

Events
15 ans de l’album ” Droit chemin ” : Fally Ipupa remercie ses premiers soutiens…
Le 10 juin 2021, l’album ” Droit chemin ” de Fally Ipupa soufflait sa quinzième bougie. Pour marquer l’événement, l’artiste a tenu à remercier ses soutiens de la première heure à travers une publication sur les réseaux-sociaux.
Voix principale de Quartier Latin, Fally Ipupa quitte le groupe de son mentor, Koffi Olomidé, pour se lancer dans une carrière solo sous la direction du célèbre David Monsoh. Pendant un an ( 2005-2006 ), l’artiste va enregistrer son album au Studio de la Grande Armée à Paris, pour offrir au public africain une Rumba congolaise qui est a cheval entre le Ndombolo et le RnB.
Le 10 juin 2006, l’album intitulé ” Droit chemin ” voit le jour. Placé au rang de numéro un ( 1 ) dans la discographie de l’aigle, cet album est le point de départ de sa brillante carrière. Naturellement attaché à cette oeuvre, la star congolaise a commémoré son quinzième anniversaire le 10 juin 2021. Pour marquer le coup, l’auteur de ” Droit chemin ” a tenu à remercier ses premiers soutiens en publiant un message sur les réseaux-sociaux : << Il y a 15 ans on me disait que c’était pas possible. Et depuis, 15 années de travail acharné, de détermination, de challenges, de combats, de Kakîpakankokolo Mais aussi 15 magnifiques années grâce à vous… merci à tous ceux qui ont cru en moi banda ti lelo >> , a-t-il écrit.
15 ans après ses grands débuts, Fally Ipupa a fait du chemin: le chanteur a un catalogue de plusieurs albums et des récompenses à n’en plus finir.
Mihi…

Events
Cameroun : Le père de Lydol présumé auteur du meurtre d’un enfant de 6 ans – Entre douleur et indignation, l’artiste suspend sa carrière

Un drame secoue la capitale camerounaise depuis quelques jours : le père de la slameuse Lydol est présumé auteur du meurtre d’un enfant de six ans, à Ngoa-Ekélé, un quartier de Yaoundé. Selon plusieurs médias locaux, les premiers éléments de l’enquête confirment la réalité du crime, et le suspect a été placé en garde à vue.
Face à la gravité des faits, l’affaire est désormais entre les mains de la justice, qui promet de faire toute la lumière sur ce drame.
Restée silencieuse depuis le début de l’affaire, Lydol a réagi le 12 mai, dans une vidéo émotive publiée sur ses réseaux sociaux. En larmes, elle a exprimé sa « douleur indescriptible » face à l’implication de son père, affirmant n’avoir « aucun lien avec cette tragédie, si ce n’est celui du sang ».
L’artiste a présenté ses condoléances les plus sincères à la famille de la victime, se disant bouleversée « en tant qu’être humain, femme et artiste ». Elle a également annoncé la suspension de toutes ses prestations à venir, précisant vouloir faire preuve de respect et de décence dans ces moments douloureux.
« Mon cœur est en deuil. Je choisis le silence respectueux », a-t-elle conclu.
Alors que l’enquête suit son cours, l’opinion publique reste profondément choquée par cette affaire mêlant crime, famille et notoriété.
Events
Démission des cadres du Woleu-Ntem : le PDG verrouille la sortie et brandit son règlement

La scène politique gabonaise a été secouée ce 9 mai par la déclaration de démission collective de plusieurs cadres influents du Parti démocratique gabonais (PDG), tous issus du Woleu-Ntem. Réunis à la Chambre de commerce de Libreville, ces ex-barons du parti, dont le Dr Guy Patrick Obiang, Pr Daniel Ona Ondo ou encore René Nzemezo’o Obiang, ont annoncé se mettre « à la disposition du Chef de l’État », Brice Clotaire Oligui Nguema. Une sortie fracassante que le Secrétariat Exécutif du PDG a rapidement déclarée irrecevable.
Dans un point de presse tenu le 10 mai, la porte-parole du parti, Darlène Boukandou Nzamba, a invoqué les articles 53 et 54 du manuel disciplinaire du PDG : toute démission doit être individuelle et soumise avec accusé de réception au Secrétaire fédéral. Un rappel strict du règlement intérieur qui tranche avec la gravité politique de l’acte.
Mais au-delà du juridique, c’est le timing de ces départs qui interroge. Pourquoi ces figures, qui ont incarné le pouvoir PDG pendant des décennies, choisissent-elles de rompre maintenant, plusieurs mois après la chute du régime et à quelques encablures des élections législatives et locales ? S’agit-il d’un réveil tardif ou d’un repositionnement stratégique ?
Difficile de ne pas y voir une tentative de se refaire une place auprès du nouveau pouvoir, dans une période où les cartes sont redistribuées. Les mots sont soigneusement choisis, mais l’intention paraît claire : l’ancien costume PDG pèse désormais plus qu’il ne protège. La promesse implicite d’un avenir politique sous Oligui Nguema aiguise visiblement les ambitions.
Reste que cette vague de démissions traduit aussi l’état de délabrement interne du PDG, incapable de retenir ses cadres ni de proposer une ligne cohérente. Le parti paie aujourd’hui le prix d’années de gestion autoritaire, sans renouvellement, ni vision claire.
Les électeurs, eux, observent : entre recyclage politique et quête sincère de rupture, la différence est mince mais décisive.
La rédaction/Louise
Events
PDG | Woleu-Ntem : Les démissions, un “Obangame” déguisé pour quémander des privilèges auprès d’Oligui Nguema ?

Sous couvert d’un soutien assumé à Brice Clotaire Oligui Nguema et à sa politique de rassemblement national, une série de démissions au sein du Parti démocratique gabonais (PDG) dans la province du Woleu-Ntem donne le ton d’un jeu politique plus subtil qu’il n’y paraît. Daniel Ona Ondo, ancien Premier ministre, accompagné d’Emmanuel Ondo Methogo, René Ndemezoo Obiang, Guy Patrick Obiang, Charles Mve Ella et d’autres figures connues du PDG, ont quitté le navire ce vendredi 9 mai. Officiellement : pour “accompagner librement” le président élu le 12 avril dernier. Officieusement : un parfum de frustration et d’opportunisme politique flotte derrière ce coup d’éclat orchestré.
Un départ en bloc, bien chorégraphié, au nom de la “liberté”
Les démissionnaires se présentent comme des patriotes décidés à œuvrer “sans contrainte partisane” pour le chef de l’État. Ils dénoncent un carcan idéologique devenu incompatible avec la nouvelle orientation du pays. Mais cette justification peine à convaincre. Pourquoi une telle désolidarisation maintenant, et surtout en rangs si serrés ? Pourquoi ces figures longtemps silencieuses sous le régime Bongo, et parfois directement associées à ses dérives, choisissent-elles soudainement la rupture ?
S’agit-il réellement d’une prise de conscience politique tardive, ou d’un mouvement calculé visant à se repositionner dans le nouvel ordre en construction autour du président Oligui Nguema ?
Un signal à la présidence ?
Difficile de ne pas lier ce mouvement à la récente annonce du gouvernement, dans lequel la province du Woleu-Ntem, pourtant première au classement électoral en faveur d’Oligui Nguema, est très peu représentée. Aucun ministère de poids, aucune présence marquante : une absence qui a sans doute laissé un goût amer aux notables locaux, habitués à jouer un rôle central dans les gouvernements précédents.
Faut-il y voir une tentative de pression déguisée ? Une manœuvre pour rappeler à la présidence que le soutien populaire du Woleu-Ntem ne peut être ignoré sans conséquences ? La chronologie interpelle : la publication de la composition du gouvernement précède de quelques jours à peine cette rupture collective, un hasard difficile à croire.
Un parti moribond comme prétexte ?
Il est vrai que le PDG est en perte de vitesse depuis sa chute brutale le 30 août 2023. Entre luttes internes, départs en série et la naissance d’une aile dissidente dirigée par Ali Akbar Onanga Y’Obegue, proche de l’ex-président Ali Bongo, le “parti de masse” n’est plus que l’ombre de lui-même. Mais là encore, pourquoi ces personnalités, restées fidèles au PDG pendant des décennies, y compris dans ses heures les plus sombres, décident-elles de s’en éloigner seulement maintenant ?
N’est-ce pas plutôt que, sans perspective de pouvoir à l’intérieur d’un parti marginalisé, ces cadres cherchent à se rapprocher du centre décisionnel, incarné aujourd’hui par Oligui Nguema ?
Un alignement tactique sous couvert de rassemblement
Le discours de rassemblement national porté par le chef de l’État semble devenir l’alibi politique parfait pour les repositionnements individuels. En se disant “pour le président, et non contre quelqu’un”, les démissionnaires se donnent une posture neutre, mais n’envoient-ils pas plutôt un message clair : “Nous voulons être comptés dans le nouveau jeu” ?
Soutenir un président élu, en dehors de tout cadre partisan, c’est aussi s’ouvrir à d’éventuelles nominations, responsabilités, ou rôles de conseillers. Et cette liberté tant vantée n’est peut-être que celle d’anciens décideurs cherchant une nouvelle porte d’entrée dans le pouvoir, hors de la maison en ruines du PDG.
Vers une recomposition masquée ?
Ce mouvement pourrait marquer le début d’un processus plus large : la formation, autour d’Oligui Nguema, d’un nouveau bloc politique, mêlant anciens du PDG, indépendants, et opportunistes de la dernière heure. Un bloc sans nom pour l’instant, mais dont les contours se dessinent à travers ces “démissions stratégiques”.
La vraie question reste donc entière : ces départs sont-ils un acte de foi politique, ou le signe d’un opportunisme déguisé, surfant sur le vent du changement pour ne pas rester à quai ? Les Gabonais, encore marqués par des décennies de calculs partisans et de loyautés fluctuantes, sauront-ils faire la différence ?
La rédaction/Pascal