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M.O.R : retour aux sources et message inspirant avec “Moukou y’a pindi”
Après avoir fait parler de lui dans un clash avec Himra et le rap ivoirien, M.O.R. recentre son énergie sur sa carrière musicale avec la sortie de “Moukou y’a pindi”. Ce nouveau titre marque un tournant dans son univers artistique, mêlant tradition gabonaise et message introspectif sur la persévérance et l’accomplissement personnel.
Un ancrage dans la tradition initiatique
Dès les premières secondes, le clip de Moukou y’a pindi transporte le téléspectateur dans une atmosphère empreinte de mysticisme. M.O.R. introduit son morceau avec des animations vocales rappelant les rites initiatiques, une manière d’ancrer son propos dans une dimension spirituelle et culturelle forte. En langue Nzébi, il évoque l’esprit de la forêt, un symbole essentiel dans la tradition gabonaise, souvent associé à la sagesse et à la transformation.
Loin d’un simple choix esthétique, cette immersion dans l’héritage culturel traduit une quête d’authenticité et une volonté de connecter le rap à la culture locale.
Un message inspirant sur l’évolution personnelle
À travers Moukou y’a pindi, M.O.R. livre une réflexion sur le cheminement de l’homme, insistant sur l’importance de progresser étape par étape. Il met en avant son propre parcours, marqué par des débuts modestes et une ascension construite sur le temps et l’apprentissage.
“Il faut craindre celui qui est parti du niveau le plus bas pour arriver où il est”, affirme-t-il, soulignant qu’il n’est ni un produit du hasard ni un artiste parachuté dans l’industrie musicale. Pour lui, la réussite est le fruit d’un travail de longue haleine et d’une constante remise en question.
Cette vision se traduit par une référence appuyée aux figures emblématiques du rap gabonais. M.O.R. cite notamment To Kill Lawana de Siya Po’ossi X, ainsi que les groupes Kozalipse et V2A4, rendant hommage à ceux qui ont pavé la voie avant lui.
Un retour aux fondamentaux du rap
Au-delà du message, Moukou y’a pindi est aussi une déclaration d’intention artistique. Dans un contexte où le rap tend parfois à se diluer sous l’influence des tendances commerciales, M.O.R. revendique un retour aux fondamentaux.
“De retour aux sources pour nourrir le rap, le vrai, le pur, celui qui m’a vu naître”, lâche-t-il dans une punchline percutante, affirmant son attachement à une musique authentique et engagée.
Le morceau témoigne également d’une maturité artistique et d’une vision claire : M.O.R. ne se contente pas de suivre un courant, il le façonne en y intégrant son identité et son vécu.
“J’ai vu la mort avant la vie”, confie-t-il, une phrase qui résonne comme un témoignage brut de son parcours semé d’épreuves.
Avec Moukou y’a pindi, M.O.R. ne signe pas seulement un titre, mais une profession de foi. Entre tradition et modernité, il impose sa marque et rappelle que le rap, au-delà du divertissement, reste un puissant vecteur de transmission et d’élévation.
La rédaction…/Thierry NDOUMOU LOUDY

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“Faux pas” : Quand Josey et Fanny J dévoilent les douleurs de la trahison

Dans l’univers du zouk, certaines collaborations marquent les esprits par leur intensité et leur sincérité. Josey, icône de la musique ivoirienne, et Fanny J, chanteuse française et figure emblématique du zouk, unissent leurs voix sur Faux pas, un titre puissant qui explore la trahison amoureuse sous un angle à la fois dramatique et poignant.
Une trahison mise à nu
Sur une mélodie à la fois douce et mélancolique, les deux artistes racontent l’histoire de deux femmes complices, trompées par le même homme sans le savoir. L’une d’elles, soupçonnant son compagnon d’infidélité, décide d’en avoir le cœur net. Mais la confrontation tourne au drame lorsqu’elle réalise que la maîtresse n’est autre que son amie. Une révélation brutale, portée par des paroles lourdes de désillusion :
“Quand il rentrera ce soir
J’veux qu’on en discute à trois ce soir
De la bouche d’une autre il comprendra
Peut-être qu’entre nous deux ça ne va pas.”
Ce scénario, digne d’un film, est sublimé par l’interprétation magistrale des deux artistes, qui traduisent à merveille la douleur et l’incompréhension face à la trahison.
Un clip fort et un succès immédiat
Accompagnant la chanson, le clip joue sur les émotions brutes et les non-dits. Les regards, les silences et les confrontations visuelles en disent long sur l’intensité de cette double trahison. Un visuel réussi qui ne laisse personne indifférent : en seulement neuf jours, la vidéo avoisine déjà 1,5 million de vues, preuve que le public est conquis.
Le refrain, aussi entêtant que déchirant, martèle la douleur d’un amour trahi et la nécessité de vérité :
“Baby (baby) faut pas (faut pas)
Jouer avec mon cœur faut pas blaguer.”
Fanny J, un retour en force aux côtés de Josey
Si Josey continue d’imposer son talent sur la scène africaine, Faux pas marque également un retour fracassant de Fanny J sur le devant de la scène. Après plusieurs années de discrétion, la chanteuse française a su raviver l’intérêt du public en 2024 grâce à une prestation remarquée aux Flammes à Paris. Cette collaboration avec Josey arrive à point nommé, d’autant plus que Fanny J s’apprête à enflammer la scène du Sofitel d’Abidjan lors d’un concert très attendu.
Un hit qui redonne au zouk ses lettres de noblesse
Avec Faux pas, Josey et Fanny J ne signent pas seulement une chanson : elles livrent un véritable récit de douleur et de résilience. Leur alchimie vocale et leur interprétation touchante font de ce titre un incontournable, rappelant que le zouk, loin d’être dépassé, reste une musique intemporelle capable d’éveiller les émotions les plus profondes.
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Santrinos Raphaël et Emma’a : Une fusion musicale pour célébrer l’amour dans “Je Donne”

Le 28 février 2025, Santrinos Raphaël a dévoilé le clip de son single “Je Donne”, en collaboration avec la talentueuse chanteuse gabonaise Emma’a. Ce morceau, extrait de son troisième album Belle Vie, sorti en avril 2024, est rapidement devenu un succès, accumulant plus de 355 000 vues sur YouTube en seulement quelques jours.
Portée par des rythmes mêlant zouk, RnB et kompa, “Je Donne” est une déclaration d’amour, où chaque couplet et chaque refrain parlent de partage et de soutien émotionnel. “Si t’as besoin d’amour, demande et je donne”, chante Emma’a, tandis que Santrinos Raphaël évoque le bonheur et la plénitude qu’il trouve dans sa relation. Cette fusion parfaite de paroles sincères et de mélodies envoûtantes crée une ambiance propice à la rêverie et à l’introspection.
Avec cet album Belle Vie, Santrinos Raphaël confirme son statut d’artiste incontournable dans le paysage musical togolais depuis plus de quatre ans. De son côté, Emma’a, qui s’affirme comme l’une des voix les plus influentes de la musique gabonaise depuis trois ans, continue de conquérir de nouveaux publics, notamment en Côte d’Ivoire et dans d’autres pays francophones.
Disponible sur les principales plateformes de streaming, “Je Donne” est un hymne à l’amour et à la générosité, offrant aux fans une expérience musicale à la fois intime et universelle. Le clip, tout en simplicité et émotion, permet de s’imprégner encore plus de cette belle alchimie musicale entre les deux artistes.
Santrinos Raphaël et Emma’a, ensemble, nous rappellent que l’amour, dans toutes ses formes, est un cadeau précieux à partager sans compter.
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Créol et Mimie : un featuring explosif pour “Bouge de Là”, mais la vidéo peine à décoller

Le challenge lancé sur les réseaux sociaux a fait sensation, mais une semaine après la sortie de “Bouge de Là”, le clip peine encore à franchir les 200 000 vues. Créole, la star montante du dancehall gabonais, et Mimie, la talentueuse chanteuse camerounaise, se sont unies pour ce morceau qui raconte l’histoire de deux femmes trahies par le même homme. Plutôt que de se déchirer, elles décident de s’unir pour lui montrer la porte. Un message puissant d’empowerment féminin qui se veut aussi percutant que le son.
Produit par Edgard Yonkeu, le titre s’inscrit dans la lignée des morceaux à forte énergie, dans un clip réalisé par le talentueux Dr Nkeng Stephens, qui promettait de secouer les playlists. Si la chanson a rapidement fait le buzz grâce au challenge sur Tik tok, son succès n’est pas encore au rendez-vous sur les plateformes. Avec l’album “Un1k” en préparation et une récente signature chez Universal, Créol compte bien capitaliser sur ce morceau, mais il faudra sans doute plus qu’un challenge pour que “Bouge de Là” devienne un hit mondial.
Le mariage des styles dancehall de Créole et Mimie aurait dû enflammer les foules, mais malgré un visuel percutant et des messages forts, la vidéo n’a pas encore décollé comme prévu. Reste à savoir si le public va répondre présent à l’appel de ce duo explosif dans les semaines à venir.