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Le Gabon face à son premier cas de Mpox : une alerte pour la vigilance

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Le Gabon a signalé aujourd’hui son premier cas de mpox, une maladie infectieuse également connue sous le nom de variole du singe. L’annonce a été faite par le ministre de la Santé, Pr Adrien Mougougou, qui a précisé qu’un Gabonais de 30 ans, récemment rentré d’Ouganda, a été diagnostiqué positif au mpox.

Ce premier cas a été détecté parmi six cas suspects depuis le début de l’alerte du système de surveillance. Les autorités sanitaires ont précisé que le patient, qui est actuellement en isolement, a séjourné en Ouganda, un pays fortement impacté par l’épidémie. Les prélèvements effectués ont été envoyés au Laboratoire National de Santé Publique, où l’un d’eux a confirmé la présence du virus.

Le mpox, maladie virale rare mais contagieuse, se manifeste par des symptômes semblables à ceux de la variole, incluant fièvre, douleurs musculaires, éruptions cutanées, et gonflement des ganglions lymphatiques. Ces signes apparaissent généralement après une période d’incubation de 7 à 14 jours, et la transmission peut se faire par contact direct avec des fluides corporels ou des objets contaminés.

Face à cette situation, le ministre de la Santé a appelé à la vigilance et a rappelé les mesures préventives essentielles : éviter tout contact avec les animaux morts, bien cuire la viande de brousse, se laver fréquemment les mains, et éviter les contacts avec les objets ou fluides corporels des personnes infectées. Il a également exhorté la population à consulter immédiatement les structures de santé en cas de symptômes.

La détection de ce premier cas survient dans un contexte de propagation inquiétante de la maladie dans les pays voisins, notamment en République Démocratique du Congo, au Burundi, au Kenya, au Rwanda et en Ouganda. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déjà déclaré une urgence de santé publique internationale en réponse à l’épidémie.

En réponse à cette menace croissante, le Gabon a renforcé son système de surveillance et mis en place des plans de riposte pour contenir toute éventuelle flambée. Le Pr Mougougou a rassuré la population tout en soulignant la nécessité d’une vigilance accrue pour éviter une propagation incontrôlée.

Les autorités gabonaises poursuivront leur travail de surveillance et de sensibilisation, en collaboration avec les partenaires internationaux, pour garantir la sécurité sanitaire du pays face à cette menace émergente.

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Mouang Mbading sur la Présidentielle 2025 : 《Le PDG sortira vainqueur》

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À quelques heures de l’élection présidentielle prévue ce 12 avril au Gabon, l’ancien candidat à la présidentielle de 2023, Mouang Mbading, brise le silence. Dans une interview accordée au quotidien national L’Union, le président du Mouvement d’Émancipation Socialiste du Peuple (MESP) livre une analyse sans concession de la campagne actuelle, et émet de vives critiques à l’endroit du président de la Transition, Brice-Clotaire Oligui Nguema.

Pour cet homme politique chevronné, engagé depuis plus de quarante ans, le Gabon n’a pas encore rompu avec les logiques de domination héritées du régime Bongo. « On ne peut parler de libération nationale alors que l’armée française est encore présente sur notre sol et que le pays est toujours lié au franc CFA », déclare-t-il. Ces éléments, selon lui, constituent des symboles clairs d’un État encore sous tutelle.

Mouang Mbading va plus loin, en affirmant que le général Oligui Nguema, candidat à sa propre succession, incarne une continuité du Parti Démocratique Gabonais (PDG). Il le décrit comme « un homme du système », ancien commandant de la Garde Républicaine et proche de la famille Bongo depuis l’ère Omar. Pour lui, « le jeu est faussé », et la Transition ne serait qu’un prolongement d’un régime en mutation cosmétique.

Quant aux autres candidats, il salue certaines intentions louables mais reste sceptique. « Ce sont des esclaves politiques », tranche-t-il, remettant en question leur capacité réelle à incarner le changement. Cette amertume se reflète dans sa position électorale : sans donner de consigne de vote, ses propos laissent entendre un vote blanc.

Dans un contexte où plusieurs leaders d’opinion appellent également à bouder les urnes, la légitimité du futur président élu — en particulier si c’est Brice-Clotaire Oligui Nguema, grand favori — pourrait être fragilisée. Cette désaffection pose une question cruciale : à quoi sert une élection si la majorité silencieuse se détourne des urnes par lucidité ou par dépit ?

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Amadou Bagayoko, moitié du mythique duo Amadou et Mariam, est mort : quel avenir pour Mariam ?

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Le monde de la musique perd une icône. Ce vendredi 4 avril, le chanteur et guitariste malien Amadou Bagayoko s’est éteint à Bamako à l’âge de 70 ans, des suites d’une maladie. Avec sa femme Mariam Doumbia, il formait un duo légendaire, connu à travers le monde pour leur musique métissée et engagée. Leur histoire, autant musicale qu’amoureuse, a marqué plusieurs générations. Mais aujourd’hui, alors que les hommages affluent, une question émerge : Mariam continuera-t-elle sans Amadou ?

Une vie dédiée à la musique, malgré la cécité

Né à Bamako le 24 octobre 1954, Amadou Bagayoko découvre la musique dès l’enfance. À deux ans, il touche ses premières percussions. Très tôt, il explore différents instruments : harmonica, flûte, puis la guitare, qui devient rapidement son outil d’expression principal. À 15 ans, il perd la vue à cause d’une cataracte congénitale. Ce handicap n’entrave en rien sa créativité. Au contraire, il développe une sensibilité artistique singulière, affirmant : « Je ne vois plus les images, mais elles sont dans ma tête. »

C’est à l’Institut des jeunes aveugles de Bamako qu’Amadou rencontre en 1976 celle qui deviendra sa partenaire de scène et de vie : Mariam Doumbia. Tous deux membres de l’Éclipse Orchestra de l’établissement, ils forment un couple soudé, porté par une passion commune pour la musique. En 1980, ils se marient, scellant leur destinée musicale et personnelle.

Du Mali aux scènes internationales

Leur parcours les mène à Abidjan en 1986, où ils rencontrent Stevie Wonder. Cette période marque le début de leur rayonnement à l’international. Ils sillonnent l’Afrique de l’Ouest et posent leurs valises à Paris en 1994 pour une première session d’enregistrement. Leur chanson Je pense à toi les propulse sur les ondes françaises, avec plus de 100 000 exemplaires vendus. Le succès ne fera que croître.

En 2004, Un dimanche à Bamako, produit avec Manu Chao, devient un véritable phénomène. L’album, vendu à 300 000 exemplaires en France, est certifié disque de platine. Le duo est salué par la critique, reçoit une Victoire de la musique et une nomination au Prix Constantin. Le couple malien devient alors un emblème de la world music, en alliant traditions africaines, sonorités modernes et engagement social.

Une perte immense, un avenir incertain

Avec la disparition d’Amadou, c’est toute une page de l’histoire musicale africaine qui se tourne. Son épouse Mariam, avec qui il partageait la scène depuis près de cinquante ans, doit désormais composer avec l’absence. L’interrogation est douloureuse mais inévitable : la voix lumineuse de Mariam résonnera-t-elle encore sans la guitare d’Amadou ?

Si Mariam Doumbia n’a pas encore pris la parole publiquement, certains proches évoquent une femme profondément marquée, mais aussi dotée d’une grande force. Elle pourrait choisir de poursuivre leur œuvre commune, comme un prolongement d’un amour et d’une vision artistique partagés. Ou bien préférera-t-elle le silence, par respect pour la symbiose unique qu’elle formait avec son mari ?

En attendant, les mélomanes du monde entier réécoutent les classiques du duo, bouleversés, reconnaissants, et suspendus aux choix de Mariam. Une chose est sûre : Amadou et Mariam ont laissé une empreinte indélébile dans le cœur des fans, et leur musique, elle, ne mourra jamais.

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Présidentielle 2025 : à Owendo, Ilowi Mbani mobilise les chefs de quartier pour réveiller le vote citoyen

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Après sa sortie officielle le 08 avril à l’Hôtel Lys d’Or à Awoungou, l’association citoyenne Ilowi Mbani intensifie son action sur le terrain en engageant les chefs de quartier d’Owendo. Ce mercredi 09 avril, dans un contexte électoral marqué par l’approche de l’élection présidentielle du 12 avril, la plateforme communautaire démontre que l’engagement citoyen se bâtit aussi dans le dialogue avec les autorités locales.

L’innovation au cœur de la mobilisation

Le nom Ilowi Mbani, signifiant « les deux rivières » en langue mpongwè et rappelant l’origine fluviale des premiers habitants d’Owendo, symbolise une volonté de rassembler la communauté autour d’un destin commun. Face à un taux de participation historiquement bas (34 % des 10 000 électeurs inscrits), l’association agit pour changer la donne, notamment en misant sur la proximité et le respect des relais communautaires.

« Notre démarche ne se limite pas aux affiches ou aux tracts distribués sur les marchés d’Awoungou ou d’Akournam. Nous voulons engager un dialogue direct et authentique avec les leaders locaux pour comprendre les besoins des habitants et leur rappeler que chaque voix compte », affirme Ted Ngoma, président de l’association.

Rencontre avec les chefs : entre tradition et action citoyenne

Ce mercredi, l’équipe d’Ilowi Mbani s’est rendue auprès de plusieurs chefs de quartier. À Awoungou 2, le chef Libinga Jean-Jacques a salué l’initiative, tandis qu’à Alinakiri 1, secteur 2, le chef Lendoye Joseph a exprimé son intérêt pour la démarche de sensibilisation.

En plus de présenter la mission de l’association, les membres d’Ilowi Mbani ont proposé aux chefs de faciliter l’accès aux centres de retrait de cartes d’électeurs et aux bureaux de vote, notamment en mettant à disposition des moyens de transport adaptés pour les personnes âgées, les jeunes sans moyens ou les familles isolées.

« Nous savons que certains électeurs ne voteront pas simplement parce qu’ils ne peuvent pas se déplacer. Notre proposition aux chefs vise à lever ces obstacles en collaboration avec les forces vives des quartiers », précise Ted Ngoma.

Ni soutien politique, ni propagande : un appel à la conscience électorale

Ilowi Mbani tient à rappeler qu’elle ne soutient aucun candidat à cette élection. Son objectif est purement citoyen : inviter les habitants d’Owendo à voter pour participer pleinement au choix national de celui ou celle qui présidera le Gabon.

« Il ne s’agit pas de faire campagne pour qui que ce soit. Il s’agit de dire à chacun : votre voix est importante, elle compte, et elle peut faire la différence. S’abstenir, c’est laisser les autres décider pour vous », martèle le président de l’association.

Transformer l’abstention en mobilisation

L’association poursuit en parallèle ses actions de terrain : tractage, causeries, discussions de proximité dans les carrefours, sensibilisation sur les réseaux sociaux… L’ambition est claire : transformer l’indifférence en engagement, et faire du 12 avril une date de mobilisation historique à Owendo.

En s’appuyant sur la tradition, l’histoire, et une logistique adaptée aux réalités locales, Ilowi Mbani affirme son rôle de moteur citoyen. Et rappelle à tous : « Voter, c’est exister. »

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