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Fela Kuti vit à travers la Pop Musique Nigériane

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Fela Kuti, le père de l’Afrobeat est le socle de la Pop Musique Nigériane qui fait un carton en Afrique, aux États-Unis et dans d’autres cieux depuis les années 2010.

Fela Kuti nous a quittés le 02 Août 1997 à Lagos. Sa disparition qui avait plongé tout un peuple dans une grande tristesse n’est que physique. Aujourd’hui, cette légende de la musique vit à travers les réussites des jeunes artistes Nigérians qui font la pluie et le beau temps dans l’industrie de la musique. À l’exemple de Burna Boy qui atteint les sommets des charts aux quatre coins du monde et se distingue par des récompenses. À ce propos, le talent de l’artiste a récemment été sacré meilleur artiste international le 29 Juin dernier, aux BET Awards pour la deuxième année d’affilée.

D’autres artistes se sont distingués avant lui aux États-Unis. Nous pensons notamment à Wiz Kid et Davido qui ont remporté ce même prix en 2017 et 2018. D’autres ne vont pas s’attarder à sortir des studios de Lagos où d’Abuja pour embraser le monde partant de l’Afrique. C’est tout en l’honneur du peuple Nigérian et Africain qui avait validé Fela Kuti sans broncher en découvrant sa musique qui était une fusion de plusieurs rythmes musicaux : musique Africaine, Funk, Jazz et de la musique occidentale.

Fela Kuti en concert.

La musique de Fela Kuti est aujourd’hui associée à de la Pop, à du RN&B et du RAP par une génération qui se reconnaît en cet illustre artiste.

Mihi…

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La Scène Comique Gabonaise : Une Absence de Clowns et une Ambiguïté des Humoristes

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La scène comique gabonaise, riche et variée, est marquée par une absence notable de clowns au sens traditionnel du terme. Les humoristes locaux, bien qu’ils possèdent des compétences visuelles, évitent d’associer leur art à l’image du clown en raison des connotations péjoratives souvent attachées à ce rôle. Cet article explore cette absence et ses répercussions sur le divertissement gabonais, tout en clarifiant la distinction entre humoristes et clowns.

Définitions Essentielles

Pour comprendre cette dynamique, il est crucial de définir les deux genres :

  • Humoriste : Artiste qui utilise le langage, les jeux de mots, et la narration pour faire rire. Les humoristes gabonais, tels qu’Omar Defunzu et Dibakou, se concentrent sur des observations sociales et des monologues de stand-up, exploitant le dialogue et la réflexion pour susciter le rire.
  • Clown : Artiste qui se distingue par des éléments visuels et physiques, tels que des costumes colorés, des mimiques exagérées, et des gags visuels. Les clowns créent de l’humour à travers des situations absurdes, souvent sans beaucoup de dialogue.

L’Absence de Clowns au Gabon

Au Gabon, le clown traditionnel est pratiquement absent de la scène comique. Bien que des artistes comme Manitou, Maman Grand Nord, et Souleymane intègrent parfois des éléments visuels dans leurs spectacles, ils choisissent de ne pas se définir comme des clowns. Cette décision est en partie due à la perception que les clowns sont des artistes moins talentueux, souvent perçus comme utilisant des costumes pour provoquer le rire plutôt que des compétences artistiques.

L’Impact des Connotations Culturelles

Les connotations négatives associées au terme « clown » découragent son adoption par les artistes gabonais. Ce terme est parfois perçu comme désignant des artistes moins raffinés qui doivent se déguiser pour être amusants. Cette perception peut restreindre les formes d’expression disponibles pour les artistes et créer une confusion chez le public, qui pourrait mal interpréter les spectacles d’humoristes incorporant des éléments visuels.

Conséquences pour le Public et les Artistes

Pour le public, la confusion entre humoristes et clowns peut altérer la compréhension et l’appréciation des spectacles comiques. Pour les artistes, cette confusion complique la catégorisation et peut influencer leur réception et leurs opportunités. Revaloriser le rôle du clown tout en mettant en valeur les compétences des humoristes locaux permettrait d’enrichir la scène comique gabonaise, offrant une meilleure compréhension des genres comiques et reconnaissant pleinement les talents artistiques.

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Marlène Fabienne Essola Efountame : Une Voix Critique face à la Transition Gabonaise

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Depuis le coup d’État qui a renversé Ali Bongo Ondima, Marlène Fabienne Essola Efountame, juriste influente et figure critique de la politique gabonaise, s’impose comme une voix incontournable dans le débat public. Avec une présence marquée sur les réseaux sociaux et dans les médias, elle offre une perspective rigoureuse sur la transition en cours, dirigée par le Comité pour la Transition et la Restauration des Institutions (CTRI) et son président, Brice-Clotaire Oligui Nguema.

Le Coup d’État et l’Usurpation des Projets

Lors de son intervention sur Gabon Première, Fabienne Essola Efountame a fermement contesté la manière dont le coup d’État a été qualifié de “libération”. Selon elle, la transition actuelle se livre à une manipulation des masses en présentant comme nouvelles des initiatives lancées sous l’ancien régime. Elle cite l’exemple de la voie de contournement de l’aéroport de Libreville, soulignant que ce projet avait déjà bien avancé avant la chute de l’ancien président. Pour elle, le CTRI se rend coupable d’une “usurpation de chantiers”, ce qui, selon ses mots, constitue une forme de “manipulation de masse” et un “mensonge d’État”.

Critique de la Communication et de la Campagne Référendaire

La juriste ne ménage pas non plus le Ministre de la Communication, Laurence Ndong, qu’elle accuse de compromettre ses principes démocratiques. Ancienne activiste et défenseuse des droits civiques, Ndong soutient désormais la campagne référendaire en diffusant des chansons de propagande sur la chaîne nationale, alors même que le contenu de la nouvelle constitution reste largement inconnu du public. Fabienne Essola Efountame redoute que cette stratégie, qui s’appuie sur la musique pour influencer les électeurs, ne soit une forme insidieuse de manipulation.

Une Hypocrisie Inacceptable

En outre, Marlène Fabienne Essola Efountame dénonce l’hypocrisie de la communication autour du Président de la Transition. Elle remarque que des affiches et des posters du Président envahissent la ville, alors que Laurence Ndong et d’autres figures aujourd’hui au pouvoir avaient précédemment condamné de telles pratiques lorsqu’elles étaient associées à l’ancien régime. Cette incohérence, selon elle, trahit un manque de principes et de cohérence dans la gestion de la communication gouvernementale.

Pour Marlène Fabienne Essola Efountame, le soutien apporté au Président de la Transition et au CTRI n’est rien d’autre qu’une forme de soumission à un pouvoir qui, bien que nouveau, reproduit les erreurs et les dérives de l’ancien régime. Sa critique incisive met en lumière les défis auxquels le Gabon est confronté en matière de gouvernance et de transparence, tout en appelant à un engagement véritable envers les principes démocratiques et la vérité.

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Crise Énergétique à Libreville : Alénakiri et les Barrages Hydroélectriques en Déficit Critique

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Libreville est en pleine crise énergétique depuis mardi soir, suite à un incident majeur à la centrale thermique d’Alénakiri. L’incident, survenu à 19h51, a provoqué des perturbations significatives dans le réseau électrique de la ville, comme l’a rapporté la Société d’Énergie et d’Eau du Gabon (SEEG).

Pour gérer cette crise, la SEEG a mis en place un plan de délestage rotatif, entré en vigueur le 4 septembre. Ce plan vise à répartir équitablement les coupures d’électricité entre les différents quartiers de Libreville, limitant l’alimentation à quelques heures par jour pour chaque zone. Toutefois, des difficultés ont été observées dans la mise en œuvre du plan, notamment à Chantiers modernes, où les coupures ont commencé plus tôt et ont duré plus longtemps que prévu, exacerbant le mécontentement des résidents.

Cette crise met en lumière les limites de la centrale d’Alénakiri, qui peine à répondre à une demande énergétique en forte augmentation. Les infrastructures, conçues pour une population d’environ un million d’habitants, doivent aujourd’hui faire face à une demande bien supérieure en raison de l’expansion démographique rapide et des besoins accrus en énergie.

La situation est aggravée par un déficit de 60 mégawatts, comme l’indique un communiqué de la SEEG. Ce déficit est dû à une baisse critique du niveau d’eau des barrages hydroélectriques de Kinguélé-Tchimbélé, ce qui limite fortement l’exploitation des groupes de production. De plus, l’indisponibilité de plusieurs installations des centrales thermiques d’Alénakiri et d’Akournam, qui assurent environ 50% des besoins énergétiques de Libreville, complique encore davantage la situation.

Pour éviter un effondrement total du réseau électrique, la SEEG a instauré des délestages rotatifs de trois heures, deux à trois fois par jour, selon un planning prévisionnel. En attendant le retour des pluies pour améliorer les niveaux d’eau des barrages, la SEEG s’efforce de réparer les équipements défaillants et présente ses excuses pour les désagréments causés.

Cette crise souligne l’urgence de moderniser les infrastructures énergétiques et d’augmenter la capacité de production pour répondre aux besoins croissants de Libreville. Dans le cadre de la transition politique sous un nouveau régime militaire, des mesures rapides et efficaces sont cruciales pour restaurer la stabilité énergétique et faire face aux défis posés par la demande accrue. En attendant une solution durable, les Librevillois doivent gérer des coupures fréquentes qui perturbent leur quotidien.

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