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Patience Dabany : De Retour à Libreville, a-t-elle Vaincu la Maladie ?
Après deux mois passés en France pour des soins médicaux, Patience Dabany, ancienne Première dame et icône de la musique gabonaise, est rentrée à Libreville samedi soir par un vol d’Air France. Âgée de 83 ans, celle que l’on surnomme affectueusement “La Mama” est apparue en bonne santé, selon des sources proches de sa famille, une nouvelle qui a soulagé ses proches, dont son fils Ali Bongo, l’ancien président du Gabon.
Une évacuation sanitaire exceptionnelle
C’est le 23 septembre dernier, face à la dégradation de son état de santé, que sa famille avait décidé de l’évacuer d’urgence depuis l’hôpital militaire du PK9 à Libreville. Le président de la Transition, Brice Clotaire Oligui Nguéma, avait alors pris en charge les frais de son évacuation, malgré les tensions apparues après le coup d’État d’août 2023, qui avait renversé Ali Bongo.
Dans une vidéo largement diffusée à l’époque, Patience Dabany dénonçait la détention de son fils et l’interdiction initiale de lui rendre visite. Ce contexte tendu n’a cependant pas empêché le président de la Transition de se montrer magnanime en finançant ses soins.
Une reprise sous observation
Si son retour est perçu comme un signe positif, les Gabonais attendent avec curiosité ses prochaines apparitions pour évaluer pleinement son état de santé. Connue pour sa résilience, Patience Dabany reste une figure incontournable du paysage culturel et politique gabonais, mêlant l’héritage d’une ex-Première dame à celui d’une artiste qui a marqué des générations.
Ses futures sorties publiques, qu’elles soient musicales ou médiatiques, seront attentivement suivies, témoignant de l’attachement que le pays continue de porter à cette figure historique.
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RGEDD – Opération Plage Propre : 600 kg de déchets collectés à l’arboretum Raponda Walker
Face à la pollution croissante des écosystèmes côtiers et forestiers du Gabon, une initiative d’envergure a été menée pour redonner à l’arboretum Raponda Walker son éclat naturel. Le samedi 1er février, l’ONG Réseau Gabonais pour l’Environnement et le Développement Durable (RGEDD), en collaboration avec l’armée française au Gabon et plusieurs partenaires locaux, a orchestré une vaste opération de nettoyage. Objectif : débarrasser la plage et la forêt des déchets accumulés et sensibiliser les citoyens à l’urgence d’une gestion responsable des déchets.
Une mobilisation citoyenne et militaire
Le samedi 1er février, 157 volontaires, issus de diverses organisations – SOBRAGA, ANPN, Clean Africa, ainsi que des militaires français et des bénévoles engagés – ont répondu à l’appel pour débarrasser la zone de ses nombreux déchets. Grâce à cette mobilisation, près de 600 kg de détritus ont été collectés, allant des bouteilles en plastique et canettes aux déchets en verre et autres résidus laissés par les visiteurs et les marées.
Aperçu des volontaires lors du nettoyage de l’Arboretum Raponda Walker.
L’initiative a également bénéficié d’un soutien logistique de taille : l’armée française a mis à disposition un hélicoptère pour transporter les déchets jusqu’à une benne de Clean Africa, garantissant ainsi leur acheminement vers un centre de traitement.
Vue de l’hélicoptère de l’armée française lors du nettoyage de la plage Raponda Walker.
Une action qui s’inscrit dans la durée
RGEDD n’en est pas à sa première intervention sur ce site. L’ONG mène régulièrement des opérations de nettoyage à l’Arboretum Raponda Walker et s’attaque également à d’autres espaces naturels, tant à Libreville qu’à l’intérieur du pays, depuis plusieurs années. Son engagement s’inscrit dans une démarche continue de protection de l’environnement et de sensibilisation des populations locales.
L’urgence environnementale mise en lumière
Si l’opération a permis d’améliorer l’état de la plage et de sensibiliser les participants, elle a aussi mis en évidence un problème de fond : la pollution chronique des espaces naturels. La forte présence de plastiques souligne l’urgence d’une meilleure gestion des déchets et d’une réduction des produits à usage unique.
Une partie des 600 kg de déchets collectés à l’Arboretum Raponda Walker par le RGEDD et ses partenaires.
Selon l’ONG RGEDD, cette initiative doit être suivie d’actions durables, notamment :
✅ Renforcer les campagnes de sensibilisation sur la réduction des plastiques jetables.
✅ Développer des programmes éducatifs pour encourager la gestion responsable des déchets.
✅ Multiplier les opérations de nettoyage pour un impact sur le long terme.
Un engagement citoyen fort
Parmi les bénévoles, Roméo Nzigou témoigne :
“Voir autant de déchets dans un cadre aussi magnifique était choquant. Cette opération m’a fait prendre conscience de l’urgence d’agir et de la responsabilité de chacun dans la préservation de notre environnement.”
Roméo Nzigou, bénévole en casquette noire, participe activement au nettoyage de l’Arboretum Raponda Walker.
Un appel à l’engagement citoyen
Face à cette réalité, l’ONG RGEDD invite les citoyens à rejoindre ses actions et à s’engager pour la préservation de l’environnement.
➡ Pour devenir bénévole, un groupe WhatsApp a été mis en place : Lien d’inscription.
💚 Pour soutenir financièrement l’ONG, des dons peuvent être faits via PayPal : paypal.me/ONGRGEDD?locale.
Une photo de famille, capturée à l’issue du nettoyage de l’Arboretum Raponda Walker, immortalise cet acte de solidarité.
L’opération Plage Propre n’est qu’une étape parmi d’autres. RGEDD entend poursuivre ses actions pour la sauvegarde des écosystèmes du Gabon et appelle à une mobilisation collective pour préserver durablement notre patrimoine naturel.
La rédaction / RGEDD
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Afrik’an Legend : le clip de “C’est comment ?” franchit la barre des 10 millions de vues
Près de cinq ans après sa sortie, le clip “C’est comment ?” d’Afrik’an Legend vient de dépasser les 10 millions de vues sur YouTube. Un cap symbolique pour ce morceau devenu un classique du groupe gabonais, qui avait déjà connu un succès fulgurant au Gabon, en Côte d’Ivoire et au Congo dès sa sortie, en juin 2020.
Si la vidéo stagnait autour des 9 millions de vues ces derniers mois, l’annonce récente d’un remix avec Fally Ipupa a redonné un second souffle à la chanson. Depuis deux semaines, les écoutes et les partages se sont multipliés, propulsant le clip au seuil tant attendu des 10 millions de vues. Un engouement qui laisse présager un véritable raz-de-marée pour la version revisitée avec la star congolaise.
Avec son immense popularité et son public fidèle, Fally Ipupa pourrait bien propulser “C’est comment ?” vers de nouveaux records. Reste à voir si ce remix marquera un tournant dans la carrière d’Afrik’an Legend, en élargissant encore davantage leur audience à l’échelle africaine et internationale.
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Créol exprime son souhait d’être récompensée comme Papé Nziengui : << Moi, je vis dans la rue depuis 3 ans… >>
Le Président de la Transition, Brice-Clotaire Oligui Nguema, poursuit son engagement de valorisation des artistes et acteurs culturels gabonais. Dans cette dynamique, plusieurs figures emblématiques ont récemment bénéficié de dons symboliques, tels que des maisons et des soutiens financiers.
Ce week-end, la ministre de la Culture, Madame Armande Longo Épouse Moulengui, a remis une maison à Papé Nziengui, icône de la musique gabonaise et ambassadeur culturel reconnu pour son rôle dans la promotion du pays à l’international. Cette initiative s’inscrit dans une volonté de récompenser les artistes pour leurs contributions au patrimoine culturel national.
Félicitant son collègue, l’artiste Créol n’a pas manqué de faire entendre sa voix avec une pointe d’humour. « Moi, je vis dans la rue depuis 3 ans… ha, la vie il n’y a que Dieu », a-t-elle écrit en commentaire sur une publication consacrée à cet événement. Connue pour son caractère audacieux, cette sortie humoristique a fait sourire ses fans tout en soulevant une problématique : celle de la reconnaissance et du soutien aux artistes gabonais encore en situation de précarité.
Si ces initiatives marquent un pas en avant, elles ravivent également les attentes autour d’un statut officiel pour les artistes, réclamé depuis longtemps. Créol, par son franc-parler, a peut-être ouvert la porte à une réflexion plus large sur les conditions de vie et le soutien à tous les acteurs du secteur culturel.