Clips
Prisca Along révèle ‘’OSSINGUI’’ : une connexion spirituelle profonde
La chanteuse gabonaise Prisca Along, figure emblématique du style tradi-moderne, continue de surprendre et d’enchanter son public avec son dernier album “OZANGUÉ W’Awiri”, sorti le 03 novembre 2023. Parmi les titres phares de cet album, la chanson “OSSINGUI” se distingue par sa profondeur et son enracinement dans les traditions spirituelles gabonaises.
Un hommage aux ancêtres et aux esprits de la nature
Dans “OSSINGUI”, Prisca Along rend hommage à la richesse de la culture gabonaise et à ses pratiques spirituelles ancestrales. La chanteuse, qui se place dans la lignée des grands noms du tradi-moderne comme Vycko’S Ekondo, utilise sa musique comme un vecteur de transmission de savoirs et de traditions. “Cette relation fusionnelle que j’ai, que j’entretiens avec la panthère mais surtout la force, la rage et le pouvoir que ces deux bêtes me procurent depuis le ventre de ma mère”, a-t-elle confié lors d’un échange téléphonique.
Une vidéo immersive et intrigante
La vidéo de “OSSINGUI”, dévoilée récemment, transporte les spectateurs dans un univers mystique et quelque peu effrayant pour les non-initiés. Cependant, pour les amateurs de culture et de traditions gabonaises, cette œuvre est un véritable trésor. À travers des images saisissantes, la vidéo illustre la connexion profonde de Prisca Along avec les forces de la nature et les esprits protecteurs représentés par la panthère et d’autres animaux totems.
Un projet musical ambitieux
“OZANGUÉ W’Awiri” n’est pas seulement un album, c’est un projet culturel ambitieux qui cherche à raviver l’intérêt pour les traditions gabonaises. Depuis sa sortie le 03 novembre 2023, l’album a reçu un accueil enthousiaste de la part des mélomanes et des défenseurs de la culture. Chaque titre de l’album, et particulièrement “OSSINGUI”, invite à une exploration profonde des racines culturelles du Gabon.
Une voix pour la tradition
Prisca Along se distingue par sa capacité à fusionner des éléments modernes avec des pratiques traditionnelles, créant ainsi un pont entre le passé et le présent. Sa musique, empreinte de spiritualité et de respect pour les ancêtres, résonne avec un public diversifié, allant des jeunes curieux de leur héritage culturel aux anciens reconnaissants de voir leurs traditions célébrées.
En somme, “OSSINGUI” et l’album “OZANGUÉ W’Awiri” marquent une étape importante dans la carrière de Prisca Along et dans la promotion de la culture gabonaise. À travers sa musique, la chanteuse nous rappelle l’importance de nos racines et de la sagesse ancestrale dans notre monde moderne.
Mihi…
L’artiste gospel gabonaise Ida Moulacka, reconnue pour son talent et ses contributions remarquables à la musique religieuse, signe son grand retour avec une nouvelle œuvre puissante intitulée “Iya Lela”. Ce titre, qui marque une évolution notable dans son répertoire, aborde les thèmes de la résilience et de l’espoir à travers une perspective profondément spirituelle.
Dans un entretien, Moulacka explique que “Iya Lela” est une réflexion poignante sur les difficultés de la vie et le réconfort que la foi en Dieu peut apporter. Le morceau est accompagné d’un clip vidéo réalisé par le talentueux Gasmar, qui met en scène un récit poignant dans un décor rural évocateur. Moulacka précise : “Le clip suit le parcours d’une femme chassée de chez elle par son partenaire, influencé par une autre femme. Désemparée, elle trouve la rédemption et l’espoir en se rapprochant de la foi chrétienne, ce qui la conduit à l’église, symbole de guérison et de renouveau spirituel.”
Le clip, tourné dans un environnement naturel typique des villages gabonais, illustre de manière visuelle les défis auxquels est confrontée la protagoniste, tout en soulignant la force de la foi et la solidarité communautaire. Selon Moulacka : “Ce choix de décor et de narration renforce le message d’espoir véhiculé par la chanson.”
Musicalement, “Iya Lela” se distingue par une ambiance afro traditionnelle qui marque une nouvelle direction dans le travail de Moulacka. L’artiste s’éloigne ici des sonorités habituelles du gospel pour explorer des influences plus enracinées dans la culture gabonaise. Moulacka ajoute : “Ce changement stylistique pourrait non seulement attirer un nouveau public mais aussi ravir les fidèles qui suivent mon parcours depuis le début.”
Avec “Iya Lela”, Ida Moulacka ne se contente pas de proposer une simple chanson ; elle offre un message puissant de résilience et de foi, tout en explorant de nouvelles avenues musicales. Elle conclut : “Ce morceau constitue un appel à la solidarité, à la foi et à l’espoir, faisant écho aux expériences personnelles de nombreux auditeurs tout en célébrant la capacité de la musique à transformer et à guérir.”
La sortie de “Iya Lela” marque donc une étape significative dans la carrière de Moulacka, promettant d’enrichir sa discographie et de toucher un public encore plus large avec son message de lumière et de réconfort.
Le label Mario D’africadream, fer de lance de la scène hip-hop gabonaise, continue d’émerveiller les amateurs de musique avec ses productions innovantes. Récemment, le projet “Trantzerowit” a mis en lumière le titre “Sur le Coté”, une collaboration entre Welkome et Jey Rspctme qui mêle habilement RnB et romance.
Depuis sa sortie il y a trois mois, le clip de “Sur le Coté” a pris un nouvel essor grâce à une récente campagne de relance par Mafrio D’africaDream sur les réseaux sociaux. Cette initiative a permis à la chanson de regagner en visibilité et de capter l’attention du public, malgré des critiques initiales qui n’avaient pas réussi à propulser le titre sur le devant de la scène.
Réalisé par Dan Scott pour la structure SM241, le clip dévoile une histoire émotive de confession et de révélation amoureuse. Dans cette chanson, Welkome se confie à Jey Rspctme sur ses sentiments pour un homme qu’elle commence à fréquenter. Éprouvant une grande confusion et une difficulté à comprendre ses émotions, elle partage son dilemme avec Jey, le considérant comme un ami de confiance. Ce dernier, tout en lui prodiguant des conseils avisés sur la prudence à avoir dans ses relations amoureuses, surprend par une déclaration inattendue : il est lui-même amoureux d’elle et désire une relation plus profonde que l’amitié.
Cette révélation finale crée une tension narrative qui laisse le public dans l’expectative, espérant une suite à cette histoire romantique complexe. La chanson, avec son mélange de confession personnelle et de surprise amoureuse, trouve un écho profond auprès des auditeurs, rendant ainsi “Sur le Coté” un succès en devenir.
Le public et les critiques saluent la capacité de Welkome et Jey Rspctme à capturer l’essence de l’amour moderne à travers une musique poignante et un clip visuellement captivant. Avec cette relance stratégique, il est fort probable que la chanson continue à se faire une place de choix dans le paysage musical gabonais, et suscite l’attente d’une suite prometteuse.
Alors que le Gabon se trouve en pleine période de transition politique sous la direction de Brice-Clotaire Oligui Nguema, un appel singulier s’élève de la province de la Nyanga. Le Collectif des Artistes et Acteurs Culturels Nynois (CAAN) se distingue par son engagement en faveur du référendum sur la nouvelle constitution prévu prochainement. À travers leur chanson “Mbil”, ces artistes expriment leur soutien au projet et appellent la population à voter “oui”.
La chanson, majoritairement interprétée en Yipunu, langue locale de la province, symbolise un fort désir d’unité et de progrès. Avec des contributions de personnalités comme Maman Eliane Bouckalt, Maman Gertrude Madjinou, et Kery Mwetsa, “Mbil” se veut un hymne à l’amour pour le pays et un encouragement à embrasser le changement.
Le CAAN, sous la houlette de Bung Pinze, conseiller du ministre de la Culture et également producteur et directeur artistique, a rassemblé ces artistes pour porter ce message. Cette initiative se démarque dans un contexte où la Nyanga a historiquement affiché une position critique envers les changements politiques, comme le démontre son vote contre le maintien du Gabon dans la communauté française lors du référendum de 1958. Cette position avait valu à la province une réputation de résistance, et elle a souvent été perçue comme une région hostile aux régimes successifs du pays.
Le collectif cherche à tourner cette page historique et à encourager les habitants de la Nyanga à soutenir le référendum, considérant cette initiative comme une opportunité pour le pays de se réorienter vers un avenir plus prometteur. Par leur musique, les artistes de la province visent à transcender les divisions passées et à promouvoir un message d’unité et de progrès.
En mobilisant ainsi la culture locale pour soutenir le processus de transition politique, le CAAN espère influencer positivement la participation au référendum et renforcer la cohésion au sein de la province, tout en célébrant et en valorisant son patrimoine culturel.