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Gabon : Succès Éclatant de Chris Ndikumana, Où Sont les Pasteurs Locaux ?
Ce samedi 6 juillet, le pasteur burundais Chris Ndikumana a une fois de plus attiré des foules au stade de l’amitié sino-gabonaise d’Angondjé avec sa croisade de délivrance et de guérison « Kanguka ». Ce succès met en lumière une tendance préoccupante : le Gabon accueille régulièrement des pasteurs étrangers, tandis que les hommes de Dieu gabonais peinent à se faire connaître à l’international.
Affluence Écrasante des Pasteurs Étrangers
Chris Ndikumana a rassemblé 50 000 personnes à Akanda, au stade de l’amitié, démontrant ainsi sa capacité à mobiliser une immense audience. Ce type d’impact n’est pas isolé : le Gabon a également accueilli le pasteur ghanéen Dag Heward-Mills, qui a attiré des foules au stade de Nzeng-Ayong en 2023, ainsi que d’autres pasteurs étrangers ayant rencontré un succès similaire par le passé. Cette réalité soulève une question fondamentale : pourquoi les pasteurs gabonais n’arrivent-ils pas à susciter un tel engouement, que ce soit à l’échelle nationale ou internationale ?
Manque de Reconnaissance et de Ressources
Les pasteurs étrangers bénéficient souvent de réseaux et de soutiens internationaux bien établis, alors que les hommes de Dieu gabonais font face à un manque de notoriété et de ressources. Les institutions religieuses locales semblent souvent incapables de soutenir leurs leaders pour les aider à rayonner au-delà des frontières nationales.
Message et Méthode en Question
Malgré leur respect local, les pasteurs gabonais semblent éprouver des difficultés à mobiliser une audience aussi large à l’étranger. Est-ce une question de message, de méthode, ou simplement un manque d’exposition médiatique ? Une révision approfondie de leurs stratégies de communication et de leurs partenariats internationaux pourrait s’avérer cruciale.
Un Appel au Réveil
Le Gabon continue d’être une terre d’accueil pour les figures religieuses internationales. Cependant, il est grand temps que les pasteurs gabonais sortent de l’ombre et élèvent leur profil à l’échelle mondiale. Les fidèles se demandent légitimement : “Pourquoi nos pasteurs ne parviennent-ils pas à obtenir le même succès à l’étranger ? Est-ce une question de foi, de talent, ou simplement de manque d’ambition ?” Il est impératif que les hommes de Dieu gabonais se réveillent et prennent leur place sur la scène internationale.
Défis et Perspectives
En dépit des succès locaux, les pasteurs gabonais font face à des défis significatifs pour s’établir à l’international. Cela inclut la nécessité de renforcer leur visibilité médiatique, de développer des partenariats stratégiques à l’étranger, et de recevoir un soutien accru de la part des institutions religieuses nationales. Le chemin vers la reconnaissance mondiale est semé d’embûches, mais représente également une opportunité pour les pasteurs gabonais de diffuser leur message au-delà des frontières nationales.
En attendant, la question demeure : qui parmi les pasteurs gabonais sera capable d’inspirer et de mobiliser comme Chris Ndikumana, non seulement au Gabon mais aussi hors de nos frontières ?
Mihi…
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Référendum et soif d’eau : Moabi entre promesses politiques et pénurie criante
Alors que le Gabon est en pleine effervescence politique avec le référendum constitutionnel du 16 novembre 2024, Moabi, une petite ville située dans la province de la Nyanga, fait face à une crise bien plus urgente : l’absence d’eau potable. Depuis quelques jours, la pénurie d’eau touche particulièrement les habitants, compliquant leur quotidien. Des milliers de Gabonais affluant pour participer au vote sont confrontés à cette réalité dévastatrice.
Les habitants de Moabi, déjà fragilisés par la pauvreté, doivent se tourner vers des solutions précaires pour subvenir à leurs besoins en eau. L’eau de pluie est une alternative risquée, souvent insuffisante pour les besoins quotidiens, tandis que l’eau minérale reste hors de portée pour une grande partie de la population. Les infrastructures sont inexistantes et les points de distribution d’eau sont rares.
“On ne peut même pas boire l’eau qui sort des robinets, il n’y en a pas. Les rares bouteilles d’eau que l’on trouve sont beaucoup trop chères pour nous”, explique Lucienne, une habitante locale. “Ici, c’est la lutte pour avoir de l’eau, pendant que d’autres discutent de réformes.”
Les visiteurs venus de Libreville et des autres grandes villes du pays sont également touchés par cette situation. “On est venus pour participer au référendum, mais le manque d’eau, c’est un vrai problème”, témoigne Jean, un participant venu de la capitale. “Même si on veut soutenir le changement, il faudrait d’abord que les conditions de vie de base soient assurées.”
Malgré la promesse d’un avenir politique différent avec la nouvelle constitution, la réalité sur le terrain reste marquée par un décalage frappant. Le défi d’assurer un accès universel à l’eau potable, et d’améliorer les conditions de vie des Gabonais les plus vulnérables, demeure une priorité absolue pour le pays. Tant que ce problème persistera, toute réforme politique risquera de perdre de son sens pour ceux qui n’ont même pas un droit fondamental : l’eau.
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BENGS : L’Artiste Gabonais Qui Fait Sensation avec “Commando”
Le Gabon est sur le point de vivre une révolution musicale avec BENGS, un artiste dont le talent multiplie les attentes. À la croisée du rap et du chant, il propose une musique profonde et authentique, marquée par des influences variées et une écriture poétique. À la fin de 2024 et au début de 2025, BENGS semble prêt à marquer un tournant sur la scène musicale gabonaise.
Son premier single “Commando”, sorti sous le label COMMANDO++, fait déjà sensation. Diffusé en rotation sur Akûm Radio (98.3)et Urban FM, le titre a été sélectionné comme le “titre de la semaine” sur Urban FM (104.5) du 11 au 17 novembre 2024, un honneur qui témoigne de l’engouement croissant pour l’artiste. Dans ce morceau, BENGS rend hommage aux “commandos” de la vie quotidienne : ces personnes résilientes qui font face aux difficultés avec courage et détermination. Ce message résonne particulièrement auprès des jeunes, public principal de l’artiste.
En plus de ses talents de rappeur, BENGS est un guitariste accompli, ajoutant une dimension musicale unique à ses compositions. Ses morceaux allient des mélodies riches et des paroles introspectives, abordant des thèmes comme la résilience et l’espoir. Son écriture, à la fois incisive et pleine de sens, ne laisse personne indifférent.
Commando, Cover
La sortie officielle de “Commando” sur des plateformes comme YouTube est attendue dans les prochaines semaines, permettant ainsi au plus grand nombre de découvrir ce talent en pleine ascension et de s’imprégner de son univers musical unique.
Alors que la fin de l’année approche, BENGS prépare des prestations scéniques qui s’annoncent inoubliables. Avec sa créativité débordante et sa musique qui touche l’âme, l’artiste gabonais se positionne comme l’un des talents les plus prometteurs de sa génération.
BENGS est sans aucun doute un artiste à suivre de près dans les mois à venir. Ne manquez pas cette étoile montante, qui s’apprête à redéfinir la scène musicale du Gabon.
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Référendum : Monseigneur Iba-ba dément les fausses informations et réaffirme la neutralité de l’Église
Alors que le Gabon se prépare pour un référendum crucial, une vague de désinformation déferle sur les réseaux sociaux, cherchant à semer la confusion parmi les citoyens. L’une des fausses informations les plus relayées concerne un message attribué à Monseigneur Iba-ba, dans lequel il aurait exprimé son soutien pour un camp spécifique dans le cadre du référendum à venir. Face à cette manipulation, l’évêque a tenu à intervenir pour clarifier sa position et rappeler à la population l’importance de faire preuve de discernement.
Dans un message adressé à la nation, sur ses reseaux sociaux, Monseigneur Iba-ba a pris le temps de préciser son rôle en tant que guide spirituel, insistant sur la neutralité de l’Église en matière de politique. Il a notamment déclaré : « L’Église n’a pas vocation à dicter la conduite des fidèles. Elle invite chacun à exercer librement son devoir civique, sans prendre parti, ni pour le ‘oui’, ni pour le ‘non’. » Ce rappel vise à dissiper les malentendus autour de son engagement public et à garantir que ses propos ne soient pas instrumentalisés à des fins politiques.
L’évêque a également dénoncé les risques que font peser ces fausses informations sur la cohésion sociale, soulignant que « ce type de publication vise à induire en erreur, semer la confusion et compromettre la sérénité de notre société, particulièrement en cette période cruciale où nous devons tous œuvrer ensemble pour l’avenir prospère de notre pays ». Il a appelé à une responsabilité collective pour éviter que des éléments perturbateurs ne sapent la stabilité de la société gabonaise.
Face à l’ampleur du phénomène des fake news, Monseigneur Iba-ba a insisté sur la nécessité pour chaque citoyen de faire preuve de « vigilance et de discernement », soulignant qu’il était essentiel de ne se fier qu’aux canaux de communication officiels pour obtenir des informations fiables. « Je recommande vivement aux fidèles et aux citoyens de se référer uniquement à mes canaux de communication officiels », a-t-il ajouté, affirmant que ses messages seraient toujours clairs et vérifiables.
Enfin, l’évêque a rappelé que, dans le cadre du référendum, chaque citoyen doit pouvoir exercer ses droits et devoirs en toute liberté et conscience, dans le respect des principes fondamentaux de paix et de fraternité. « Il est primordial que chacun puisse exercer ses droits et devoirs en toute liberté, en conscience et dans le respect des valeurs de Paix et de Fraternité qui nous unissent. »
Ce message, porté par Monseigneur Iba-ba, vise à rassurer la population gabonaise sur l’importance de rester unie et disciplinée face à la tempête des fausses informations qui ne cessent de circuler à l’approche du référendum. Il appelle à une participation éclairée, libre et sereine au processus démocratique, tout en défendant les principes fondamentaux de vérité et de solidarité nationale.