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Aristide INDOU : l’ascension d’un jeune leader politique dans l’Ivindo sous la bannière de l’UPR
Depuis la transition amorcée le 30 août 2023, le Gabon connaît une transformation politique qui fait émerger une nouvelle génération de leaders engagés dans le développement des territoires. Parmi ces acteurs prometteurs figure Aristide Indou, un ingénieur de 43 ans originaire de l’Ogooué-Ivindo. Sous l’égide de l’Union pour la République (UPR), présidée par Gervais ONIANE, il se positionne comme candidat aux prochaines élections législatives dans le département de l’Ivindo. Portrait d’un homme qui incarne le renouveau politique.
Un parcours entre expertise technique et engagement social

Un dignitaire présente Aristide INDOU, comme le veut la tradition africaine.
Ingénieur en Qualité, Hygiène, Sécurité et Environnement (QHSE) dans le secteur pétrolier, Aristide INDOU a su allier son savoir-faire technique à un engagement social profond. Très attaché à sa région natale, il a fait ses premiers pas dans la sphère associative, notamment avec Renaissance à Port-Gentil et Action Ogivine, où il continue d’œuvrer activement. Ces expériences lui ont permis de mieux comprendre les enjeux locaux tout en renforçant son lien avec les populations.

Aristide Indou, tenant un chasse-mouche, symbole de pouvoir, incarne l’autorité et la sagesse dans le respect des traditions africaines.
Son entrée dans l’Union pour la République (UPR) a marqué un tournant décisif dans son parcours. Séduit par la vision politique de Gervais ONIANE, président du parti, Aristide INDOU s’est rapidement imposé comme une figure montante grâce à ses compétences oratoires en français et en langue ikota, ainsi qu’à son charisme naturel.
Une pré-campagne de proximité
En vue des législatives à venir, Aristide Indou a entamé une pré-campagne dynamique dans le département de l’Ivindo. À travers des visites dans des quartiers stratégiques du premier arrondissement, tels que Mbeza, Epassendje, Bienvenue, Iyoko, Carrefour Vadhy, Bolo 1 et Bolo 3, il a multiplié les rencontres avec les habitants et les leaders locaux. Ces actions de terrain traduisent sa volonté de bâtir un programme politique ancré dans les réalités des populations, tout en renforçant son ancrage territorial.

Sa popularité croissante, nourrie par des initiatives concrètes et une écoute attentive, consolide sa position comme un acteur clé du renouveau politique dans l’Ogooué-Ivindo. Ce travail de proximité témoigne également de l’importance que l’UPR accorde aux jeunes talents pour porter son projet.
Une candidature soutenue par une vision nationale
L’Union pour la République, dirigée par Gervais Oniane, mise sur des profils comme celui d’Aristide Indou pour gagner du terrain et renforcer sa présence à l’échelle nationale. En tant que Haut Représentant auprès du chef de l’État, Brice-Clotaire Oligui Nguema, Gervais ONIANE incarne une passerelle entre les autorités de la Transition et les aspirations populaires. Le choix de soutenir Aristide Indou dans l’Ivindo reflète cette volonté de renouveler la classe politique en plaçant les jeunes au cœur de l’action.
L’officialisation de la candidature d’Aristide INDOU, attendue dans les prochaines semaines, marquera une étape cruciale pour le parti dans la région. Ce dernier ambitionne d’offrir aux habitants de l’Ivindo une représentation forte et connectée aux défis locaux.
Un avenir prometteur pour l’Ivindo

En se positionnant comme candidat, Aristide INDOU propose aux électeurs de l’Ivindo une alternative moderne, portée par une volonté de rupture avec les pratiques du passé. Son parcours, qui allie expertise professionnelle, engagement associatif et vision politique, en fait un candidat crédible et ambitieux. Pour l’UPR, il incarne le renouveau générationnel nécessaire pour répondre aux aspirations des Gabonais.
Dans un contexte politique en pleine reconfiguration, le département de l’Ivindo pourrait bien trouver en Aristide Indou une voix forte et authentique pour porter ses revendications à l’échelle nationale. Sa candidature, soutenue par l’UPR et son président Gervais Oniane, représente une opportunité pour les populations locales de contribuer activement à l’avenir du Gabon.

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Chef du Département Travaux publics à la Présidence, Boungoueres positionné pour traduire sa vision en actions

À la suite du Conseil des ministres du 8 mai 2025, le président de la République, Brice-Clotaire Oligui Nguema, a procédé à la nomination d’Alain Alain Simplice Boungoueres au poste de Conseiller Spécial, Chef du Département Travaux publics et Infrastructures. Cette nomination, hautement symbolique, marque un tournant dans la dynamique de refondation nationale, incarnant une volonté claire d’ouverture politique et de cohésion autour des enjeux de développement.
Ancien adversaire du chef de l’État à la présidentielle d’avril 2025, Alain Simplice Boungoueres s’était distingué par un projet de société structuré autour de cinq grands axes : la réforme des services de base, la lutte contre la vie chère, la réforme foncière, la rationalisation des dépenses publiques, et la diversification économique. Sa nomination à la tête du département des Travaux publics et infrastructures pourrait désormais offrir un cadre concret pour matérialiser certaines de ses propositions, notamment celles qui rejoignent les ambitions stratégiques du président.
Réforme de la SEEG : une solution envisagée aux coupures persistantes
L’un des points majeurs de son projet réside dans la scission de la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG) en deux entités distinctes : l’une dédiée à l’électricité, l’autre à la gestion de l’eau. L’objectif affiché est d’optimiser la gouvernance et d’améliorer la qualité de service dans ces deux secteurs essentiels. Cette réforme, si elle venait à être appliquée, pourrait constituer une réponse structurelle aux nombreuses coupures d’électricité et d’eau qui continuent d’affecter aussi bien Libreville que les localités de l’intérieur du pays.
En sa qualité de chef du département en charge des infrastructures, Alain Simplice Boungoueres est désormais bien placé pour initier les études et les démarches nécessaires à cette transformation. Son expertise en génie civil, conjuguée à sa formation en économie des transports, le positionne comme un acteur clé dans la quête d’efficacité et de modernisation des services publics.
Réduire le coût de la vie : production locale et accès aux marchés
Au-delà des infrastructures, Boungoueres a proposé un système d’achat « bord champ » visant à faciliter la commercialisation des produits agricoles tout en réduisant la charge logistique pesant sur les producteurs. Une réforme complémentaire à la volonté présidentielle de promouvoir la souveraineté alimentaire et l’autosuffisance.
La relance de la pisciculture fait également partie de sa stratégie, avec pour ambition d’accroître l’offre locale de poisson, de réduire les importations et de stabiliser les prix sur le marché.
Réforme foncière et logement : une approche orientée vers l’accessibilité
Dans un contexte marqué par un déficit de 260 000 logements, l’approche de Boungoueres vise à mettre sur le marché des terrains à coûts raisonnables, afin de favoriser la construction par les particuliers et les promoteurs privés. Il souhaite également revoir le système de taxation foncière, notamment en imposant les terrains bornés, pour accroître les ressources fiscales de l’État.
Sobriété budgétaire et gouvernance allégée
En matière de gouvernance, le nouveau conseiller spécial plaide pour une rationalisation des institutions, avec une réduction du nombre de parlementaires (103 députés au lieu de 145, 48 sénateurs au lieu de 70), dans une optique de réduction des dépenses publiques et de redéploiement des moyens vers des projets structurants.
Une vision partagée avec le chef de l’État
Plus globalement, la vision de Boungoueres, notamment en matière de valorisation des ressources pétrolières au service d’autres secteurs comme l’économie numérique, trouve un écho dans le programme présidentiel, centré sur la diversification économique et la création d’emplois pour les jeunes.
Vers une convergence des ambitions
La nomination d’Alain Simplice Boungoueres apparaît donc comme un acte politique fort : au-delà de l’ouverture, elle illustre une volonté d’intégrer les compétences et les idées novatrices dans l’architecture de gouvernance. À la tête du département des Travaux publics et infrastructures, il aura les moyens d’agir sur des leviers essentiels pour améliorer la vie quotidienne des Gabonais, notamment en matière d’accès à l’eau, à l’électricité, au logement et aux infrastructures de base.
Cette nouvelle fonction pourrait marquer le début d’une coopération pragmatique entre les deux anciens rivaux, unis désormais par une vision commune : celle d’un Gabon plus équitable, plus performant et résolument tourné vers l’avenir.
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Nouveau Gouvernement : Hermann Immogault, le maître d’oeuvre de l’organisation électorale, conforté à l’intérieur

La mise en place du premier gouvernement de la Cinquième République gabonaise s’est achevée dans un climat de stabilité institutionnelle. À la suite de son investiture officielle, le Président de la République, Brice-Clotaire Oligui Nguema, a procédé à la formation de son équipe gouvernementale, débutant par la nomination du vice-président de la République, Séraphin Moundounga, puis du vice-président du gouvernement, avant de dévoiler une liste de 30 ministres.
Parmi les personnalités reconduites, la présence d’Hermann Immongault au poste de Ministre de l’Intérieur, de la Sécurité et de la Décentralisation s’impose comme une décision hautement stratégique. Déjà en charge de ce portefeuille sensible durant les vingt mois de la Transition, il a su gagner en crédibilité en supervisant avec rigueur et efficacité l’ensemble du processus ayant conduit à l’élection présidentielle du 12 avril 2025.
Une élection présidentielle organisée sans failles
Dès son arrivée au ministère, Hermann Immongault a dû relever un défi de taille : restaurer la confiance dans le fichier électoral. L’enrôlement, mené sous sa direction, a permis de produire une base de données jugée fiable par les différents acteurs politiques et la société civile.
Mais c’est surtout son implication personnelle dans la préparation du scrutin qui a été saluée. Actif au Parlement, il a défendu avec méthode le projet de loi sur le nouveau Code électoral, finalement validé par les députés et les sénateurs. Cette réforme a posé les bases d’un scrutin transparent, inclusif et conforme aux standards démocratiques.
Le jour du vote, la bonne tenue de l’élection présidentielle a été unanimement reconnue. Le candidat Brice-Clotaire Oligui Nguema l’a emporté avec 94,85 % des suffrages exprimés. Fait inédit dans l’histoire électorale du Gabon : aucun candidat n’a introduit de recours devant la Cour constitutionnelle, signe d’un processus électoral accepté par tous.
Un choix de continuité pour les échéances à venir
Alors que le pays s’apprête à organiser les élections législatives et locales dans les mois à venir, le maintien d’Hermann Immongault dans ses fonctions apparaît comme une décision logique du chef de l’État. Elle assure la continuité dans la conduite des réformes électorales et le renforcement de l’administration territoriale.
Ce choix confirme aussi la volonté du président Oligui Nguema de s’appuyer sur des profils expérimentés et techniquement solides pour accompagner les premiers pas de la Cinquième République. Hermann Immongault, en cela, incarne une certaine stabilité administrative, indispensable à la poursuite du processus de refondation engagé.
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L.D.D : l’école de “Tonton Associé” dans la tourmente — colère autour des frais d’écolage, l’urgence d’un apaisement avant les examens

Le climat est tendu devant les grilles du Lycée Djoué Dabany (L.D.D), établissement privé emblématique de Libreville. Depuis plus d’une semaine, des parents d’élèves manifestent quotidiennement, comme en témoignent les images abondamment relayées sur les réseaux sociaux. Leur colère est dirigée contre l’administration de l’établissement, qu’ils accusent de ne pas avoir respecté l’engagement de rembourser les frais d’écolage qu’ils ont dû préfinancer.
Ces enfants, orientés par le Ministère de l’Éducation nationale, devaient bénéficier d’une prise en charge de leurs frais de scolarité par l’État. Et selon les manifestants, les fonds publics destinés à cette opération ont bel et bien été reversés à l’établissement. Pourtant, sur le terrain, les remboursements se font rares, inégaux et sans explication. « Nous constatons que les mauvaises habitudes ont la peau dure », fulmine un parent, évoquant le manque de transparence et le sentiment de mépris.
La critique va plus loin. De nombreux parents dénoncent une gestion jugée opaque, des remboursements “au compte-gouttes”, et parfois même un traitement discriminatoire. Certains n’ont rien reçu. D’autres affirment avoir perçu des sommes bien inférieures aux frais qu’ils avaient avancés. « Les remboursements se font sans aucune logique apparente. C’est frustrant et injuste », se plaint une mère, présente sur les lieux depuis plusieurs jours.
À ce mécontentement s’ajoute une revendication forte : la transparence. Les manifestants exigent la publication d’un fichier officiel des bénéficiaires, précisant les montants à rembourser et ceux déjà perçus. Pour eux, seule cette clarté pourra rétablir un semblant de confiance. « Monsieur Assélé avait promis que nous serions remboursés intégralement une fois que l’État aurait versé sa part. Ce n’est toujours pas le cas », rappelle un parent, évoquant Jean-Boniface Assélé, fondateur du lycée, plus connu sous le sobriquet de “Tonton Associé”.
Ce manquement à la parole donnée fragilise la relation entre les citoyens et les institutions, mais aussi entre les familles et l’établissement. Une fracture qui semble d’autant plus grave qu’elle survient dans un contexte sensible : les examens de fin d’année approchent. Les élèves ont besoin de sérénité pour se préparer, de la disponibilité de leurs enseignants et d’un climat stable pour aborder cette dernière ligne droite cruciale.
La situation actuelle met donc l’administration du lycée sous une pression considérable. D’un côté, elle doit répondre aux attentes des parents lésés. De l’autre, elle doit maintenir un cadre éducatif fonctionnel et rassurant pour des centaines d’élèves en pleine période de révisions. Un double défi, urgent et délicat.
Mais malgré la tension ambiante, l’espoir demeure. Le Lycée Djoué Dabany n’est pas un établissement ordinaire. Depuis plus de 30 ans, il a formé plusieurs générations de Gabonais, contribuant à l’émergence de nombreux cadres dans l’administration, l’enseignement, la politique et l’économie. Son histoire est celle d’un établissement respecté, bâti sur l’excellence et la rigueur.
C’est justement cette histoire, ce passé prestigieux et l’impact que le lycée a eu sur la société gabonaise, qui font croire à un possible retour au calme. Beaucoup espèrent que la direction, fidèle à sa réputation, trouvera dans les plus brefs délais une solution équitable et transparente. Non seulement pour honorer les engagements pris, mais surtout pour permettre aux élèves de poursuivre leur année scolaire dans les meilleures conditions.
Parce qu’au-delà de la colère des adultes, ce sont les enfants qui, silencieusement, attendent une réponse. Une réponse juste. Une réponse digne de l’histoire du Lycée Djoué Dabany.
La rédaction/Pauline