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Beachman : Le rappeur handicapé qui fait du “handirap”
Découvrez l’histoire incroyable de Beachman, un artiste urbain originaire de la Centrafrique, qui malgré son handicap, utilise le pouvoir de la musique pour sensibiliser les gens à la condition des personnes handicapées. Atteint de la poliomyélite à un jeune âge, Beachman est un rappeur engagé qui se bat pour l’inclusion et l’acceptation de tous au sein de la société.
Beachman, un rappeur handicapé, se déplace avec une béquille en raison de la perte de l’usage de ses jambes suite à la poliomyélite qui l’a touché à l’âge de 3 ans. Son parcours n’a jamais entravé sa détermination et sa passion pour la musique. En 2021, il a lancé “handicapable festival”, un festival qui vise à promouvoir l’inclusion des personnes handicapées dans la société. À travers sa musique, Beachman transmet des messages forts et engagés sur la condition des personnes handicapées et inspire les autres à repenser leur perception des handicaps.
Son talent artistique ne passe pas inaperçu, et Beachman est devenu célèbre pour ce que la presse française et de son pays appellent le “handirap” – un mélange de rap engagé et de sensibilisation sur les handicaps. Ses titres tels que “Tristan” et “Dangereux” ont rencontré un grand succès et lui ont permis de toucher un large public. Son influence en tant qu’artiste handicapé est indéniable et il est reconnu comme un ambassadeur pour la communauté des personnes handicapées.
Beachman est un véritable modèle de résilience et de détermination. Son parcours inspirant et sa musique engagée font de lui un rappeur handicapé qui bouscule les préjugés et lutte pour l’inclusion des personnes handicapées dans la société. Son festival “handicapable festival” et son “handirap” sont des moyens puissants de sensibilisation qui encouragent les gens à remettre en question leurs perceptions des handicaps. Beachman illustre parfaitement que les capacités artistiques et le potentiel de contribution ne sont pas déterminés par un handicap, mais par la passion et la volonté de s’exprimer.
Mihi…

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Nouveau Gouvernement : Hermann Immogault, le maître d’oeuvre de l’organisation électorale, conforté à l’intérieur

La mise en place du premier gouvernement de la Cinquième République gabonaise s’est achevée dans un climat de stabilité institutionnelle. À la suite de son investiture officielle, le Président de la République, Brice-Clotaire Oligui Nguema, a procédé à la formation de son équipe gouvernementale, débutant par la nomination du vice-président de la République, Séraphin Moundounga, puis du vice-président du gouvernement, avant de dévoiler une liste de 30 ministres.
Parmi les personnalités reconduites, la présence d’Hermann Immongault au poste de Ministre de l’Intérieur, de la Sécurité et de la Décentralisation s’impose comme une décision hautement stratégique. Déjà en charge de ce portefeuille sensible durant les vingt mois de la Transition, il a su gagner en crédibilité en supervisant avec rigueur et efficacité l’ensemble du processus ayant conduit à l’élection présidentielle du 12 avril 2025.
Une élection présidentielle organisée sans failles
Dès son arrivée au ministère, Hermann Immongault a dû relever un défi de taille : restaurer la confiance dans le fichier électoral. L’enrôlement, mené sous sa direction, a permis de produire une base de données jugée fiable par les différents acteurs politiques et la société civile.
Mais c’est surtout son implication personnelle dans la préparation du scrutin qui a été saluée. Actif au Parlement, il a défendu avec méthode le projet de loi sur le nouveau Code électoral, finalement validé par les députés et les sénateurs. Cette réforme a posé les bases d’un scrutin transparent, inclusif et conforme aux standards démocratiques.
Le jour du vote, la bonne tenue de l’élection présidentielle a été unanimement reconnue. Le candidat Brice-Clotaire Oligui Nguema l’a emporté avec 94,85 % des suffrages exprimés. Fait inédit dans l’histoire électorale du Gabon : aucun candidat n’a introduit de recours devant la Cour constitutionnelle, signe d’un processus électoral accepté par tous.
Un choix de continuité pour les échéances à venir
Alors que le pays s’apprête à organiser les élections législatives et locales dans les mois à venir, le maintien d’Hermann Immongault dans ses fonctions apparaît comme une décision logique du chef de l’État. Elle assure la continuité dans la conduite des réformes électorales et le renforcement de l’administration territoriale.
Ce choix confirme aussi la volonté du président Oligui Nguema de s’appuyer sur des profils expérimentés et techniquement solides pour accompagner les premiers pas de la Cinquième République. Hermann Immongault, en cela, incarne une certaine stabilité administrative, indispensable à la poursuite du processus de refondation engagé.
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L.D.D : l’école de “Tonton Associé” dans la tourmente — colère autour des frais d’écolage, l’urgence d’un apaisement avant les examens

Le climat est tendu devant les grilles du Lycée Djoué Dabany (L.D.D), établissement privé emblématique de Libreville. Depuis plus d’une semaine, des parents d’élèves manifestent quotidiennement, comme en témoignent les images abondamment relayées sur les réseaux sociaux. Leur colère est dirigée contre l’administration de l’établissement, qu’ils accusent de ne pas avoir respecté l’engagement de rembourser les frais d’écolage qu’ils ont dû préfinancer.
Ces enfants, orientés par le Ministère de l’Éducation nationale, devaient bénéficier d’une prise en charge de leurs frais de scolarité par l’État. Et selon les manifestants, les fonds publics destinés à cette opération ont bel et bien été reversés à l’établissement. Pourtant, sur le terrain, les remboursements se font rares, inégaux et sans explication. « Nous constatons que les mauvaises habitudes ont la peau dure », fulmine un parent, évoquant le manque de transparence et le sentiment de mépris.
La critique va plus loin. De nombreux parents dénoncent une gestion jugée opaque, des remboursements “au compte-gouttes”, et parfois même un traitement discriminatoire. Certains n’ont rien reçu. D’autres affirment avoir perçu des sommes bien inférieures aux frais qu’ils avaient avancés. « Les remboursements se font sans aucune logique apparente. C’est frustrant et injuste », se plaint une mère, présente sur les lieux depuis plusieurs jours.
À ce mécontentement s’ajoute une revendication forte : la transparence. Les manifestants exigent la publication d’un fichier officiel des bénéficiaires, précisant les montants à rembourser et ceux déjà perçus. Pour eux, seule cette clarté pourra rétablir un semblant de confiance. « Monsieur Assélé avait promis que nous serions remboursés intégralement une fois que l’État aurait versé sa part. Ce n’est toujours pas le cas », rappelle un parent, évoquant Jean-Boniface Assélé, fondateur du lycée, plus connu sous le sobriquet de “Tonton Associé”.
Ce manquement à la parole donnée fragilise la relation entre les citoyens et les institutions, mais aussi entre les familles et l’établissement. Une fracture qui semble d’autant plus grave qu’elle survient dans un contexte sensible : les examens de fin d’année approchent. Les élèves ont besoin de sérénité pour se préparer, de la disponibilité de leurs enseignants et d’un climat stable pour aborder cette dernière ligne droite cruciale.
La situation actuelle met donc l’administration du lycée sous une pression considérable. D’un côté, elle doit répondre aux attentes des parents lésés. De l’autre, elle doit maintenir un cadre éducatif fonctionnel et rassurant pour des centaines d’élèves en pleine période de révisions. Un double défi, urgent et délicat.
Mais malgré la tension ambiante, l’espoir demeure. Le Lycée Djoué Dabany n’est pas un établissement ordinaire. Depuis plus de 30 ans, il a formé plusieurs générations de Gabonais, contribuant à l’émergence de nombreux cadres dans l’administration, l’enseignement, la politique et l’économie. Son histoire est celle d’un établissement respecté, bâti sur l’excellence et la rigueur.
C’est justement cette histoire, ce passé prestigieux et l’impact que le lycée a eu sur la société gabonaise, qui font croire à un possible retour au calme. Beaucoup espèrent que la direction, fidèle à sa réputation, trouvera dans les plus brefs délais une solution équitable et transparente. Non seulement pour honorer les engagements pris, mais surtout pour permettre aux élèves de poursuivre leur année scolaire dans les meilleures conditions.
Parce qu’au-delà de la colère des adultes, ce sont les enfants qui, silencieusement, attendent une réponse. Une réponse juste. Une réponse digne de l’histoire du Lycée Djoué Dabany.
La rédaction/Pauline
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YÊMÏ change de fréquence : l’émission de santé publique rejoint Urban FM dès le 12 mai

Après deux saisons sur Akûm Radio, l’émission de santé publique YÊMÏ fait peau neuve et rejoint Urban FM, la radio la plus influente de la bande FM gabonaise. Ce passage vers une plateforme plus large marque un tournant stratégique pour toucher un public plus étendu, tout en préservant son ADN profondément humain et informatif.
Ce matin, dans les studios d’Urban FM, c’est avec émotion et conviction que Prisca Sonia Ogoula épouse Lemboumba, connue sous le nom de LOPS, et le Dr Marcia Angue épouse Pemengoye ont annoncé ce nouveau chapitre dans l’émission Dafreshmorning, animée par Dafresh et Renée Ruth.
Une émission inspirée d’une expérience personnelle
Les auditeurs d’Akûm Radio ont été les premiers à découvrir YÊMÏ, une émission née d’une histoire intime : celle de LOPS, confrontée à la maladie de sa sœur aînée atteinte d’un cancer. « À ce moment-là, il nous a été difficile de trouver les bonnes informations, les bons relais, les bons mots », confie-t-elle. Pour combler ce vide, elle a créé YÊMÏ, un programme de sensibilisation et de vulgarisation, qui fait le lien entre les citoyens et les institutions de santé.
Plus qu’un simple programme radio, YÊMÏ se veut un véritable outil d’éducation sanitaire, de démystification de certaines pratiques, et de diffusion des savoirs médicaux dans un langage simple et accessible.
Une ligne éditoriale inchangée

Interrogées sur la structure de l’émission, LOPS et Dr Marcia ont tenu à rassurer : YÊMÏ restera fidèle à son format original, articulé autour de rubriques emblématiques :
▪︎Alicament : met en lumière les bienfaits des aliments sur la santé
▪︎Astuce de grand-mère : revisite les remèdes traditionnels avec un regard critique et parfois validé scientifiquement
▪︎Actualité santé : revient chaque semaine sur les initiatives du ministère de la Santé, des ONG et des associations actives sur les sujets de santé publique
▪︎L’entretien santé : au cœur de l’émission, cette séquence approfondit un thème avec un ou plusieurs invités, abordant sans détour des sujets encore tabous comme le cancer de la prostate, le dépistage par toucher rectal, ou encore la santé mentale.
Un contexte politique favorable
Ce retour sur les ondes intervient dans un moment clé pour le Gabon, engagé dans sa Cinquième République. Le président Brice-Clotaire Oligui Nguema a placé la santé au cœur de ses priorités, avec le ministre Adrien Mougougou en première ligne. Dans ce contexte, YÊMÏ entend jouer un rôle de relais entre les politiques publiques et les réalités vécues sur le terrain.
Le programme s’ouvre également à la collaboration avec les entreprises, les ONG et les institutions désireuses de valoriser leurs actions sanitaires ou de mieux communiquer avec le public.
Un rendez-vous hebdomadaire à ne pas manquer
Le lancement officiel de YÊMÏ sur Urban FM (104.5) est prévu pour le lundi 12 mai à 11h00, avec des rediffusions du mardi au vendredi à la même heure. Un nouveau départ prometteur pour une émission devenue une référence en matière de sensibilisation à la santé au Gabon.
En tant que média partenaire, nous continuerons à accompagner YÊMÏ, à relayer ses messages et à soutenir cette belle aventure humaine et citoyenne.