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Rebo : Une Panthère Congolaise sur la Scène Internationale avec Def Jam Africa
La musique congolaise a un nouveau visage sur la scène internationale. Rebo Tchulo, figure montante de la scène urbaine congolaise, a récemment signé un contrat avec Def Jam Africa, un label emblématique qui marque le début d’un nouveau chapitre dans sa carrière musicale. Autoproclamée “La Panthère de Kin”, Rebo est prête à conquérir le monde avec son mélange unique de pop, afro et R&B, un cocktail musical qui s’inspire profondément de l’héritage congolais tout en apportant une fraîcheur contemporaine.
Depuis ses débuts aux côtés de l’illustre Ferré Gola, suivis de collaborations fructueuses avec son compagnon et artiste Innoss’B, Rebo a su se faire une place de choix dans l’industrie musicale congolaise. Sa carrière a été marquée par des millions de vues sur YouTube, consolidant sa notoriété et élargissant son audience au-delà des frontières congolaises.
Sa signature chez Def Jam Africa est un symbole de reconnaissance internationale. À travers cette alliance, l’artiste espère non seulement porter la musique congolaise vers de nouveaux horizons, mais aussi faire rayonner la culture africaine sur la scène mondiale. « Je suis honorée de porter la musique congolaise au-delà de nos frontières. Merci à Def Jam Africa de m’accompagner sur cette voie », a-t-elle exprimé avec fierté.
Cependant, malgré la promesse de cette union prestigieuse, certains observateurs restent prudents. Si les labels internationaux comme Def Jam ont indéniablement le pouvoir de catapulter les artistes vers la gloire, l’Afrique a souvent vu des talents se retrouver confrontés à des défis en termes de visibilité et de soutien stratégique. La question reste donc de savoir si cette collaboration permettra à Rebo de surmonter ces obstacles et de véritablement s’imposer à l’échelle mondiale.
En attendant, les fans de Rebo se réjouissent des nouvelles créations qui devraient voir le jour sous peu, espérant que son énergie explosive et son talent indéniable la mèneront au sommet. Le voyage de La Panthère de Kin ne fait que commencer, et le monde musical est désormais à ses pieds.

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Journée Nationale de la Femme au Gabon : l’association K.IN.G impulse une dynamique de terrain pour l’autonomie des femmes
À l’occasion de la vingt-septième édition de la Journée Nationale de la Femme, célébrée ce 17 avril 2025 au Gabon, l’association KÛMBA Y’INÔNGÔ GUWANI (K.IN.G), émanation de la communauté Omyènè, a marqué les esprits en organisant une rencontre engagée et inspirante dans le quartier populaire de Plein Niger. Dans une atmosphère chaleureuse et fraternelle, l’association a réuni une vingtaine de femmes autour du thème national : « L’engagement communautaire pour l’Égalité des Genres et l’Autonomie des Femmes ».
Pour cette première action publique, deux invitées de marque ont été sollicitées : Dr Marcia Angue Pemengoye, chirurgienne, experte judiciaire et militante engagée, et Betty Abaghe Messie, directrice du Centre d’accueil de Nzeng-Ayong rattaché au ministère de la Femme. À travers échanges, exercices pratiques et témoignages personnels, elles ont partagé leurs expériences et offert des outils concrets pour favoriser l’autonomisation économique et psychologique des femmes.
Entre leadership féminin et entrepreneuriat local : une rencontre de fond
C’est Céline Tchialé, vice-présidente de l’association, qui a ouvert la séance en rappelant la mission de K.IN.G : agir à l’échelle communautaire pour renforcer la place des femmes dans la société. « Il faut que nos sœurs prennent leur place. Et cela commence par la solidarité et la connaissance de nos droits », a-t-elle affirmé.
Très attendue, l’intervention du Dr Marcia Angue Pemengoye a donné une impulsion particulière à l’échange. Se fondant sur son double parcours médical et juridique, elle a axé son propos sur l’importance de l’autonomie financière, en insistant notamment sur l’entrepreneuriat féminin comme levier de transformation sociale. « Une femme intelligente ne se retrouve jamais sans argent, parce qu’elle planifie tout », a-t-elle lancé d’un ton ferme.
Elle a invité les participantes à identifier leurs talents — cuisine, couture, coiffure, artisanat — et à les transformer en projets viables, en maîtrisant leur cible, la qualité de leurs produits et les bases de la gestion. Loin d’un simple discours, son intervention s’est transformée en atelier participatif, ponctué de formules marquantes que les femmes ont reprises à l’unisson : « Celle qui gagne, c’est celle qui ose » ; « Mon argent travaille pour moi ».
Un moment d’introspection et de transmission
La seconde intervenante, Betty Abaghe Messie, a proposé une approche plus introspective. Par un exercice simple, les yeux fermés, elle a invité les femmes à reconnecter avec leurs rêves enfouis, à exprimer leurs envies de reconversion ou leurs projets oubliés. « Ce n’est pas toujours là où on commence qu’on finit, mais on peut toujours revenir à ses aspirations », a-t-elle rappelé, en partageant son propre parcours entre rêve de mannequinat et carrière juridique.
Des femmes pour les femmes : plaidoyer pour une entraide réelle
La rencontre ne s’est pas contentée d’être inspirante. Elle a aussi permis un regard critique sur les obstacles persistants, notamment les tensions entre femmes. « Le problème de la femme, c’est souvent la femme elle-même », a regretté Céline Tchialé, dénonçant la concurrence délétère, en politique comme dans les circuits économiques.
Les deux expertes ont encouragé les participantes à construire des dynamiques collectives positives, à se soutenir mutuellement et à partager leurs connaissances. « L’émancipation passe par la transmission », a rappelé Dr Marcia, soulignant l’importance d’un féminisme pragmatique, local et solidaire.
La communauté Omyènè, un ancrage pour l’action
À travers cette initiative portée par K.IN.G, la communauté Omyènè confirme son impact croissant dans la société gabonaise, en activant ses points d’ancrage culturels, sociaux et économiques. En valorisant le rôle des femmes dans la transformation communautaire, elle affirme sa volonté de participer activement à la construction d’un avenir plus équitable. Ce type de mobilisation démontre que les forces vives des communautés locales sont capables de proposer des réponses concrètes aux défis du genre et du développement.
Une journée pour se rappeler que tout commence ici
Instituée en 1998, la Journée Nationale de la Femme vise à célébrer les droits et le rôle des femmes dans la société gabonaise, en conformité avec les engagements internationaux du pays, notamment la CEDEF et le Protocole de Maputo. Cette nouvelle édition a montré que les initiatives locales, portées par des femmes pour les femmes, restent les plus efficaces pour impulser un changement durable.
Au siège de K.IN.G à Plein Niger, l’autonomisation des femmes a cessé d’être un slogan. Elle est devenue une conversation sérieuse, un projet collectif, une promesse d’avenir.
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Mort d’Aaron Boupendza : Axel Méyé lui rend un hommage bouleversant sur le terrain

Le football gabonais est en deuil. Aaron Boupendza, attaquant international de 28 ans, est décédé tragiquement ce mercredi 16 avril en chine, après une chute du onzième étage d’un immeuble. Une disparition brutale qui a choqué tout un pays et endeuillé le monde sportif.
Originaire de Moanda, Boupendza avait marqué les esprits en Turquie, où il termina meilleur buteur du championnat en 2021. Malgré une carrière instable, ponctuée de nombreux transferts et d’une exclusion de la sélection pour raisons disciplinaires, il restait un joueur apprécié, respecté pour son talent et sa ténacité.
L’un des hommages les plus marquants est venu de son ancien coéquipier en sélection, Axel Méyé. En match au Qatar, après avoir inscrit un but décisif, Méyé s’est agenouillé, les mains vers le ciel, les larmes aux yeux. Sur son maillot : « Va en paix Dibale ». Sur son bandage : « RIP Aaron Boupendza ». Une image forte, symbole de la douleur partagée par tous ceux qui l’ont connu.
« J’ai perdu un frère, un ami, un vrai », a déclaré Méyé après la rencontre. « Aaron était bien plus qu’un coéquipier. Sa disparition est un vide immense. »
Sur les réseaux sociaux, les hommages se multiplient. Aubameyang, Écuélé Manga, Lemina, la Fédération gabonaise de football… tous saluent la mémoire d’un joueur talentueux, parti trop tôt.
Aaron Boupendza laisse derrière lui une trace indélébile. Une carrière inaboutie, peut-être, mais une légende dans le cœur des Gabonais.
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Mort d’Aaron Boupendza : ce que l’on sait sur les circonstances du drame

Ce mercredi 16 avril, la nouvelle a frappé de plein fouet les amoureux du football africain : Aaron Boupendza, attaquant international gabonais de 28 ans, est décédé après une chute du 11e étage d’un immeuble en Chine. Le joueur évoluait depuis janvier au sein du club Zhejiang Professional, dans le championnat chinois. Les circonstances exactes de sa mort restaient floues dans la matinée. Suicide ? Accident ? Acte criminel ? De nombreuses rumeurs ont circulé.
Mais dans l’après-midi, la police du district de Hangzhou, en charge de l’enquête, a publié un communiqué officiel visant à dissiper les doutes. Selon les autorités chinoises, tout laisse à croire à une chute accidentelle survenue dans sa résidence louée. Le rapport indique qu’un appel a été reçu à 13h14, signalant qu’un homme était tombé d’un immeuble. Boupendza a été transporté à l’hôpital, où il a été déclaré mort après une tentative de prise en charge médicale.
Des analyses vidéos, une inspection des lieux et des témoignages recueillis sur place ont permis aux enquêteurs d’écarter la piste criminelle. “L’affaire pénale a été exclue”, conclut le communiqué, précisant que le décès résulte d’un accident.
Pour l’instant, aucun détail n’a filtré sur ce qui a précisément causé la chute — glissade, faux mouvement, perte d’équilibre —, mais les autorités ont insisté sur le fait qu’aucun élément ne laissait penser à un acte volontaire ou à une intervention extérieure.
À Libreville comme à Istanbul, Hatay, Doha ou Cincinnati, clubs où le joueur est passé, les hommages affluent. La Fédération gabonaise de football, tout comme de nombreux coéquipiers, expriment leur stupeur et leur douleur.
Une autopsie est en cours, et une communication plus détaillée des autorités chinoises est attendue dans les jours à venir.
Un parcours interrompu trop tôt
Né à Moanda en 1996, Aaron Boupendza s’est rapidement imposé comme l’un des attaquants les plus talentueux de sa génération. Meilleur buteur du championnat turc en 2021, international gabonais depuis 2016, il portait en lui l’espoir d’une jeunesse passionnée de football. Sa disparition soudaine laisse un vide immense.