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Créol s’en sort plutôt bien en auto-production !

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Signée chez Direct Prod, Créol décide de s’en aller en 2018, pour s’auto-produire. Une décision pas évidente à prendre quand on sait que le chemin est semé d’embûches. Croyant à son potentiel, l’artiste trace son chemin et connaît un succès qui lui confrère un statut d’icône.

En 2018, Créol surprend son monde en annoncent  son départ de Direct Prod. Elle quitte cette structure pour s’établir toute seule. Un projet jugé ” fou ” et ” risqué ” à l’époque.

Créol

Motivée par un esprit qu’on ne saurait nommer, l’artiste va travailler sans désemparer et sortir quelques titres avant de se faire entourer d’un manager d’exception, Haff Le Boss. Cette collaboration donne une autre ampleur à la visibilité de l’artiste. Très suivie sur la toile, la ” Diva ” se constitue une fan base qui se mort les doigts en dégustant ce quelle propose comme projet artistique.

2020, l’année de la ” gloire

Si en 2020, les rideaux étaient baissés pour les autres artistes en raison du Coronavirus. On peut dire qu’ils étaient plutôt levés pour Créol, tant l’artiste était présente par ses projets foisonnants. Inspirée et débordante d’énergie, la fille de feu Mackjoss a fait la une de l’actualité. Active dans la campagne de sensibilisation contre le Coronavirus, l’interprète de ” H20 ” a mis le feu avec son single délirant, ” La bougie 144 “, qui a succédé d’autres projets. Très appréciée par le public, ce titre qui l’associe à 2MJ et Big BOSS JO.JO est sans conteste le hit de l’année, au Gabon. Il a donné une aura internationale à Créol.

Devenue une grande star au Gabon, Créol touche d’autres horizons. On pense notamment à la sous-region de l’Afrique l’Ouest. Pour continuer à gagner du terrain dans cet espace, l’artiste envisage s’y installer le temps d’une tournée. Ladite tournée lui permettra de jauger sa popularité et présenter au public quelques hits de son album qui ne saurait tarder à voir le jour.

Créol est en constante progression. En travaillant en auto-production l’artiste s’émancipe et parvient à se construire. Son sens de la détermination que nous apprécions à bien des égards, est expliqué en chanson, à travers le titre ” Recommence “. Nous vous laissons apprécier cet hymne à la persévérance.

Mihi…

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Akon revient aux sources avec « Project » : un hommage mondial au Mbalax, en duo avec Viviane Chidid

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Le chanteur et producteur sénégalais Akon s’apprête à marquer un tournant artistique avec la sortie prochaine de son nouvel album, « Project », un opus de 13 titres qui célèbre la richesse et l’énergie du Mbalax, ce genre musical emblématique du Sénégal.

Enregistré sur plus d’un an entre les États-Unis, la France et le Sénégal, cet album s’impose comme un projet de reconnection aux racines, mais aussi d’ouverture vers le monde. Pour Akon, dont la carrière a toujours oscillé entre influences africaines et sonorités internationales, « Project » apparaît comme un retour assumé aux sources, avec une volonté claire : faire rayonner le Mbalax au-delà du continent africain.

Un duo phare avec Viviane Chidid

Parmi les moments forts de cet album, le morceau « Freedom », interprété en duo avec la star sénégalaise Viviane Chidid, attire déjà l’attention. Connue pour sa voix puissante et son influence dans le paysage musical ouest-africain, Viviane signe ici une collaboration symbolique avec Akon. Ensemble, ils explorent le thème de la liberté – dans l’expression artistique autant que dans l’identité personnelle – dans un titre qui pourrait bien devenir un hymne transcontinental.

Cette nouvelle collaboration marque une étape importante dans la carrière internationale de Viviane Chidid, longtemps considérée comme l’une des grandes ambassadrices du Mbalax moderne. Pour Akon, ce duo s’inscrit dans une logique de transmission et de valorisation de la culture sénégalaise dans les circuits mondiaux.

Le Mbalax, au cœur d’une stratégie globale

A travers « Project », Akon ne se contente pas d’un simple hommage : il entend imposer le Mbalax dans les tendances musicales mondiales, au même titre que l’Afrobeats nigérian ou l’Amapiano sud-africain. En mêlant percussions traditionnelles, rythmes dansants et productions internationales, il redonne un souffle nouveau à un genre souvent méconnu hors du Sénégal.

L’album, très attendu, devrait paraître dans les prochaines semaines. En plus de « Freedom », il comprendra d’autres collaborations et des morceaux solo mêlant introspection, engagement et énergie festive. Un pari audacieux pour Akon, mais aussi un pas de géant pour la visibilité de la musique sénégalaise sur la scène globale.

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Gabon – Présidentielle 2025 : Oligui Nguema proclamé vainqueur provisoire à 90.35 % des voix

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Avec un peu plus de trois heures de retard sur l’horaire initialement annoncé, le ministre de l’Intérieur, Hermann Immongault, a finalement pris la parole ce dimanche 13 avril aux alentours de 16h30 pour proclamer les résultats provisoires de l’élection présidentielle tenue la veille au Gabon. Sans surprise, c’est le président de la Transition, Brice-Clotaire Oligui Nguema, qui sort largement vainqueur du scrutin.

Une victoire écrasante dès le premier tour

Selon les chiffres livrés par le ministère de l’Intérieur, Oligui Nguema remporte cette élection avec 90,35 % des suffrages exprimés, reléguant très loin son principal adversaire, Alain-Claude Bilie-By-Nze, qui ne recueille que 3,02 % des voix. Un écart abyssal, qui confirme les premières tendances observées dès l’affichage des procès-verbaux dans les bureaux de vote à travers le pays.

Les autres candidats se partagent les miettes, avec des scores inférieurs à 2 %, soulignant l’ampleur du plébiscite en faveur du chef de l’État sortant.

Un retard expliqué par des vérifications minutieuses

Prévue à 13h30, l’allocution ministérielle n’a débuté qu’en fin d’après-midi, alimentant les spéculations et l’impatience sur les réseaux sociaux. Le ministère de l’Intérieur a expliqué ce décalage par la nécessité de procéder à des vérifications minutieuses et rigoureuses des résultats compilés, afin de garantir la fiabilité des chiffres présentés au public. Une précaution qui, selon les autorités, témoigne de la volonté d’assurer la transparence et l’intégrité du processus électoral.

Une proclamation encore provisoire

Il convient toutefois de rappeler que ces résultats sont provisoires, en attendant leur validation formelle par la Cour constitutionnelle. Celle-ci devra examiner d’éventuels recours, vérifier la régularité du scrutin et proclamer les résultats définitifs dans les délais prévus par la loi.

Une transition confortée, une légitimité renforcée

Avec ce score sans appel, Oligui Nguema voit sa légitimité fortement renforcée. Après une période de Transition amorcée en août 2023, le général-président s’apprête désormais à entamer un mandat de sept ans issu des urnes. Reste à voir comment les autres acteurs politiques réagiront à ces résultats, et si cette étape ouvrira enfin une ère d’apaisement, de réformes profondes et de stabilité durable pour le Gabon.

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Présidentielle 2025 : Maganga Moussavou opte pour l’abstention et se désolidarise de Bilie-By-Nze

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Alors qu’il avait mené, aux côtés de Albert Ondo Ossa, Ali Akbar Onanga et Alain-Claude Bilie-By-Nze, une fronde contre les dérives de la Transition, Pierre-Claver Maganga Moussavou refuse aujourd’hui de soutenir le principal challenger de Brice-Clotaire Oligui Nguema. Exclu de la course à la présidentielle, l’ancien vice-président appelle à l’abstention et exprime un profond désaveu envers le processus électoral en cours.

À un jours d’un scrutin crucial pour l’avenir du Gabon, la déclaration de Pierre-Claver Maganga Moussavou vient jeter un trouble dans le camp des opposants au régime de la Transition. Dans une vidéo publiée le jeudi 10 avril sur les réseaux sociaux, le président du Parti social démocrate (PSD) a annoncé qu’il ne se rendra pas aux urnes le 12 avril prochain, estimant que ses droits civiques et politiques ont été volontairement bafoués.

« Voter signifierait pour moi me dédire et cautionner une telle infamie », a-t-il déclaré, en référence à son exclusion du processus de sélection des candidats. Un processus qu’il qualifie de biaisé, orchestré selon lui pour écarter des voix dissidentes.

Un refus de cautionner le système

La posture de Maganga Moussavou tranche avec celle d’Alain-Claude Bilie-By-Nze, ancien Premier ministre sous Ali Bongo et aujourd’hui principal rival de Brice-Clotaire Oligui Nguema dans cette élection présidentielle. Si les deux hommes ont un temps partagé une opposition active à la Transition – dénonçant le manque de clarté sur les réformes institutionnelles, la militarisation du pouvoir et l’absence de garanties démocratiques – Maganga Moussavou fait aujourd’hui bande à part.

En refusant de voter, et donc de soutenir Bilie-By-Nze, il envoie un message fort : pour lui, l’alternance ne peut pas se construire sur des bases fragiles. « Les tenants de cet acte d’épouvante ont inventé voire renforcé une abstention assumée par une Constitution volontairement discriminatoire », a-t-il martelé.

Pas de consigne de vote, pas d’illusion

Contrairement à d’autres figures politiques recalées, qui appellent à voter « utile » ou à se rallier à l’un des candidats restants, Maganga Moussavou s’abstient sans ambiguïté et n’appelle à soutenir aucun camp. Il répond ainsi à ceux qui espéraient une consigne claire de sa part : « Je n’ai malheureusement pas d’indication à donner », a-t-il tranché.

Le 2 avril dernier, Jean Rémy Yama, du PNTP, avait déjà fait le choix de l’abstention. La prise de position de Maganga Moussavou vient donc renforcer un courant sceptique, voire résigné, face à l’offre politique actuelle et au cadre électoral imposé.

Vers une abstention massive ?

Ce geste politique pourrait alimenter l’abstention au sein de l’électorat, notamment chez les sympathisants du PSD et les indécis. Car au-delà du cas personnel de Maganga Moussavou, c’est bien la crédibilité du scrutin du 12 avril qui est en jeu.

À mesure que les voix discordantes se multiplient, l’interrogation grandit : cette élection sera-t-elle un moment de renouveau ou le prolongement d’un système verrouillé ? Maganga Moussavou, en tout cas, a fait son choix : s’abstenir, pour ne pas trahir ses principes.

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