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Latchow quitte Dynastie mais reste sous la gestion de ASSKO Management
Après huit années de succès au sein du label Dynastie, Latchow, l’une des figures incontournables de la musique gabonaise, a décidé de mettre un terme à son contrat de production. Une séparation qui ouvre une nouvelle page dans sa carrière, avec le lancement de son propre label, Kindas Boys Mouv’ment, tout en restant sous la gestion de ASSKO Management, dirigée par Asso, son manager de longue date et actuel manager général de Dynastie.
Une évolution naturelle pour un artiste accompli
Dans un communiqué, Latchow a exprimé avec clarté les raisons de cette décision, soulignant son désir de devenir producteur. “Je veux réaliser mon rêve de produire et de contribuer à ma manière au développement de la musique gabonaise. Je me sens prêt pour ce nouveau défi.”
L’artiste a également tenu à rappeler la solidité de ses liens avec Dynastie, qu’il considère toujours comme une famille. “Nous avons partagé des expériences uniques et appris ensemble. Ce n’est pas un adieu, mais une nouvelle aventure.”
Latchow a saisi l’occasion pour remercier Amenem, producteur de Dynastie, ainsi que ses partenaires et ses fans pour leur soutien indéfectible tout au long de sa carrière.
ASSKO Management reste à la barre
Bien que Latchow ait quitté Dynastie en tant qu’artiste produit, son contrat de management avec ASSKO Management reste intact. Assko, le directeur de l’agence et manager général de Dynastie, a précisé :
“C’est uniquement le contrat de production avec Dynastie qui se termine. Le management de Latchow par ASSKO Management reste en place.”
Concernant les contacts pour les prestations de Latchow, Assko a ajouté :
“Le numéro habituel pour nous joindre reste le même : +241 74 21 52 00.”
Le lancement de Kindas Boys Mouv’ment
Le nouveau label de Latchow, Kindas Boys Mouv’ment, marque un tournant dans sa carrière. Avec cette initiative, il aspire à partager son expérience avec les jeunes talents tout en continuant à enrichir la scène musicale gabonaise. “Je veux aider la nouvelle génération à croire en leurs rêves et à se réaliser.”
Une transition sous contrôle
Pour ses fans, cette séparation d’avec Dynastie n’est pas une rupture, mais une transition maîtrisée. Avec ASSKO Management à ses côtés, Latchow garde une équipe solide pour l’accompagner dans cette nouvelle phase de sa carrière, tout en conservant un lien fort avec ses racines.
“Un seul Dieu, un seul amour,” a conclu l’artiste, prêt à relever les défis à venir.
Ce départ marque une évolution logique pour Latchow, qui, avec Kindas Boys Mouv’ment et ASSKO Management, semble bien décidé à écrire un nouveau chapitre tout aussi brillant que les précédents.
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FEGABAB : Willy Conrad Asseko l’emporte face à Stéphane Lasme, une réélection sous tension
Willy Conrad Asseko a été reconduit à la présidence de la Fédération gabonaise de basket-ball ce 11 janvier 2025, lors d’une assemblée générale extraordinaire marquée par des tensions et des irrégularités. Avec 26 voix sur 27, il entame un nouveau mandat de quatre ans. Mais cette victoire écrasante est entachée par des critiques sur le déroulement du scrutin, laissant planer le doute sur l’équité du processus.
Une élection incomplète
L’absence remarquée des ligues provinciales du Haut-Ogooué, de l’Ogooué-Maritime et de l’Estuaire, ainsi que de deux associations affiliées, a soulevé des interrogations sur la représentativité du vote. Ces entités n’ont pas pu participer au scrutin, une situation inhabituelle qui pourrait compromettre la légitimité des résultats.
Irrégularités et tensions
Le cas de Stéphane Lasme, seul adversaire de Willy Conrad Asseko, illustre les dysfonctionnements dénoncés. Sa candidature n’a été validée que quelques heures avant le vote, une situation qualifiée de « profondément injuste » par son représentant, Engone Aimé. Par ailleurs, des recours déposés par Asseko contre la candidature de Lasme ont été jugés irrecevables, mais leur introduction avant la validation officielle de la candidature reste inexpliquée.
Norbert Mba Mendou, président de la commission d’homologation, a également quitté la salle en plein vote, dénonçant un manque de transparence. Cette décision renforce les soupçons sur le bon déroulement du processus électoral.
Un appel à l’unité malgré les divisions
Dans son discours de victoire, Willy Conrad Asseko a appelé à une collaboration avec Stéphane Lasme pour « redynamiser et restaurer » le basket-ball gabonais. Un appel à l’unité qui intervient dans un climat où la confiance semble fragilisée, tant chez les acteurs sportifs que dans l’opinion publique.
Le sport face au défi de la transparence
Ces tensions soulignent des défis de gouvernance qui dépassent les enjeux sportifs. La transparence et l’inclusivité des processus électoraux sont indispensables pour garantir une véritable dynamique de développement dans le basket-ball gabonais.
Alors que les acteurs se disent prêts à travailler ensemble, les critiques persistantes sur ce scrutin risquent de ralentir l’élan attendu. Pour un basket-ball à la hauteur des attentes, il faudra non seulement des projets ambitieux, mais aussi des pratiques exemplaires pour restaurer la confiance des ligues, associations et supporters.
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Afrik’an Legend prépare un concert événement : « Ikoku Vibe au Sommet »
Après avoir clôturé 2024 en apothéose en partageant la scène avec Fally Ipupa au Palais des Sports, le groupe Afrik’an Legend s’apprête à écrire un nouveau chapitre de son histoire musicale. Avec leur prochain concert, « Ikoku Vibe au Sommet », le groupe veut frapper fort pour inaugurer 2025 et offrir à ses fans un moment d’exception.
Un concert pensé pour les fans
Le concert live d’Afrik’an Legend affiche zéro
Pour renforcer l’attente et impliquer leur public, Afrik’an Legend a lancé un jeu-concours sur leurs réseaux sociaux. Les règles sont simples :
- Likez leur publication officielle.
- Taguez deux amis.
- Devinez la date exacte du concert.
À la clé, des places VIP pour vivre une expérience exclusive. Une initiative qui montre l’engagement du groupe à célébrer leur succès avec ceux qui les soutiennent depuis toujours.
Une expérience unique
Les spectateurs peuvent s’attendre à un mélange parfait entre tradition et innovation. Afrik’an Legend prévoit de revisiter ses classiques, notamment le hit « C’est comment », dont un remix a été récemment annoncé par Fally Ipupa. Ce concert sera également l’occasion de dévoiler des morceaux inédits, consolidant leur identité musicale basée sur les rythmes Ikoku, qui incarnent l’essence de la culture gabonaise.
Une montée en puissance
Le lieu et la date de cet événement restent encore un mystère. Ce suspense savamment entretenu par le groupe ne fait qu’ajouter à l’excitation générale. Mais une chose est sûre : avec « Ikoku Vibe au Sommet », Afrik’an Legend ambitionne de marquer l’année 2025 et d’asseoir encore davantage leur statut sur la scène musicale, au Gabon comme à l’international.
Restez connectés sur leurs réseaux sociaux pour les prochaines annonces. L’événement promet d’être un véritable sommet musical et culturel à ne pas manquer !
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Prince de Capistran, un pionnier du cinéma gabonais s’en est allé
Le 5 janvier 2025 restera marqué comme un jour sombre pour le cinéma gabonais. Prince de Capistran, de son vrai nom Adrien James Prince de Capistran, est décédé, laissant derrière lui un héritage artistique qui continue d’inspirer les jeunes talents du pays. Acteur, dramaturge et figure emblématique de l’industrie cinématographique, il a dédié plus de quatre décennies à enrichir la culture gabonaise.
Né à Angone, aujourd’hui un quartier d’Oyem, Prince de Capistran a grandi dans un environnement marqué par la foi catholique. Fils d’un des premiers diacres du Gabon et d’une novicienne, il a très tôt développé une passion pour les arts dramatiques. Cette vocation, renforcée par une expérience mystique à l’âge de 7 ans, l’a conduit à débuter sa carrière dans des pièces religieuses sous la direction du père Dominique Vanderbeck.
Une carrière au service de l’art
Sa carrière a véritablement pris son envol à Port-Gentil, où il cofonda la troupe théâtrale Gnimanakombo. Avec André Marc Apérano, il donna vie à des œuvres mémorables, dont La marmite de Coca Mbala de Guy Menga. Ce succès théâtral marqua le début d’un parcours qui allait s’étendre au cinéma, notamment avec sa participation au court métrage Le singe fou d’Henri Joseph Koumba Bididi en 1984.
Durant sa carrière, Prince de Capistran a joué dans plus d’une cinquantaine de films et séries télévisées, inscrivant son nom parmi les grandes figures du cinéma africain. Il restera notamment célèbre pour son rôle d’Oncle Didine dans L’Auberge du Salut, ainsi que pour ses performances dans Les couilles de l’éléphant (2002) et Albert Schweitzer (1987).
Un talent marginalisé dans son propre pays
Malgré son talent et son immense contribution au cinéma gabonais, Prince de Capistran a souvent exprimé un profond sentiment d’oubli et de marginalisation. Dans une déclaration poignante, il confiait : « Je suis un paria dans mon propre pays. » Ces paroles résonnent d’autant plus fort que les dernières années de sa vie furent marquées par la maladie de Parkinson et un manque de soutien pour ses soins.
Une génération qui s’éteint
La disparition de Prince de Capistran s’ajoute à celle de deux autres grandes figures du cinéma gabonais : Philippe Mory en 2016, considéré comme le père du cinéma gabonais, et Christine Libina en 2023. Avec ces pertes successives, c’est une génération entière de pionniers qui s’éteint, laissant un vide immense dans le paysage culturel gabonais.
Passer le flambeau
Le décès de Prince de Capistran est un appel à la relève. Aux jeunes cinéastes gabonais de continuer à porter haut les couleurs du septième art, en s’appuyant sur l’héritage de ces géants. L’histoire du cinéma gabonais est riche, et son avenir dépend de l’engagement de ceux qui, aujourd’hui, rêvent de raconter de nouvelles histoires.
Prince de Capistran, Philippe Mory, Christine Libina… leurs noms resteront gravés dans l’histoire culturelle du Gabon, comme des modèles d’excellence et d’engagement. À ceux qui suivent de reprendre le flambeau, de créer, d’innover, et de maintenir vivante cette passion pour le cinéma qui a tant marqué ces figures.