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Adriana Bignagni Lesca : Une Voix du Gabon qui Conquiert l’Opéra International
Adriana Bignagni Lesca, mezzo-soprano et contralto gabonaise, illumine les scènes internationales de l’opéra. Première femme d’Afrique centrale à monter sur la prestigieuse scène de l’Opéra Garnier à Paris, elle est programmée pour des performances jusqu’en 2026, affirmant sa place dans un domaine où les voix africaines sont rares.
Une Étoile Montante de l’Opéra
Originaire de Libreville, Adriana a débuté sur la scène lyrique européenne en 2003 après avoir déménagé en France pour devenir chef de chœur pour enfants. Cependant, sa puissante voix a captivé Jean-Luc Portelli, directeur du Conservatoire de Bordeaux, qui l’a convaincue de se lancer dans le chant lyrique. Une décision qui a changé sa vie.
Des Rôles Marquants et Diversifiés
Adriana est récemment apparue à l’Opéra national du Rhin à Strasbourg, incarnant Souffrance dans “Guercoeur” d’Albéric Magnard, où elle a mêlé chant et mime. “Respirer, rester concentrée et, surtout, tenter de s’amuser,” dit-elle de son approche des rôles, cherchant à transmettre des émotions profondes.
Cette saison, elle a aussi brillé en jouant Jezibaba dans “Rusalka” de Dvoràk à l’auditorium de Tenerife. À venir, elle sera la princesse de Grenade dans “Les Brigands” d’Offenbach à l’Opéra Garnier et Farnace dans “Mitridate re di ponto” de Mozart au Staatsoper Hamburg.
Un Parcours Inspirant
Bignagni Lesca a commencé sa formation en chant lyrique avec une certaine appréhension, décrivant sa première rencontre avec cette forme d’art comme une entrée dans un “asile” où les voix semblaient être une “armée de rossignols”. Néanmoins, elle a appris à découvrir et à maîtriser sa voix unique.
Soliste professionnelle depuis 2016, Adriana s’est souvent sentie en quête de modèles, trouvant inspiration chez des artistes telles que Cecilia Bartoli. “Le chant lyrique est aussi une façon d’apprendre à découvrir qui on est,” dit-elle, soulignant l’aspect spirituel de cette discipline.
Défis et Contributions
Dans un univers où les rôles sont rares pour les mezzo-sopranos et les contraltos, Adriana Bignagni Lesca a su se démarquer par son talent et sa détermination. Malgré les négociations difficiles pour obtenir des rôles en raison d’un supposé manque de notoriété, elle voit chaque obstacle comme une opportunité d’ouvrir les portes des deux côtés : attirer une nouvelle audience africaine à l’opéra et familiariser le public d’opéra à de nouvelles voix et cultures.
“Un Africain sur une scène d’opéra éveille la curiosité de sa communauté qui finit par s’y rendre,” dit-elle, espérant que l’opéra devienne un lieu de rencontre et d’échange culturel.
Adriana Bignagni Lesca incarne la fusion de cultures et d’émotions, apportant une nouvelle dimension à l’opéra. Avec chaque rôle, elle se réinvente tout en restant fidèle à son identité. Sa présence sur les scènes internationales jusqu’en 2026 est une célébration de son talent et une inspiration pour les futures générations de chanteurs lyriques africains.
Source : Article original publié par Jeune Afrique le 2 juin 2024
Mihi…
Hollywood, la capitale du cinéma mondial, accueille une nouvelle vague de talents africains qui marquent l’industrie de leur empreinte. Ces acteurs et actrices, venus de divers horizons du continent africain, apportent non seulement des performances exceptionnelles mais aussi une richesse culturelle précieuse, redéfinissant le paysage cinématographique global.
Lupita Nyong’o, née au Mexique de parents kenyans, est l’une des figures les plus emblématiques de cette nouvelle génération. Son rôle dans 12 Years a Slave lui a valu un Oscar et a solidifié sa place parmi les grandes étoiles d’Hollywood. Depuis, elle a enchaîné avec des succès comme Black Panther, où elle a incarné Nakia, et Star Wars: The Force Awakens. Lupita Nyong’o est un exemple frappant de l’impact des talents africains sur la scène internationale.
Djimon Hounsou, originaire du Bénin, a vu sa carrière décoller avec son rôle dans Stargate en 1994. Ses performances dans Amistad et Blood Diamond ont été particulièrement saluées, faisant de lui l’un des acteurs les mieux payés de Hollywood. Hounsou, avec son parcours unique de mannequin à acteur, illustre la capacité des talents africains à conquérir les plus grandes scènes du cinéma.
Chiwetel Ejiofor, né à Londres de parents nigérians, s’est fait connaître avec Amistad avant de jouer dans 12 Years a Slave, où sa performance a été acclamée par la critique. Il a continué à impressionner avec des rôles dans American Gangster, 2012, et Doctor Strange. Ejiofor est devenu un acteur incontournable d’Hollywood, reconnu pour sa polyvalence et sa profondeur.
Charlize Theron, née en Afrique du Sud, a brisé les barrières avec son Oscar pour Monster. Sa carrière a continué de s’élever avec des rôles dans Mad Max: Fury Road et Atomic Blonde. Theron est un exemple de réussite exceptionnelle pour les talents africains à Hollywood, mettant en lumière les possibilités infinies pour les artistes du continent.
Omar Sy, d’origine sénégalaise et mauritanienne, est devenu une star internationale grâce à Intouchables, un succès mondial. Sa carrière à Hollywood s’est enrichie avec des rôles dans des blockbusters comme Jurassic World et X-Men. Sy, avec son charisme et son talent, incarne le succès de la diversité dans le cinéma américain.
Les talents africains continuent de transformer Hollywood, enrichissant l’industrie avec des perspectives uniques et des performances impressionnantes. Leur succès illustre une évolution positive vers une plus grande diversité et inclusivité dans le cinéma mondial. Alors que ces étoiles montantes poursuivent leurs carrières, elles ouvrent la voie à une représentation plus riche et variée sur le grand écran.
Le Gabon a relancé ses ambitions pour la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2025 en s’imposant 2-0 contre la République Centrafricaine (RCA) ce mardi au Stade Rénovation de Franceville. Après une défaite cuisante de 4-1 contre le Maroc lors de la première journée, cette victoire est un tournant crucial pour les Panthères.
Pierre-Emerick Aubameyang a ouvert le score pour le Gabon sur penalty à la 11e minute, avant que Babicka ne double la mise à la 40e minute, sur une passe décisive de Denis Bouanga. Le meneur de jeu Kanga Guelor a été un atout majeur, orchestrant les attaques avec brio, et le gardien gabonais a réalisé un arrêt décisif en fin de match contre une frappe de Mafouta.
Grâce à ce succès, le Gabon grimpe à la deuxième place du groupe B avec 3 points, surpassant la RCA au goal average d’un but. Le Maroc, déjà qualifié pour la CAN en tant que pays hôte, reste en tête du groupe avec deux victoires en deux journées, ayant remporté son deuxième match 0-1 face au Lesotho.
Malgré cette victoire revitalisante, le Gabon doit encore relever des défis importants. En octobre, l’équipe affrontera le Lesotho dans des matchs aller-retour décisifs. Ces confrontations seront cruciales pour confirmer leur place en phase finale. Les Panthères devront maintenir une solide défense et une attaque efficace pour éviter tout faux pas.
Le sélectionneur Thierry Mouyouma, qui pourrait retrouver des joueurs clés comme Mario Lemina et Alevinah, devra ajuster ses tactiques pour les prochaines confrontations. Le Stade Rénovation de Franceville, traditionnellement une forteresse pour les Panthères, sera un atout important dans cette quête.
En somme, cette victoire contre la RCA a non seulement ravivé les espoirs gabonais après leur débâcle contre le Maroc, mais elle a également renforcé leur position dans le groupe B. Les semaines à venir s’annoncent déterminantes pour l’avenir des Panthères sur la scène continentale.
Les Panthères du Gabon affrontent la République Centrafricaine ce mardi au stade rénovation de Franceville dans un match crucial pour leurs espoirs de qualification à la Coupe d’Afrique des Nations 2025. Après une lourde défaite 1-4 contre le Maroc, l’équipe se trouve dans une situation délicate et doit impérativement se ressaisir.
La récente débâcle a révélé des failles inquiétantes dans le jeu des Gabonais. Leur défense, déjà vulnérable, a concédé quatre buts et plusieurs penalties, soulignant une faiblesse alarmante qui pourrait se retourner contre eux face à une équipe centrafricaine en forme, emmenée par l’avant-centre Landry Mafouta.
Les absences de joueurs clés comme Mario Lemina, censées revitaliser l’équipe, n’ont pas apporté l’effet escompté. Au lieu de renforcer l’orgueil et la détermination, ces absences semblent avoir exacerbé les problèmes, mettant davantage de pression sur les joueurs restants. Le manque de cohésion et d’efficacité se fait sentir, tant en défense qu’en attaque.
Le sélectionneur Thierry Mouyouma doit impérativement ajuster ses stratégies et renforcer les lignes défensives tout en trouvant des solutions offensives. Le stade rénovation, un bastion traditionnel pour les Panthères, doit servir de tremplin pour une performance convaincante.
Le match contre la RCA est un test décisif pour l’avenir de l’équipe dans ces éliminatoires. Les Gabonais doivent montrer une résilience et une solidité accrues pour éviter une nouvelle contre-performance qui pourrait compromettre gravement leurs chances de qualification.