent de réformes.”

Les visiteurs venus de Libreville et des autres grandes villes du pays sont également touchés par cette situation. “On est venus pour participer au référendum, mais le manque d’eau, c’est un vrai problème”, témoigne Jean, un participant venu de la capitale. “Même si on veut soutenir le changement, il faudrait d’abord que les conditions de vie de base soient assurées.”

Malgré la promesse d’un avenir politique différent avec la nouvelle constitution, la réalité sur le terrain reste marquée par un décalage frappant. Le défi d’assurer un accès universel à l’eau potable, et d’améliorer les conditions de vie des Gabonais les plus vulnérables, demeure une priorité absolue pour le pays. Tant que ce problème persistera, toute réforme politique risquera de perdre de son sens pour ceux qui n’ont même pas un droit fondamental : l’eau.

Continue Reading

News

BENGS : L’Artiste Gabonais Qui Fait Sensation avec “Commando”

Publié le

le

par

Le Gabon est sur le point de vivre une révolution musicale avec BENGS, un artiste dont le talent multiplie les attentes. À la croisée du rap et du chant, il propose une musique profonde et authentique, marquée par des influences variées et une écriture poétique. À la fin de 2024 et au début de 2025, BENGS semble prêt à marquer un tournant sur la scène musicale gabonaise.

Son premier single “Commando”, sorti sous le label COMMANDO++, fait déjà sensation. Diffusé en rotation sur Akûm Radio (98.3)et Urban FM, le titre a été sélectionné comme le “titre de la semaine” sur Urban FM (104.5) du 11 au 17 novembre 2024, un honneur qui témoigne de l’engouement croissant pour l’artiste. Dans ce morceau, BENGS rend hommage aux “commandos” de la vie quotidienne : ces personnes résilientes qui font face aux difficultés avec courage et détermination. Ce message résonne particulièrement auprès des jeunes, public principal de l’artiste.

En plus de ses talents de rappeur, BENGS est un guitariste accompli, ajoutant une dimension musicale unique à ses compositions. Ses morceaux allient des mélodies riches et des paroles introspectives, abordant des thèmes comme la résilience et l’espoir. Son écriture, à la fois incisive et pleine de sens, ne laisse personne indifférent.

Commando, Cover

La sortie officielle de “Commando” sur des plateformes comme YouTube est attendue dans les prochaines semaines, permettant ainsi au plus grand nombre de découvrir ce talent en pleine ascension et de s’imprégner de son univers musical unique.

Alors que la fin de l’année approche, BENGS prépare des prestations scéniques qui s’annoncent inoubliables. Avec sa créativité débordante et sa musique qui touche l’âme, l’artiste gabonais se positionne comme l’un des talents les plus prometteurs de sa génération.

BENGS est sans aucun doute un artiste à suivre de près dans les mois à venir. Ne manquez pas cette étoile montante, qui s’apprête à redéfinir la scène musicale du Gabon.

Continue Reading

News

Référendum : Monseigneur Iba-ba dément les fausses informations et réaffirme la neutralité de l’Église

Publié le

le

par

Alors que le Gabon se prépare pour un référendum crucial, une vague de désinformation déferle sur les réseaux sociaux, cherchant à semer la confusion parmi les citoyens. L’une des fausses informations les plus relayées concerne un message attribué à Monseigneur Iba-ba, dans lequel il aurait exprimé son soutien pour un camp spécifique dans le cadre du référendum à venir. Face à cette manipulation, l’évêque a tenu à intervenir pour clarifier sa position et rappeler à la population l’importance de faire preuve de discernement.

Dans un message adressé à la nation, sur ses reseaux sociaux, Monseigneur Iba-ba a pris le temps de préciser son rôle en tant que guide spirituel, insistant sur la neutralité de l’Église en matière de politique. Il a notamment déclaré : « L’Église n’a pas vocation à dicter la conduite des fidèles. Elle invite chacun à exercer librement son devoir civique, sans prendre parti, ni pour le ‘oui’, ni pour le ‘non’. » Ce rappel vise à dissiper les malentendus autour de son engagement public et à garantir que ses propos ne soient pas instrumentalisés à des fins politiques.

L’évêque a également dénoncé les risques que font peser ces fausses informations sur la cohésion sociale, soulignant que « ce type de publication vise à induire en erreur, semer la confusion et compromettre la sérénité de notre société, particulièrement en cette période cruciale où nous devons tous œuvrer ensemble pour l’avenir prospère de notre pays ». Il a appelé à une responsabilité collective pour éviter que des éléments perturbateurs ne sapent la stabilité de la société gabonaise.

Face à l’ampleur du phénomène des fake news, Monseigneur Iba-ba a insisté sur la nécessité pour chaque citoyen de faire preuve de « vigilance et de discernement », soulignant qu’il était essentiel de ne se fier qu’aux canaux de communication officiels pour obtenir des informations fiables. « Je recommande vivement aux fidèles et aux citoyens de se référer uniquement à mes canaux de communication officiels », a-t-il ajouté, affirmant que ses messages seraient toujours clairs et vérifiables.

Enfin, l’évêque a rappelé que, dans le cadre du référendum, chaque citoyen doit pouvoir exercer ses droits et devoirs en toute liberté et conscience, dans le respect des principes fondamentaux de paix et de fraternité. « Il est primordial que chacun puisse exercer ses droits et devoirs en toute liberté, en conscience et dans le respect des valeurs de Paix et de Fraternité qui nous unissent. »

Ce message, porté par Monseigneur Iba-ba, vise à rassurer la population gabonaise sur l’importance de rester unie et disciplinée face à la tempête des fausses informations qui ne cessent de circuler à l’approche du référendum. Il appelle à une participation éclairée, libre et sereine au processus démocratique, tout en défendant les principes fondamentaux de vérité et de solidarité nationale.

Continue Reading