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Changement de Garde à la Direction des Arts et Industries Culturelles : Chérille Ophély GUISSADOUGOU Succède à Magali Palmira Wora

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Le ministère de la culture a récemment été le théâtre d’un changement majeur, avec le départ discret de Magali Palmira Wora de son poste de Directrice des Arts et Industries Culturelles, suite à la nomination de Chérille Ophély GUISSADOUGOU lors du conseil des ministres du 23 février 2024. Cette transition, bien que silencieuse, révèle des tensions internes et des défis auxquels la direction était confrontée.

Magali Palmira Wora, nommée il y a cinq mois seulement, a quitté ses fonctions en soulignant publiquement des problèmes financiers, des difficultés de communication avec sa hiérarchie et des défis opérationnels. Son départ subtil laisse entrevoir des désaccords internes et met en lumière une transition complexe au sein de la direction.

Sa remplaçante, Chérille Ophély GUISSADOUGOU, une femme d’expérience bien que peu connue dans le milieu culturel, apporte avec elle une expertise significative, ayant occupé précédemment le poste de Directrice Général Adjoint des Arts et Industries Culturelles. Sa nomination suggère une volonté de renouveau et d’impulsion au sein de la direction.

Parmi les premières mesures prises par Chérille Ophély GUISSADOUGOU, on note la nomination de Christian Mermance N’NANG, président de la Fédération Nationale des Syndicats des Artistes, Culturels et Associés (FENASYCA), en tant que Chargé d’Étude dans son cabinet. Cette décision pourrait témoigner d’une volonté de renforcer les liens avec le milieu artistique et de favoriser une approche collaborative au sein du ministère.

Le passage de témoin entre Magali Palmira Wora et Chérille Ophély GUISSADOUGOU marque ainsi le début d’une nouvelle ère à la Direction des Arts et Industries Culturelles, où l’expérience et la volonté de changement semblent se conjuguer pour relever les défis à venir.

Mihi…

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Réorganisation du BUGADA : Un Nouveau Souffle pour les Artistes Gabonais ?

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Lors du Conseil des ministres tenu le 14 mai, Laurence Ndong, Ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement, a annoncé un projet de décret visant à réorganiser le Bureau Gabonais du Droit d’Auteur et des Droits Voisins (BUGADA). Ce projet, élaboré par le Ministère de la Culture et des Arts, répond à une nécessité de modernisation et d’amélioration de la gestion des droits des artistes au Gabon. Depuis l’avènement des militaires au pouvoir, le pays s’engage dans une vaste restauration de ses institutions, et cette réorganisation s’inscrit dans cette dynamique de changement, prenant en compte des besoins exprimés depuis longtemps par les acteurs culturels.

Le projet de décret se concentre sur plusieurs axes principaux, notamment la protection et la gestion des droits des auteurs, des artistes interprètes, des producteurs de phonogrammes et des organismes de radiodiffusion. Il prévoit également la collecte et la répartition des redevances, garantissant une rémunération équitable pour les créateurs. En outre, la création d’un nouvel organe, l’assemblée générale des auteurs-adhérents, est envisagée pour structurer davantage la gouvernance du BUGADA. Ces mesures visent à résoudre les lacunes juridiques et organisationnelles qui entravent le fonctionnement efficace du BUGADA.

L’annonce a été accueillie favorablement par les acteurs culturels gabonais, qui espèrent que cette réforme apportera une véritable reconnaissance et une protection accrue de leurs droits. Cependant, les artistes restent prudents et insistent sur la nécessité de voir ces réformes effectivement mises en œuvre. Ils soulignent que les intentions sont louables, mais qu’il faudra veiller à leur application concrète pour ne pas que cette réorganisation reste lettre morte.

Mihi…

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Fally Ipupa et Cie Accusés de Pacte avec le Diable pour leur Succès Durable

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Le monde de la musique congolaise est secoué par les récentes déclarations de Reddy Amisi, figure emblématique de la scène musicale, concernant la longévité artistique et le succès. Au cours d’une interview franche sur B-One TV, Reddy Amisi a soulevé des questions sur la durabilité des carrières musicales, suggérant que le succès sur une période de plus de dix ans pourrait être attribué à des pratiques fétichistes.

“Un artiste ne peut pas faire du succès pendant plus de dix ans, au-delà de ça c’est du fétiche”, a déclaré Reddy Amisi, suscitant un débat animé au sein de la communauté artistique congolaise.

Cette affirmation audacieuse a particulièrement attiré l’attention en raison de son implication directe sur des artistes renommés tels que Fally Ipupa, dont la carrière s’étend sur près de deux décennies. Certains soutiennent les propos de Reddy Amisi, affirmant qu’ils révèlent une vérité longtemps cachée dans les coulisses de l’industrie musicale, tandis que d’autres le critiquent, l’accusant de jalousie envers ses collègues aux carrières plus florissantes.

Cependant, au-delà des controverses personnelles, les déclarations de Reddy Amisi ont mis en lumière des questions plus larges sur la nature du succès dans l’industrie musicale et les sacrifices parfois nécessaires pour y parvenir. Il est intéressant de noter que malgré le succès de Reddy Amisi dans les années 90 avec des albums acclamés par la critique, sa carrière n’a pas été aussi prolifique que certains de ses pairs. Certains critiques suggèrent que ses déclarations pourraient être motivées par la jalousie envers ses collègues aux carrières plus durables.

Alors que le débat fait rage, une chose est certaine : les réflexions de Reddy Amisi incitent à une réévaluation profonde des normes et des pratiques de l’industrie musicale congolaise.

Mihi…

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La Fédération SAMBA Célèbre la Richesse Culturelle Gabonaise au CES Nelson Mandela

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Dans une explosion de couleurs, de rythmes et de fierté, la Fédération Culturelle et Artistique SAMBA a illuminé le CES Nelson Mandela, lors de son événement annuel le vendredi 10 Mai 2024 dès 10h30 minutes. Sous le thème : “Jeune, Célèbre ton Patrimoine”, les élèves ont été transportés dans un voyage vivant à travers la riche culture du Gabon, mettant en valeur la danse traditionnelle et le patrimoine culturel immatériel du pays.

Depuis 2019, la Fédération SAMBA s’est engagée dans une mission louable de préservation et de promotion de la culture gabonaise à travers des initiatives ciblant les jeunes, notamment en milieu scolaire. Cette année, le CES Nelson Mandela a eu l’honneur d’accueillir cet événement emblématique, qui a duré plus de trois heures et a suscité une adhésion massive de la part des élèves.

Sous le regard bienveillant de la délégation du Ministère de la Culture, des Arts, de la Jeunesse et des Sports, et celle du Ministère de l’Education Nationale chargé de la Formation Civique, auxquelles s’est ajoutée la délégation de l’UNESCO, ainsi que celles des fédérations et associations à caractère culturels, il a été fort et bien souligner l’importance cruciale de renforcer le lien des jeunes avec leur héritage culturel. “C’était vraiment incroyable de voir notre culture prendre vie sous nos yeux”, a déclaré Nziengui Nnaji, un élève enthousiaste.

L’événement a été marqué par la mise en exergue d’une variété de danses traditionnelles gabonaises, telles que Lingwala, Ikoku, Obouss, Elombo, Magnala, Ndjobi, Gnèmbet, Bwiti, et bien d’autres encore, un véritable voyage onirique à travers les neuf provinces du Gabon et de ses communautés. De plus, une pièce de théâtre captivante sur le Mariage coutumier, interprétée par les élèves du CES Nelson MANDELA, a ajouté une dimension théâtrale à cette grande messe culturelle.

“La diversité de nos danses est tout simplement époustouflante, et cela nous rappelle à quel point notre culture est riche et précieuse”, a partagé Essomeyo Athena, une autre élève émue par l’événement.

La conclusion spectaculaire de l’événement a vu non seulement les danseurs de la Fédération SAMBA sur scène, en fusion avec les élèves en situation de performance. Cela a souligné l’importance de la culture comme force unificatrice dans la société gabonaise.

Dans une déclaration à la fin de l’événement, Thierry Ndoumou Loudy, président de la Fédération SAMBA, a souligné l’engagement continu de l’organisation envers la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel et la promotion de la diversité des expressions culturelles du Gabon.
“Cette édition a été un grand succès, mais nous savons que notre travail ne fait que commencer. Nous sommes déjà impatients de préparer l’édition prochaine pour continuer à célébrer notre héritage culturel avec les jeunes générations”, a-t-il déclaré avec enthousiasme.

En fin de compte, l’événement au CES Nelson Mandela a brillamment démontré que la culture est bien plus qu’une série de traditions ; elle est un fil conducteur qui unit les individus et inspire aux échanges, à la transmission et à la célébration de la culture et de l’identité.

Mihi…

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